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Paris, le 12 août 2013

BMW Motorrad retrace ses 90 ans sur le web

Débutée en 1923 avec la célèbre R32, l'activité "moto" de BMW fête - en toute logique - ses 90 ans en 2013. Pour célébrer cet anniversaire, la marque à l'hélice a prévu les choses en grand : des évènements à la pelle, une vidéo rétrospective et même la sortie d'un nouveau roadster classique…

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Juste en passant toutes mes BM qui roulent ne sont pas neuves et ne valent pas 25 patates. Je roule avec un 1100 GS de 1996 qui avait à peine 50000 kms origine qd je l'ai acheté 4500 euro ily a 18 mois (et tres bien équipé en Touratech) et elle en a maintenant 62000 avec juste une fuite au maitre cyl avant, une autre fuite à un etrier de frein et la revision des 60000 soit environ 500 euro dont 350 de revision. Ce n'est pas la énorme / au kms parcourus. Le gros avantage des ces becanes sont qu'elles sont faciles à réparer et des pièces d'occas nombreuses et pas chères (ex etrier Brembo env 50 euro) Elle roule super bien et revenons d'u périple en mai en Italie pour le SBK de Monza avec mon gamin (80k) et tout l'equipement pour une semaine de camping.. Ca ne bronche pas ce genre de bestiauu et ca abat du km. Pour ceusses qui veulent rouler en bM à pas cher sachez qu'il y a une vie en dehors de la 1600 GT lol
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Pas mal ta vido Biki ! J'ai vite arrêté de lire les commentaires... la nausée.. "Elle est belle la France"... Perso', je ne me lancerai pas dans la polémique raciste (vu qu'il n'y a pas le moindre doute là-dessus..), mais vu comme ça, c'est sûr qu'elle inspire le respect (...), la police, sur ce coup-là... un magnifique exemple de retenue, de proportionnalité, de formation, de psychologie et surtout de langage seyant à des représentants de l'Etat ! C'est sûr que t'as plus envie de le foutre un pied au cul que les respecter sur ce coup-là... et comment que cela s'est mis à "grouiller" pour un truc totalement mineur après... du très grand n'importe quoi !! Il est évident qu'ils en voient de toutes les couleurs (sans mauvais jeu de mot..) mais je ne pense pas que cela excuse une seule seconde le langage ordurier et la violence gratuite ! Bref... vaste sujet.. et si on parlait de moto ?? .-)
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bmw c'est que du plaisir, en auto (bmw mini et rolls) comme en moto avec des modèles mythiques comme la gs.......
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Cette haine n'a rien à voir avec les marques... par contre, ceux qui, SYSTEMATIQUEMENT, attendent un sujet sur cette marque pour balancer sans cesse les mêmes conneries, j'avoue que ça lasse, oui...
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C 'est inoui ,la haine que peuvent exalter certaines marques de moto, vite doc freud , rempli ton carnet tu as du boulot!!!!!!
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Biki pour ça tu as entierement raison ,d'ailleurs si BM avait été français ça n'existerait plus!!!! V
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Hé bien je vois qu'il y a "tout le monde" ici :-) Je salue bien bas les habitués avec lesquels il est toujours plaisant de converser, mais j'avoue ne pas avoir très envie de saluer certains autres.. L'infatigable Blondeau finira bien par cramer des barrettes de mémoire, à force d'abuser du copié- collé !! Au passage je le remercie, je n'ai nul besoin de tapoter puisque il a repris mes interventions auxquelles je n'ai pas un iota à ôter ! En revanche, si la seule façon qu'il a trouvé de se mettre "en valeur" (...) est de se servir des propos des autres (les miens en l'occurrence) pour les insulter au passage, ce garçon est bien à plaindre. Je vais lui faire plaisir: je parlerai moins de ma "S" à l'avenir, j'ai du la vendre, parce que je ne suis pas plus riche que bedonnant, et pas même encore vieux !! Alors ses jugements sur tout, sur tout le monde et même sur la marque qu'il aime tant détester, je n'ai pas besoin de préciser où il peut se les mettre... A bon entendeur !!
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J. Blondeau, 3 post de plus de 100 lignes, non seulement du copier coller, mais de surcroît du réchauffé. Avec en prime un "Comment ne pas réagir a ce genre de malade ! " à propos du Gnac. Avec ces arguments à 2 balles, que ce soit les pros ou anti BM, vous faites chier. Il y a bien d'autres bécanes qui vaillent la peine qu'on s'y intéresse, alors organisez ce que vous voulez pour allez vous foutre vos arguments de chiottes sur la tronche, et foutez nous la paix.
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Renard... je crois que tu as bien résumé la situation...quoi que puisse en dire Biki, toujours prêt à remettre un jeton dans le jukebox... et pour ce qui est de celui qui a la plus petite bite...je te bats largement... c'est d'ailleurs pour ça que j'ai une tres grosse moto... mais avec une selle solo..comme ça, pas de belette derrière moi qui risquerait d'être déçue... ahahahah !
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initiative louable que cet historique teuton,par contre le déchainement qu'il provoque dans ces forums relève de l'hystérie ... les brêles germaines sont bonnes et basta. si la moto faisait le pilote ça se saurait et re Basta. soyez donc heureux de votre moto et ne cherchez pas à uniformiser le petit monde de la moto comme disait une copine grosse moto petit zizi du coup j'ai largué La Gs adventure et acheté illico un Dax...et je reste le meilleur bien sur !!!!
