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ESSAI PNEU ROSSO III
Aragon (Espagne), le 11 avril 2016

Essai du nouveau pneu moto Pirelli Diablo Rosso 3

Essai du nouveau pneu moto Pirelli Diablo Rosso 3

Moto-Net.Com a testé le nouveau pneu moto sportif Pirelli Diablo Rosso III sur le circuit d'Aragon (Espagne) et ses routes environnantes, en marge de l'épreuve du World Superbike. La pluie s'est invitée... Essai !

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Essai du Diablo Rosso 3 sur route

Dans les enchaînements de petits virages, le Journal moto du Net balance la Triumph d'un angle - très limité - à l'autre - tout aussi faible - rapidement et sans trop d'effort. L'appréhension, elle, est nulle : étant donné les charges qu'encaissent les pneus à l'accélération et au freinage, ils ne risquent pas de se dérober dans des courbes prises trop lentement très prudemment.

Sur les derniers kilomètres, heureusement, les quelques rayons de soleil qui traversent les menaçants nuages semblent réveiller notre leader ! Des couloirs de bitume sec se forment même par endroits, ce qui permet d'entrevoir le potentiel sportif des Rosso III...

Les prises d'angles deviennent autrement plus marquées, de même que les freinages en entrée de courbe et les accélérations en sortie. L'expertise du manufacturier italien - fournisseur exclusif du World Superbike depuis 2004 - est enfin tangible : le nouveau Diablo est formidablement stable.

Juchées sur de précieuses suspensions Öhlins, la Speed Triple R taille efficacement la route. Le ressenti au guidon - comme sur la selle - est excellent : on sait toujours exactement où en sont les pneus. On prend donc plaisir à retarder ses freinages et avancer la remise des gaz.

MNC profite de la séance photo pour changer de monture : à nous la nouvelle version de la Brutale 800 ! La MV Agusta de moyenne cylindrée se révèle instantanément plus nerveuse que la "big" Triumph. Le train avant, notamment, est plus tranchant : il faut presque le retenir pour ne pas plonger trop tôt à la corde.

Le Journal moto du Net profite de la route toujours sèche - mais plus pour longtemps, car des gouttes commencent à tomber ! - pour mettre les pneus en contrainte, ce qui est un jeu d'enfant aux commandes du roadster italien équipé du quickshifter "Up and Down".

Jonglant rapidement - et on ne peut plus facilement - entre le deuxième et le troisième rapport - il suffit d'actionner le sélecteur, la moto s'occupe de l'embrayage et des gaz ! -, Moto-Net.Com s'amuse à faire hurler le "Tre Pistoni".

La moto, dont le poids à sec est estimé à 175 kg et l'empattement restreint à seulement 1400 mm, bondit d'un virage à l'autre. À tel point qu'il faut parfois contenir les 116 ch et 83 Nm de cette version 2016 pour garder la roue avant sur le sol !

Menés à un train d'enfer, les Diablo sont clairement dans leur élément. Du coup, le contrôle de traction et l'ABS de la Brutale veillent au grain... mais pour rien. Les vitesses de passage en courbes, quant à elles, finissent par dépasser les limitations de vitesse. Mamma mia !

Posée sur l'angle, la Brutale avale goulument les tournants. Et c'est en redescendant vers la plaine, sur une route qui redevient humide, que Moto-Net.Com note l'unique point faible des Rosso III : comparés à des pneus au profil plus routier, ces modèles "supersport"-touring permettent moins d'improviser.

Une fois calés sur une trajectoire, les "DR3" demandent en effet un brin d'effort pour esquiver une portion de route mouillée ou pour négocier un virage qui se referme vicieusement. Ce trait de caractère sportif plaira donc aux "Tourists" de l'Ile de Man, mais moins aux touristes de l'Ile-de-France...

Revigoré par la sympathique arsouille dans les collines d'Aragon, MNC rejoint le circuit plus vite qu'il ne l'a quitté... si bien qu'à l'entrée d'un rond-point, le train avant de notre Brutale glisse furtivement ! La pluie a rendu le bitume diablement glissant mais heureusement, la piste du Motorland est mieux revêtue !

Pour découvrir le merveilleux, long et technique tracé du Motorland d'Aragon, Moto-Net.Com grimpe sur l'une des nombreuses S1000RR mises à la disposition des journalistes. Après un tour au ralenti derrière le "safety car", nous sommes enfin lâchés... en page suivante !

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