Créé en 1999 (eh oui, déjà...), le Journal moto du Net savoure cette année son dixième anniversaire : 10 ans d'actualité moto rythmés par beaucoup de joies, quelques peines mais surtout du plaisir et de la passion à tous les étages... Flash back !
Mon premier souvenir, c'est mon embauche ! Je me souviens très bien du coup de téléphone d'Emmanuelle m'annonçant que j'avais été choisie (entre 1000, bien sûr) pour la remplacer pendant son congé. Je sortais de huit ans de bagne dans une SSII - autrement dit une usine à fric - et d'un congé maternité qui s'éternisait un peu trop à mon goût.
J'avais besoin d'une reprise en douceur dans une entreprise à taille humaine. J'étais servie : je passais de 60000 employés à 6, des tours de la Défense au Xème arrondissement, du chéfariat de projet à secrétaire multitâches, ça promettait du changement.
Vient ensuite l'organisation du Mondial et le Cyber Café Moto-Net.Com (lire Moto-Net.Com du 6 octobre 2007) : en 2007, on se jette à l'eau et on ne fait pas les choses à moitié : Cybercafé du Salon, carré VIP, rédaction embedded et tout le tintoin...
Avec nos petits moyens, et donc beaucoup d'imagination et de découvertes pour concevoir le stand, organiser la logistique - ordinateurs, électricité, connexion Wifi -, créer l'identité visuelle du stand, etc. Un sacré boulot, appris sur le tas et aux forceps. Sans compter le salon lui-même - les tchats quotidiens, le brouhaha... De quoi nous épuiser, mais avec au final une équipe assez fière car il avait de la gueule notre stand, et nous étions devenus le bar des copains du salon !
Puis le tout premier client au téléphone... Les chiffres appuyés lentement, vérifiés 12 fois, la voix chevrotante que je ne me reconnaissais pas, la première fois que je faisais une proposition commerciale. L'accueil plutôt sympa. Mais on s'y fait vite, que ce soit aux grincheux qui vous jettent comme si vous leur proposiez une cuisine pour leur magasin, ceux qui vous dragouillent gentiment, ceux qui veulent parler au "responsable uniquement". Mention spéciale aux petits nouveaux qui viennent de s'installer, encore tout euphoriques d'avoir osé se lancer : ce sont les plus gentils !
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