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Comment ne pas réagir a ce genre de malade !
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Suite ..... Ben ça y est, je l'ai enfin essayée... alors bon, "globalement j'ai aimé"... arf arf.. ce qui ne risque pas de surprendre grand monde ici... :-) Voici mon compte-rendu ! Je dois dire que j'ai mis un certain temps pour savoir ceque je pourrai bien dire sur une moto à propos de laquelle, hé bien... il n'y asimplement rien à dire !!! Comprenez:rien de désagréable à dire ! :-) J'aurais eu envie de titrer d'abord: "la moto desparadoxes", en raison des sensations étranges éprouvées en la regardant etensuite en l'essayant. En effet, autant il serait difficile de lui refuser toutle poids de la tradition et de son appellation "GS" en regard de sesprestations et de sa toujours extrême polyvalence d'une part, et en regard dujoli travail d'identité visuelle d'autre part (on sait toujours et encore qu'ona affaire à une GS - et à une BMW - du premier coup d’œil), autant elle étonnepar une plastique définitivement "21ème siècle" rompant pour de bonavec une apparence générale "bon gros mouton" (presque) tranquillequ'on pouvait accorder à ses devancières. Même constat sur le plan dynamique, ce serait mentir deprétendre ne pas retrouver ses marques très "GS" à son bord, laposition est toujours aussi épatante, détendue et confortable, la disponibilitédu moteur est toujours aussi étalée sur la plage de régimes, et la maniabilitéest à l'avenant, mais là encore la notion de paradoxe vient des sensations,dans le détail, qui vous font bien sentir à quel point elle est à 100% nouvelle! Une gageure en fait puisque bien que très inédite quand à son contenu -moteur nouvelle génération, boite et embrayage inconnus sur les versionsprécédentes (boite fabriquée au Japon et embrayage multi-disques), suspensionsintelligentes, etc, elle devrait réussir à satisfaire aussi bien les habitués(exception faite des exécrables commandes de clignotants "normales") queceux qui n'avaient toujours pas connu "l'illumination" jusqu'ici, quiy retrouveront moins de "spécificités comportementales", exceptionfaite du telelever qui, comme toujours, désoriente un peu les néophytes audébut. Je vous disais mes hésitations au sujet du titre à donner àmon essai: j'opte finalement pour: "la GS est-elle encore une GS ?" On a déjà tout dit sur les précédentes versions, et on endira encore beaucoup sur celle-ci; Pour moi, entre son look bien plus moderne(voire agressif) et son niveau de prestations, sans parler de son orientationbien plus route que piste, elle me fait plus penser à une sorte de "grosroadster un rien haut sur pattes" doté d'une excellente protectionaérodynamique qu'à l'héritière d'une saga de voyages au long cours tous azimutset d'une histoire de rallyes ! Bien que sur ce point - le tout terrain - elle soit supposéeavoir poussé les curseurs vers le haut aussi, je ne saurais en parler puisquemalgré toutes sortes de tentatives, je n'ai pas réussi à sortir de la route !!J'avais pourtant mémorisé la séquence de réglages à faire pour me retrouver enmode "off-road" avant de reposer les roues dans le champ, au cas où !De plus, mes compétences d'enduriste se limitent à la lecture des magazines ! Je me contenterai donc de décrire mes sensations de pilotagesur la route. En l'occurrence une route que je connais comme le dessous de monongle, vu que le concessionnaire de la région "Genève - Lausanne"avait eu la bonne idée de faire partir les essais juste au bas du col de la Givrine,plus connu de générations de "champions du monde.. et des environs"comme le "Saint-Cergue" dans lequel des générations de kékés etpilotes en herbes se feront fait - ou refait ! les dents ! Vous pensez avoir eu à attendre que j'entre dans le vif dusujet ? Ce n'est rien en comparaison de ce qu'il fallait attendre en ce débutde samedi après-midi où le printemps venait de faire son entrée en scène, pourenfin monter dessus.. ! Mais voilà, on démarre, oui "on" car pourl'occasion, j'emportais un sac de sable bien dimensionné en la personne de monfils de 12 ans ! Plusieurs rapides constatations à ce stade (rapides car jevous sais impatient !): le couple de renversement a en effet disparu, presqueune légende du moteur boxer qui s'évanouit, mais au bénéfice de ma secondeconstatation: la peu d'inertie du moteur et sa faculté à aboyer dans les tours presque sans qu'on lelui demande ! Cela m'a rappelé l'essai de la K 1600 GT; Une nouvelle"norme" chez BMW (chose que je constaterai également au lancement dumoteur de la S 1000 RR), cette façon de glapir dans les tours à la moindresollicitation, même timide, de la poignée de gaz ? En tout les cas, celaprévient tout de suite le pilote - et les autres ! - de l'ouverture deshostilités ! Pour autant, rien d'ingérable lors des premières évolutions,la commande de gaz est très précise. Par contre, j'ai été un peu surpris par lacommande de boite, très précise au demeurant, mais d'un comportent plus sec etplus rapide lors de la sélection; J'hésite à mettre ceci sur le compte desprécautions que je prenais au début, en tant que "bmiste chevronné",précautions qui seraient donc devenues (enfin) inutiles ? Je me dis quepeut-être, ce modèle d'essai ne jouirait pas encore d'une boite suffisamment rodéeou alors qu'elle aurait été un rien brutalisée par les autres essayeurs ? Riende perturbant toutefois, j'en avais pris la mesure avant de rendre cette