Suite au départ en retraite de James Ziemer, c'est l'ancien président de Johnson Controls, Keith E. Wandell, qui prend les rênes du géant américain et réorganise sa direction pour reprendre le chemin de la croissance... Explications.
la fin d'une époque, l'avènement des
générations du 21 éme siècle. Nous av
ons connu l'esprit harley subtil
assemblage de nostalgie et de
mécaniques désuettes au charme
indéniable, elles appartiennent à un
passé que nous feuilletterons comme
les pages d'un livre ancien. Dans le
contexte économique présent qui n'est
en fait qu'un nouveau point de départ,
une redistribution complète des envies
est en train de naître dans les esprits
des motards. Plus exigeants en
matière de technique et
technologie,(freinage moteur
puissance et émotivité tenue de route
impeccable, maniabilité
légèreté,rafinements technologiques)
de look bien dans la tendance du
moment , jeune, décapant ,plus
réalistes en matière de plaisir, ils
recherchent également dans la moto
les mêmes référentiels réactifs qu'ils
trouvent dans le multimédia, internet
etc....La moto devient également un
élément de leur qualité de vie avec la
faculté d'en changer selon les envies
et les tendances du moment, ce qui va
se traduire par encore plus de turn
over entre les marques. Face à ce
nouveau profilage, on mesure toute la
difficulté d'une marque comme harley
à s'adapter en europe à cette logique
évolution....Réponse dans 2 ans.... si
les nouveaux dirigeants en place font
évoluer, (que dis-je bouleverser) la
gamme .
Harley Davidson Motor Company viendra toujours revoir "sa" Normandie comme elle le fit en 1944, en juin (même si les Jeep firent tout le boulot)...;-)
Au moins chez Harley leur Steve Jobs (le fameux Willie G Davidson), ne semble pas irremplaçable et malgré la crise (commencente en août) qui touchent les ventes, le marché américain en 2008 a quand même écoulé un million de motos (seules les années '72 à '74 ou '75 ont dû faire mieux)...
quand on se rappelle que les ouvriers de l'entreprise ont fait grève pour réclamer les mêmes avantages (énormes en termes de pensions de retraites notamment) que leurs confrères du secteur automobile, en 2007, et en obtenant quasi toutes leur revendications, on se dit peut-être que cette société a les reins solides et le prouve (rachat de MV Agusta, comme un léger clin d'oeil à leur échec avec Aermacchi dans les années Soixante-dix) alors que leur compatriote Chrysler doit se livrer à...F.I.A.T.
Leur tarif sur certaines machines plus typées européennes est semble-t-il assez serré sans rien céder sur la finition, c'est à saluer.
Est-ce qu'ils ont un Fat Boy électrique en préparation..? m'étonnerait, mais who knows?
Les benefices faramineux ne devaient certainement pas venir de Rouen,sinon pourquoi fermer une usine?
Ah oui! c'est parcequ'il est mechant et aime jeter les gens dans la rue,j'oubliai.
Rappellons aussi qu'une usine qui tourne est la uniquement pour supporter celles qui rament....afin de realiser le vieux reve francais :avoir le beurre et l'argent du beurre.
Keith E.Wandell est l'ancien président de Johnson Controls. C'est donc aussi celui qui a fermé une usine de batteries automobiles à Grand-Quevilly, près de Rouen, en féverier dernier, laissant 289 salariés sur le carreau. Alors que Johnson Controls réalise des bénéfices faramineux (il suffit d'aller voir sur son site).
Certes, Keith E.Wandell ne sait certainement même pas où est Rouen. Il n'empêche. "Sa vision et ses valeurs sont en totale adéquation avec la marque", estime un représentant de Harley-Davidson. Ca laisse rêveur...
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