Dans l'ombre du 500 Tmax, le Suzuki Burgman 650 et le Honda 600 Silver Wing séduisent de plus en plus de motards, y compris - surtout ? - en hiver. Quelles sont les raisons de ce succès ? Essai comparatif de deux concurrents aux qualités bien différentes.
Les prestations de nos deux scooters commencent donc avant même d'avoir mis le contact ! Grâce à leur énorme capacité d'emport, ils permettent de quasiment tout transporter sans se poser de questions. Pas de problème pour emmener un ou deux antivols - chaudement recommandés, car les maxiscooters ont la cote... -, un casque passager et quelques courses.
Là encore, le Burgman surclasse le Silverwing, mais ce dernier s'en sort bien avec un coffre éclairé qui renferme tout juste deux casques intégraux pas trop volumineux. Il possède en outre deux vide-poches, dont un ferme à clé. Détail extrêmement agaçant : il est très difficile d'attacher efficacement des antivols sur le Honda à cause de ses petites roues (14" AV et 13" AR) et de ses gros disques de frein... Heureusement, les deux scooters sont équipés d'antidémarrage à clé codée.
Sur le Suzuki, on ne parlera même plus de coffre mais de soute à bagages : on y loge sans forcer deux casques intégraux et un petit sac. Dans le tablier, on peut compter sur trois vide-poches, dont un seul se verrouille mais il est peu logeable.
Par ailleurs, le Honda propose un large porte-bagages sur lequel on peut sangler un très gros sac. Sur le Suzuki, en raison du dosseret passager, il faudra se contenter de la très vaste selle passager. Enfin, il est toujours possible d'adapter un top-case sur ces deux machines pour multiplier encore leurs capacités de chargement. Néanmoins, cet équipement peut générer des turbulences et des louvoiements désagréables à haute vitesse !
Il est impressionnant de voir à quel point ces lourds engins peuvent se muer en sympathiques compagnons dès que l'on démarre leurs bicylindres ! En effet, les manoeuvres moteur coupé devront être abordées avec une certaine circonspection en raison du poids et de l'encombrement de ces deux mastodontes...
C'est particulièrement vrai sur le Burgman, qui est en outre pénalisé par le frottement de sa transmission finale par cascade de pignons. Heureusement, les deux scooters japonais bénéficient de rayons de braquage très convaincants.
La magie opère donc dès que l'on démarre leurs deux twins en ligne : avec leurs centres de gravité très bas, leurs grands guidons et leurs transmissions douces, les deux concurrents se montrent aussi évidents à prendre en main l'un que l'autre. Ils affichent tous deux la même hauteur de selle très rassurante de 74 cm, mais la selle volumineuse et les marchepieds très larges du Burgman imposent d'écarter un peu trop les jambes pour poser pied à terre.
La position de conduite est très proche sur les deux machines, qui offrent toutes deux le choix entre une assise normale et une posture avec les jambes détendues vers l'avant. Cette dernière est assez confortable, mais sollicite un peu trop les lombaires sur les longues étapes.
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CONDITIONS ET PARCOURS |
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POINTS FORTS HONDA SILVERWING 600 |
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POINTS FORTS SUZUKI BURGMAN 650 |
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POINTS FAIBLES HONDA SILVERWING 600 |
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POINTS FAIBLES SUZUKI BURGMAN 650 |
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