GS,cela demandera un avis sur un usage plus long et plus diversifié. Je vous parlais des paradoxes, à l'essai comme en statique,on reconnait très bien une GS: extrême facilité de prise en main, grandemaniabilité aidée par un large guidon, stabilité et faculté d'improvisation -voire de correction hasardeuse - en toutes situations, pas de doute, c'est bienune GS ! Pourtant, bien que la position soit plus que connue, dans ledomaine du petit détail, on peut percevoir un peu plus d'entrain encore aubalancement d'un virage à l'autre - j'ai d'ailleurs très vite oubliél'existence de mon passager ! - ou une position un rien plus sur l'avant, maisun rien hein ! En fait, sur les GS précédentes, je devais faire un petit effortpour trouver ma position généralement très sur l'avant, toujours un peu "àl'attaque" pour profiter de l'axe de pivotement de la machine, maitriserle virage plutôt que le subir, etc.. sur celle-ci, c'est plutôt "le modepar défaut" ! on se sent d'entrée de jeu prêt à parer à toute éventualité,surtout celle consistant à aller taquiner un camarade de jeu en sportive ! Carc'est bien sur ce terrain que ses prétentions s'envolent encore plus haut queprécédemment ! Cette GS a une façon de vous faire penser qu'alors que lesprécédentes se la jouaient: "je te fais tout plutôt bien, et si tu veuxjouer avec tes potes je suis d'accord aussi" (...), cette nouvelle GSserait plutôt du genre: "Ok je te suis dans le terrain et le tourisme,mais dis-moi, c'est quand la prochaine arsouille !?" Car justement, entre sa mécanique qui ne demande qu'à aboyermême jusqu'aux abords de la zone rouge, l'infernale précision de placement deson avant, sa joyeuse façon de se jouer des pif-paf et enchainements variés,son freinage de sportive et la bande-son qui va avec, elle saura satisfaire lamoindre envie d'arsouille qui prendrait à son pilote ! Et son bilan dynamique esttel que, ce faisant, elle pourrait aussi écœurer nombre de machines qui sontsupposées être plus adaptées à l'exercice ! C'est là que je me pose cette fameuse question: "la GSest-elle encore une GS" ? Car elle semble faire de l'arsouille entrecopains son mode par défaut, pendant que ses plus anciennes devancières donnaientdans le découpage de dunes et le rêve lointain ! Et comme ses muscles apparent et son habit plus sportifannoncent clairement la couleur, pour moi c'est sûr, la GS 2013 aurait sa placedans un comparatif autant face aux gros roadsters que face à ses camarades dela classe "maxi-trails" ! Sans parler même des GT, puisque malgré saprise d'hormone et la fréquentation de la salle de sport, cette nouvelle GSsera tout aussi d'accord qu'avant d'emmener veaux, vaches, cochons et couvée,euh, je voulais dire, la bagagerie, la passagère ou le passager, le tout pour roulerjusqu'à plus soif, dans un confort absolu et une protection trèsconvaincante ! Sur ce sujet justement, je confirme ce que la presse en adit, la molette d’ajustement de la hauteur de la bulle est pratique et facile àmanipuler, pourquoi pas même de la main droite puisque on peut disposer ducruise-control dorénavant ! Au cumul de cette bulle, des écopes latérales et dela surface frontale globale de la bête, on bénéficie d'une protection trèsefficace, je n'ai pas eu le temps de percevoir les mêmes turbulences que lesprécédentes versions m'avaient procuré, mais il faudrait avoir roulé sur un longtrajet autoroutier pour s'en assurer. J'ai failli oublier de mentionner l'extraordinaire travaildes suspensions "intelligentes" (ESA Dynamique) dont je laisse ladescription aux fiches techniques, qui gomment presque totalement,conjointement avec l'excellente partie-cycle, les irrégularité de la route !Depuis 28 ans que je fais de la moto et que je connais ce col, ce n'est qu'auguidon plus tard de la S 1000 RR que j'ai du à nouveau "lire laroute" tant elle n'a jamais été en un aussi mauvais état ! Et pourtant, auguidon de la GS, je ne me suis simplement aperçu de rien ! incroyable ! Unbilan épatant sans doute un petit peu aidé par les excellents nouveaux pneus"Tourance Next" de Metzeler, largement pensés pour la GS lors de leurdéveloppement, tout comme les Michelins "Anakee III", autrepossibilité en dotation d'origine. Alors pour en finir, puisque il va bien falloir la rendre,et terminer cette bafouille, je dirais que cette moto est bel et bien une vraieGS, en ce sens qu'elle continue comme avant de "tout faire bien",mais simplement, elle fait tout "mieux" ! A un tel point que le terme de "polyvalence" nesuffit plus, il conviendrait de parler cette fois de "polyexcellence"! Très certainement ma prochaine monture le jour où je change,seul bémol à un titre plus personnel, je me dis depuis longtemps que je devraispasser de ma sportive 1200S à une GS, pour bénéficier de tous ces atouts etpour renouer avec plus de duo et de voyages, tout en "poussant aucalme" un peu plus efficacement son pilote, autre qualité supposée de la formule ! Mais celle-ci, et si je faislire cet essai à ma femme je supprime cette dernière partie, semble bien peuencline à calmer mes ardeurs ! Peut-être par sa position plus détendue, mais à la moindresollicitation, paf, la vilaine rechute dans le monde de l'arsouille biensaignante ! En résumé, cette "vraie nouvelle GS" estimpressionnante, il est évident qu'elle vient de poser les nouveaux jalons dela catégorie et à mon sens bien au-delà, par sa sécurité active, sa facilité,sa stabilité, son aptitude au voyage comme au pilotage !
