Suzuki propose avec la nouvelle Inazuma le seul roadster 250 cc du marché. Une moto qui devrait pouvoir se faire une place au soleil au nez et à la barbe d’une concurrence typée sportive... Premier essai dans les lacets héraultais !
Suzuki revient à son tour sur le créneau des petites cylindrées avec l'Inazuma 250. Si la concurrence propose déjà cette cylindrée, c'est au travers des sportives ou des trails. Or sur le marché moto français, c'est bien la catégorie des roadsters qui truste depuis des années la tête des ventes !
C'est sans doute l'une des raisons qui ont poussé Suzuki à - enfin ! - importer cette Inazuma 250. "Enfin", car cela fait presque un an que le blason d'Hamamatsu a dévoilé cette nouvelle moto (lire notre Présentation MNC du 22 octobre 2011) !
Esthétiquement, le lien avec l'emblématique B-King est évident, surtout au niveau du bloc optique, des larges écopes intégrant les clignotants et de son imposant garde-boue avant (eut-être un peu trop enveloppant au gout de certains).
Le petit twin parallèle tient bien sa place, tout en n'ayant pas l'air si petit que ça ! La généreuse selle emmène vers un arrière lui aussi d'aspect cossu, agrémenté de façon symétrique par deux silencieux du plus bel effet.
L'arrière de la moto confirme le bon niveau de finition de l'ensemble, avec sa carrosserie effilée qui enveloppe le feu arrière et sa poignée passager alu digne de machines plus prestigieuses. On regrette quand même les trop gros clignotants et la bavette, ainsi que les soudures disgracieuses sur le dessus des silencieux.
Simple et complète
Le twin de 248 cc est un moteur dit "longue course", ce qui signifie que la course du piston est supérieure à l'alésage : 55,2 mm contre 53,5 mm. Ces cotes promettent une bonne souplesse ainsi qu'une bonne constance de performances. La courbe de puissance est d'ailleurs assez linéaire.
Calé à 180°, le bloc est alimenté par une injection électronique aussi sophistiquée que celle de la GSR 750. Un gage de bon rendement et une promesse de consommation réduite, malgré un régime de rotation du moteur pouvant dépasser les 10 000 t/mn.
Côté partie cycle, l'Inazuma 250 emploie des solutions éprouvées. Le cadre simple berceau dédoublé est en acier et doit être pour beaucoup dans le poids relativement conséquent de 182 kg (tous pleins faits) de l'Inazuma 250. Les jantes en aluminium mesurent 110 mm de large à l'avant et 140 mm à l'arrière. Des dimensions assez étroites, gage d'une belle agilité.
L'instrumentation est à la fois moderne et complète, avec un compte-tours analogique et un compteur digital bien lisibles. Le bloc intègre un indicateur de rapport engagé et un shiftlight à trois positions : déconnecté, "Standard" et "Eco" (un mode où le voyant s'allume plus tôt afin d'inciter à passer ses rapports dans la plage de régime moteur idéale pour contenir la conso). Les données affichées sont au complet : heure, odomètre, deux trips, une jauge à essence par bargraphe et le rappel des révisions.
Les aspects pratiques n'ont pas été négligés : on trouve sous la selle une trousse à outils qui comporte l'essentiel, ainsi qu'un emplacement qui permet de ranger son U et un pantalon de pluie. On regrettera juste que la béquille centrale soit en option, surtout sur une moto à vocation citadine et dont la transmission finale se fait via une chaîne...
.
.
CONDITIONS ET PARCOURS |
||
|
||
POINTS FORTS SUZUKI INAZUMA 250 |
||
|
||
POINTS FAIBLES SUZUKI INAZUMA 250 |
||
|
||
Commentaires
Ajouter un commentaire
Identifiez-vous pour publier un commentaire.