Exception faite du trois-roues MP3, il manquait à Piaggio un scooter GT vraiment haut de gamme, à l'instar de feu le X9 que le XEvo peine à faire oublier. Pour combler cette lacune, les Italiens lancent le X10 qui se décline en 125, 350 et 500cc. Essais.
Dévoilé au salon du deux-roues de Milan fin 2011 (lire MNC du 10 novembre 2011 : Piaggio se remet au deux-roues en 2012 avec le X10), le Piaggio X10 commence sa longue croisade à l'assaut du marché européen. Décliné dans un premier temps en 125 et 350 cc (disponibles en mai), il sera également proposé en version 500 cc fin juin 2012.
D'un gabarit imposant, le X10 en met plein la vue d'entrée de jeu. Les lignes sont modernes et fluides, avec une face avant très aguicheuse qui reçoit un phare à deux optiques. Celles-ci sont séparées par une veilleuse lenticulaire que vient surplomber le logo de la marque.
Un groupe de leds à haute densité lumineuse entourent cette veilleuse afin de renforcer l'impact visuel de cette calandre, tandis que les clignotants intégrés dans la continuité des phares viennent encadrer un large pare-brise.
Vu de côté, l'habillage séduit par la complexité de ses formes et l'impression d'unité qu'il dégage durant la progression de l'oeil vers l'arrière du véhicule qui s'achève de fort belle manière.
Massive, presque cubique, cette poupe originale voit ses lignes renforcées par l'alternance des tons gris anthracite du marchepied qui contrastent avec le marron (sur le X10 blanc) ou le noir (sur les autres coloris de X10) de la longue selle biplace et de la boîte à gants. L'échappement noir se fait pour sa part plus neutre et discret, afin de ne pas perturber l'équilibre de la ligne générale.
En tant que nouveau fleuron de la gamme Piaggio, le X10 dispose évidemment d'un équipement pléthorique et revendique une capacité d'emport à l'avenant. Son coffre de plus de 52 litres - éclairé et "moquetté" - accueille facilement deux casques intégraux et intègre une prise 12V.
L'ouverture du coffre est assistée par un vérin hydraulique et se commande soit électriquement depuis l'un des boutons logés sur le haut du tablier, soit mécaniquement via un levier logé dans la boîte à gants verrouillable. Même chose pour la trappe d'accès au réservoir d'essence, logée sur le ponton central.
Deux petits vide-poches annexes prennent place de chaque côté du tablier, celui de gauche étant équipé d'une prise USB pour recharger un accessoire de type GPS ou téléphone. Sur le X10 350 et sur le X10 500, le déploiement de la béquille latérale actionne automatiquement un frein de parking, comme sur les nouveaux BMW C600 Sport (lire notre Essai MNC du 12 mars 2012) et C650 GT (lire notre Essai MNC du 13 mars 2012).
Le tableau de bord est à l'image du scooter, avec deux cadrans analogiques cerclés de chromes encadrant un écran digital bien achalandé : horloge, totaliseurs kilométriques, température extérieure, consommation moyenne et instantanée, vitesse moyenne et maximum, indicateur de mode de cartographie d'injection choisi sur le 350, réglage de l'amortisseur arrière sur le 500... (voir la liste complète dans la partie "Instrumentation" de notre fiche technique).
Une longue barre de voyants surplombe le tout, regroupant de nombreux indicateurs de fonctionnement : feux, clignotants, pression d'huile, passage en réserve, injection, frein de stationnement. Cerise sur le gâteau, les commandes situées au guidon sont rétro-éclairées afin d'être plus visibles de nuit !
En version 500 cc, le X10 disposera également d'un réglage électrique de la précharge du ressort de l'amortisseur, commandé depuis deux boutons logés près du contacteur. Inspiré de la moto (l'ESA de BMW notamment), ce dispositif permettra d'optimiser l'amortissement en fonction des conditions et / ou de la présence d'un passager.
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CONDITIONS ET PARCOURS |
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POINTS FORTS PIAGGIO X10 |
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POINTS FAIBLES PIAGGIO X10 |
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