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@Biki, exact c'est du copier / coller ... mais il y en a d'autres qui rédigent leur propres encyclopedies, un exemple de texte de l'un des INDIVIDU ! Comment ne pas réagir a ce genre d'intégristes qui ....... Le Gnac, le 13/02/13 à 14:03: Par les roubignoles de Jupiter !!! au moment où je me mets à écrire, il y a 294 messages ici... quelqu'un a dit que si ce devait être représentatif du succès qu'aura cette nouvelle GS, ça va tourner fort sur les chaînes d'assemblage ! Bon, il y avait de tout dans ce que j'ai lu, à boire et à manger, peut-être même à vomir... Je ne sais quoi aborder en premier, alors je balance comme cela me vient.. tout d'abord un grand rire à l'allusion de Didmv, qui fait de moi pour le coup un "kéké en R1200S".. MDR ! Laurent Roche qui lui emboitait le pas aurait presque raison lui aussi, une "S" est bel est bien un "vélo de course", imaginez les qualités habituellement attribuées aux parties-cycles des BMW du moment (et pas que), transcendées par la légèreté de la bête, dotée d'une puissance largement suffisante pour être ultra efficace sur route dans toutes les conditions... après tout, c'est au-delà de 200 qu'elle est à la peine face aux "hyper"... je me fous royalement de ceux qui ne voudront pas me croire et me cracheront tout ce qu'ils ont contre BMW, mais expérience moult fois vécue, je ressort des courbes plus fort que les multi-cylindres, point ! Et ma moto suisse, donc full, avec en plus un Rapid-bike, sort à la roue 112cv, et le couple, à la roue toujours, est de plus de 100Nm dès 3000 trs-min pour ne jamais descendre au-dessous, avec le maxi à 114 Nm ! Je peux vous assurer que c'est assez pour pourrir plein de trucs et pleins de "champions du monde..et des environs" montés sur leurs brêlons échappés des circuits.. et le circuit justement, elle s'y défend bien aussi, la seule vraie limite étant il est vrai la garde au sol, mais ce n'est pas si pénalisant que cela, cela apprend les trajos, arf arf... et ceux qui toussent à l'idée du telelever en mode ultra-sportif, je les renvoie à l'expérience des HP2 officielles en endurance open, et précise que la presque "immobilité" de l'assiette en phase de freinage est très, très appréciable pour lécher des entrées sur les freins sans broncher ! Et puis juste en passant, une RC30 affichait plus de poids à sec et un peu moins de chevaux que ma "S".. et il ne viendrait à personne l'idée de prétendre qu'une RC30 n'était pas une sportive... depuis, les représentes du segment qui s'est appelé "hypersportives" entretemps sont devenues aussi belles et "exagérées" qu'elles le peuvent, réservant l'exploitation de leur invraisemblable potentiel à la piste, et encore, aux mains de fins pilotes.. pour la route, c'est barré, et c'est bien pour ça qu'une BMW s'y défend si bien... et lorsque je parle de BMW, je parle de telelever, de cardan, de position "normale", et pas des S1000RR dont le succès autant aux classements des courses que des comparatifs ou encore de PDM est certes à son honneur, mais dont la définition et l'usage me laisse aussi froid que ses copines de jeu auxquelles elle fout quelques claques en passant! Bon, fin du hors sujet, mais ce n'était qu'à moitié hors sujet, car les performances de la nouvelle GS sont désormais supérieures au bloc d'une 1200S !! trois chevaux de plus et quelques Nm aussi ! c'est dire si, conjuguées à l'excellence prévisible du comportement, ces performances risquent bel et bien de donner la nausée à beaucoup de sportives !! J'ai vu plein de commentaires très "parigots"... c'est un rien fatiguant, les motos qui roulent dans votre "centre du monde", même voire surtout certaines BMW, sont loin d'être montées par des "pilotes de moto", mais souvent par des "commuters" en mal de raccourcis... leurs avis de futurs ou ex gros scootéristes m’indiffèrent donc, tout comme l'état lamentable de leurs brêles, qui viennent ensuite alimenter les mauvaises statistiques de fiabilité ! Quelqu'un ici a rappelé que même une BMW, cela se soigne et s’entretient, j'abonde en ce sens. Avant de me faire trucider à mon tour par tous les "extrêmistes" anti-BMW (et ils sont visiblement tout aussi nombreux sur les forums que les intégristes BMW), je précise que je ne roule pas du tout sur l'or - encore une belle connerie de préjugé - que je salue TOUS les motards et que lorsque mon index gentiment levé ne reçoit aucune réponse mon poignet se retourne et se lève un autre doigt.. souvent il est vrai à l'encontre de bmistes aveugles ou n'ayant pas la moindre conscience des "codes motards".. mais pas seulement.. dans mon cas, peut-être atypique (mais après tout, les motards dans leur ensemble ne sont-ils pas justement une collection de gens atypiques ?), je suis ignoré par beaucoup de motards qui snobent les bmistes !! arrêtez donc de tirer sur les mecs en BMW, ils ne sont pas les seuls "connards de la route"... après tout, nous sommes tous le "con de quelqu'un d'autre, non ? Il va être difficile de faire court en fait, puisque justement le premier message en réaction à cet article a été écrit par le très détestable "TZRboy" dont l'articulation mentale et la qualité argumentaire doivent bien équivaloir celles d'une amibe ! Je ne le salue pas, lui ! Arrivé à environ deux-tiers de la liste des messages, je me suis soudain demandé comment il pouvait se faire qu'on avait toujours pas vu "Joël Blondeau", dont la seule activité dans l'existence semble depuis longtemps être d'attendre, tapis dans l'ombre, la sortie d'un article où apparaitrait les lettres "BMW" pour venir y cracher son dédain et sa mauvaise foi.. j'ai presque cru qu'à force de le baffer, je l'avais dégoutté, ah ah ! Et je tombe alors sur son message qui m'a fait croire un instant qu'il aurait viré.. mais non bien-sûr, comme quelqu'un l'a relevé, il connait la fonction "copié-collé" et l'adresse de Wikipédia, il lui a suffit d'y ajouter de fausses notes d'un humour qui ne fait rire que lui, prétexte à encore balancer un tas de conneries ! Cela porte un nom en fait, une personne qui étale tout son manque de savoir et ses erreurs: un cuistre ! je le laisse donc à son incurie crasse et à ses pauvres certitudes, préférant tenter de revenir sur le sujet ! Mais juste avant hélas, il me faut à nouveau sermonner un "gardien du temple" qui à trop en faire, finit par totalement desservir sa cause, je parle de "GS-Cup": Le malheur est que, techniquement, il est pratiquement toujours dans le vrai, mais en toute camaraderie "bmiste", je souhaite une fois de plus lui demander d'arrêter d'utiliser un ton insultant et suffisant à l'encontre de ses contradicteurs, cela fait tant de dégâts, cela fait vraiment l'effet inverse ! Merci à lui de tenter d'en tenir compte... certains ici savent combien il m'est arrivé de m'escrimer avec des internautes dont j'estimais qu'ils étaient puissamment dans l'erreur, ou pire, à dessein dans la critique négative, à grands renforts de clichés éculés et de mauvaise foi; Et en effet, ces gens-là encombrent de tels forums, sur lesquels j'ai le plus souvent beaucoup de plaisir à discuter avec d'autres qui n'ont pas forcément les mêmes avis, ou arrivent à faire évoluer un peu le mien, mais ce n'est toujours pas une raison pour se montrer insultant ! Au contraire, l'on peut être bien plus "fort" en gardant son calme et en rétablissant certaines vérités. J'en arrive - enfin - à ce que j'aurais souhaité pouvoir dire dès l'amorce de mon message ! Les chiffres de ventes de toutes les GS jusqu'ici parlent d'eux-mêmes, ainsi que les commentaires de plus en plus dithyrambiques d'une évolution à l'autre dans la presse: Cette moto est bel et bien devenue une référence absolue ! Et ce n'est pas le fait de bobos frimeurs ou de motards super riches, c'est simplement qu'il s'agit d'un produit (affreux nom pour une moto, mais bon..) hyper abouti, peaufiné dans ses moindres détails, et dont l'idée de départ ne pouvait finalement qu'aboutir à un certain succès au fil du temps. Les sempiternelles discussions au sujet du tarif sont d'un pénible, c'est dingue ! Oui, c'est cher et tout le monde ne peut se l'offrir du premier coup, et c'est précisément là qu'on entre dans une autre de ses qualités, le marché de l'occasion. Pas besoin de rester chez BMW ou même de parler que de la moto, le marché de la seconde main des véhicules (ou troisième..) est justement là pour répondre à des budgets variés ! Et justement, il se trouve que les BMW sont tout de même réputées pour atteindre avec peu de souci des kilométrages respectables ! J'ai dégotté pour ma femme une petite SLK de première génération il y a 5 ans, à peine plus du quart du prix du neuf... elle avait 100'000 bornes déjà et pourtant, elle tourne encore comme une horloge ! Il ne me viendrait pas à l'idée d'en vouloir à Mercedes pour ses prix du neuf ! Faut arrêter ce procès d'intention stérile !!! Une Fiat serait moins chère, mais j'ai pas la même chose et puis je ne l'achèterais certainement pas avec un tel kilométrage ! Pour revenir à nos moutons, enfin, à notre chameau, ou sauterelle comme on veut, je me réjouis grandement de la voir en vrai et de l'essayer ! La finition, notamment au niveau de ses états de surface et des chemins/protections de câbles semblent en gros progrès, car pour les 1200 depuis 2004, c'est un point qui me fait hurler, et le comportement étant en progrès dans tous les compartiments de jeu, cette moto va certainement continuer d'être "l'homme à abattre", arf ! De mon coté, les GS me font de l'oeil depuis la première version multisoupapes, je les ai toutes dûment testées à un "rythme d'abordage", le reste de leurs possibilités tombent sous le sens, et seule "la beauté du geste" consistant à rouler en S m'avait retenu. Lorsque je roulais en R1100S, l'arrivée du bloc 1200 sur la GS justement, m'avait fait une peur bleue, niveau perfs', et là, c'est le même gag.. Comme je ne deviens pas plus jeune (...), l'incroyable polyvalence d'une GS finira bien par emporter ma décision, histoire de refaire du duo avec Madame, d'aller chercher mes gosses à l'école pour "faire chier leurs camarades" (mouahaha), et pour l'utiliser plus comme "outil" aussi sur une base plus "utilitaire", un jour où l'autre je sais que je "finirai" sur une GS ! Cela pourrait bien être cette version ! Il ne faudrait pas qu'un modèle S voient le jour avant que je sois en position de signer une nouvelle moto (il y un autre truc que je dois réussir à signer avant, cela s'appelle un contrat de travail je crois...), sinon ma schizophrénie motarde connaitrait une rechute.. car pour le moment, bien que je sois capable d'arriver soit en Normandie soit dans les Cévennes encore frais pour aller jouer avec les potes, mon usage de la S est bel et bien celui d'un "vélo de course" !!! Dernière précision à l'endroit de tout les "anti" mono-neuronnaux, les BMW ne sont pas que des motos de vieux, cette marque n'a de cesse d'amener de nouvelles techniques dans le domaine, ne se contentant pas de juste "servir la soupe" comme tant d'autres constructeurs, pour un usage routier je ne saurais me passer du telelever, du cardan, d'un excellent ABS (j'ai pas les autres assistances, mais je sais que j'apprécierais l'ESA et l'antipatinage), BMW a apporté le carénage intégral, le premier ABS, le premier monobras de série, les systèmes de suspensions dissociées de la fonction d’amortissement, le premier anti-patinage en série, le premier éclairage qui compense l'angle, et j'en oublie... On ferait donc mieux de dire "merci", peut-être pas aux cols blancs du coté du SAV, mais au moins aux ingénieurs, de ce coté du monde où on sait encore ce que "qualité et sérieux" veulent dire (beaucoup pourraient s'en inspirer !) ! Mon concessionnaire de mes débuts a raccroché il y a longtemps pour raisons de santé, son affaire a été reprise par un abruti, plus tard une bonne connaissance est devenue concessionnaire dans le canton d'a-coté, je lui ai acheté mes deux dernières motos, mais devant la politique interne il a cessé de représenter BMW et c'est le même abruti qui a repris, et proche de là où j'habite depuis quelques années, le seul qui était "assez gros pour rester concessionnaire" démontre un comportement tout sauf agréable ou "commerçant" au sens motard du terme... en bref, des gros cons... c'est aussi une partie du problème, je trouve qu'en trop d'endroits, c'est un peu "de la confiture aux cochons"... les produits sont véritablement de haut de gamme, mais il y a souvent une incompétence pas croyable en terme de communication ou de comportement à l'endroit des clients "moto"... Bref... sujet sans fin là... Gros appel de phare à (presque) tout le monde, nous sommes des passionnés, quelles que soit la brêle sur laquelle nous posons nos fesses et risquons nos boules.. et ceux qui ne le seraient pas assez, hé bien vivez-le comme vous le pouvez, mais en venez pas nous jouer les rabats-joie sur les forums, ah ah ! .-) Le Gnac'
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Trop longue à lire ta prose JB...par contre tu dis vrai pour ce qui est du manche à balai que les bm'istes ont avalé, je m'étais fait la même remarque en passant devant une vitrine qui renvoyait une image de mon moi sur ma mienne de 12RT ! Le positif du manche à balai, c'est que cette moto est l'une des rares qui me permette d'abattre des kms sans passer voir le rebouteux après chaque virée ! Chacun a le manche qu'il mérite...sacré Joël !!!
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Blondeau ya du vrai dans ce que tu nous raconte pas pour rien que Bm a scotchè un amorto de direction sur la GSlc 2014 ( ce qui reste surprenant s'agissant d'un "maxi" trail), reste que le delai de livraison est de 2 a 3 mois, et que ca pleurniche chez les fans de la marque et de la GS. On pourrait croire que c'est liè a un vaste reajustement en production , mais les chiffres de ventes nous confirme que c'est apparement du a une forte demande. J'imagine que le brelon a certaines qualitèes dynamiques que ton interminable propos a oublier de dètaller mais que les pseudo-pilotes lambdas semblent apprècier. PS: J'ai bien aimè le couplet sur "comment fabriquer des E-motards full markètè", mais je voudrais te signaler que j'ai l'imprèssion que ca ce gènèralise....Orange day,Ducati world week,triumph live...un peu comme l'ABS.
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C est peut etre vrai ces infos.....mais on dirait que ça te fait plaisir......t as un problème a régler avec BM ou quoi ?
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Actualité moto - BMW: Troisième alerte sur la nouvelle R1200GS et cette fois c'est le Telelever ! Tags : Actualités motos | BMW | GS | Trail Par André Lecondé - le Mercredi 06 mars 2013 | réagir ? Jamais deux sans trois dit-on, mais il est des circonstances où l'on aimerait bien que l'adage ne se vérifie pas. Du genre celles qui mettent à mal la fiabilité d'une nouvelle moto aussi stratégique pour un constructeur qu'est la dernière née de la famille des trails GS pour BMW. A peine sur le marché, une poignée d'entre elles avaient été mises à l'index pour une histoire de pression d'huile touchant la transmission. Puis c'est une autre minorité de la série qui avait donné des cheveux blancs aux Munichois, en raison d'un bug dans le système dit de l'Automatic Stability Control. Mais cette fois, il semblerait que les choses soient plus graves, voire un tantinet gênantes. Ainsi, c'est ni plus ni moins que le Telelever, fleuron technique de la marque, qui se trouve maintenant sur la sellette. D'Italie sont venues d'inquiétantes informations relatant une roue avant pour le moins rigide à la réception de la moindre inégalité suivi d'un comportement très aléatoire sur parcours accidenté, tandis que des louvoiements peu rassurants étaient constatés entre 120 et 150 km/h. A tel point que de l'autre côté des Alpes, on a arrêté les motos de démonstration. Les livraisons n'ont pas manqué d'être tout aussi gelées. L'intervention attendue sur la suspension avant s'annonçant lourde avec un outillage rigoureux, BMW se trouve face à un vrai défi pour éradiquer le problème.
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Mr Blondeau, votre histoire on la connait par coeur.....dans 6 mois vous nous la ressortirez.....et pendant ce temps BMW continue a vendre avec succès ses motos......cherchez l erreur....
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BMW oubli aussi de retracer les 4 ans de Superbike, les résultats catastrophiques en Endurance, des centaines de serrages de moteurs, des casses de boites, des blémes électronique de la S1000RR ! Zon pas l'air con !, arrivé dans le championnat Superbike en 2009, BMW se retrouve, après quatre années de courses, largué par ses concurrents européen et japonais, la marque allemande est toujours en course pour le titre cette année, mais semble toutefois dominée en performance pure par Kawasaki et Aprilia, les ventes de S1000RR s'éffondrent !, résultat, après le retrait du team officiel l’an passé, c’est donc au tour de BMW Motorrad GoldBet SBK de disparaître.
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La Bavière, province située au sud-est de l’Allemagne, est une coquette contrée. Ses habitants, les Bavarois, comptent parmi les plus actifs travailleurs allemands. Solides, infatigables, carrés, des qualités qui se retrouvent dans les productions de ces gens. Parmi toutes les sociétés industrielles qui peuplent cette région, malgré tout agréable, il en est une qui nous intéresse tout particulièrement, nous autres motards: la Bayerische Motoren Werke, en bon français, fabrique bavaroise de moteurs, mais bon, au niveau initiales ça pète déjà moins bien. Car avant toute chose, cette société fabrique des moteurs, et rien que cela. Une spécialité qui rendra la fabrique célèbre dans le monde entier, car aucune autre fabrique, sinon Mercédès, ne diversifiera autant sa production de moteurs Le logo de BMW représente une hélice d’avion en mouvement, de façon stylisée. Parce qu’au départ, la boutique se spécialise dans le domaine aéronautique, sous le nom de Bayerisch Flugzeugwerke AG. Puis, après fusion avec une autre société du coin qui se nommait Rapp Motoren Werke, le 21 juillet 1917, elle devient effectivement BMW, sous la forme que nous connaissons aujourd’hui, c'est-à-dire une société anonyme à directoire nommé. Le « PDG » est nommé pour une période donnée par les actionnaires majoritaires qui le reconduisent ou non dans ses fonctions après l’exercice…D’ailleurs, en bons Allemands de l’époque, on se réunit toutes les semaines autour d’une choucroute et d’un tonneau de bière, et on examine la situation à la loupe après le schnapps. Comme on le voit, la société vit le jour sous de tristes auspices, en période de guerre, mais paradoxalement, ce sont de très bonnes périodes pour les commerçants qui vendent à qui mieux-mieux un matériel indispensable aux belligérants. Bref, la BMW AG vend des moteurs, et des bons, pas du moulin de lopette, quoi. Ses actionnaires sont contents, ils engrangent de la thune par pleins wagons. C’est la grosse fiesta pour eux, pas pour les gugusses qui se font hacher menu au Chemin des Dames… Au moment de la fin de la guerre, le matériel a évolué, et la boutique produit pas mal de sorte de moteurs, dont un qui va sauver en partie son avenir, le M2 B15, bicylindre à plat refroidi par air de 494 cm3 , vous voyez où on va arriver ???. La moto, un moyen de transport pour les gens peu fortunés à l’époque, va se développer de façon spectaculaire dans les années 20, accommodée à toutes sauces : sport, tourisme, tout-terrains, side-cars, etc…Ce qui permettra à BMW de sortir la tête de l’eau en cette période difficile. Et pourtant, il suffit de regarder une BM de ces années pour deviner que ces engins ne peuvent pas rouler à une vitesse démoniaque, mais ce n’était pas non plus le but recherché en priorité. Quoique… Nous y reviendrons. Mais une chose est à noter : dès le départ, le concept est bon, puisqu’en une centaine d’année ou presque, il ne bougera pratiquement pas. Les performances non plus d’ailleurs !!! La Bavaroise de moteur est conservatrice. Ce qui incite à penser que ses clients aussi, ou qu’ils viennent à la marque sur le tard. Qui a dit « moto de vieux » ??? Ce sont des motos qui sont étudiées, pas comme les Japonaises, dont les ingénieurs aux yeux bridés copient tout ce qui roule, vole ou navigue ! M’enfin, à leur décharge, ils n’ont pas copié BM, alors que penser ? BM fabrique des motos, et des voitures aussi, mais dont les propriétaires ont, soit un compte en banque à provision respectable, ou du djeun’s à casquette crocodilesque et poches vides. Mais nous resterons pour aujourd’hui sur l’activité deux-roues du constructeur Munichois. Au début de ce siècle, donc, la BMW (prononcez BMV, et pas W, sinon, vous passez pour le dernier des nazes sur le green de golf, quoi ! Un peu de tenue, alors !!) construit des moteurs d’avions, et les affaires ne marchent pas trop mal. En termes de fiabilité, les clients ne se plaignent pas, (de toutes façons, une fois l’avion par terre, ils ont un peu de mal à se faire entendre !) et plus les moteurs évoluent, plus la firme excelle dans l’art de rendre ceux-ci encore plus puissants. La première guerre mondiale va être un tremplin, pour elle comme pour d’autres, et pendant deux années pleines, les moteurs sortiront à plein rendement de ses chaînes de montage. Ils iront jusqu’à fabriquer du moulbifs pour les Zeppelin de sinistre mémoire. A la fin de la guerre, l’Allemagne est soumise à une terrible vengeance de la part des gagnants du conflit. Elle doit rembourser d’énormes dommages de guerre, et la population va subir de plein fouet les mesures drastiques imposées par les autres états. Pendant des années, il lui sera interdit de fabriquer des avions, bateaux et en règle générale, tous types de matériels pouvant être potentiellement (et facilement !) transformé en matos militaire. En tout cas, la Bayerische Motoren Werke fait la tronche. Elle qui prospérait avant (sous un autre nom, rappelez-vous !) et pendant la première guerre mondiale est maintenant au bord du gouffre, elle a produit des moteurs et les a vendu à l’Etat qui est aujourd’hui ruiné, et qui n’a pas payé, évidement ! C’est alors qu’un des dirigeants de l’époque a l’idée de fabriquer de la moto (grâce à un petit bicylindre qui traînait sous un établi !) pour pouvoir survivre. Après tout, il y a un moteur, et le moteur, ça les connaît. En 1923, pour le salon de Berlin et Paris, la moto est prête. Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître : la R32 est née, et bien née, puisque, quatre-vingt ans après, le concept restera inchangé : un cadre porteur, un Bicylindre flat twin (Flat : à plat, Twin : jumeaux, ), boite de vitesses intégrée, transmission à cardan et fiabilité optimum. Ca, c’est facile à obtenir, la fiabilité, en faisant un moteur qui ne tourne pas vite, on ne prend pas de risque. De même, lorsque l’on fait une moto qui ne va pas vite à cause de son moteur, on n’est pas obligé de faire de suspensions à l’arrière, et puis pas obligé de faire des super-freins non plus, donc, tout bénéf’ !! Par contre, vu ce qui roule à l’époque, on peut faire mieux sans forcer, alors, on le fait chez BMW. La marque bavaroise fera tout, toujours, pour rester devant, en terme de production de qualité. Chez eux, plus qu’un besoin, c’est une façon de créer et entretenir une image de marque forte, par contre, dans les bureaux d’études, c’est un peu le souk ! Quand on innove, il faut essayer, et c’est là que ça se gâte ! Quand on teste des solutions techniques hardies, on peut s’attendre à des déboires. Et ils sont nombreux, car les ingénieurs forcent un peu sur le schnapps, à cette époque, pour pallier au manque de chauffage qui leur scie les doigts au ras de la base. Pour résumer, ils choppent dans la rue un passant, lui font miroiter la grosse somme pour essayer une nouvelle bécane, et vont jusqu’aux menaces physiques si le type est réticent. Lorsque l’inconscient grimpe sur la machine, on le baptise vite fait à la mode de chez eux (25 cl de gnôle à 80° avalée cul-sec !!!) des fois qu’il n’en revienne pas ou pas en entier, et on démarre en poussant. Méthode qui a des limites, un ingénieur restant coincé par sa cravate derrière la meule pourrait facilement vous en persuader, car après 25 kilomètres effectués tambour battant pour cause d’accélérateur bloqué, il fumait un peu des genoux et des pieds! Lorsqu’on le releva, il se dépêcha d’étrangler le pilote de la moto, et d’inventer le rétroviseur pour que l’on puisse voir un peu derrière ce qui se passe, et c’est ça qui fait la force de BM : d’un problème on passe à une solution ! En 1934, intervient une mesure importante pour le constructeur Munichois : la séparation de ses diverses activités, jusque là groupées sur un seul et même site. Désormais, on spécialisera chaque usine, une pour les moteurs d’avions, une pour les voitures, et une pour les motos, comme ça, terminé les petits problèmes du genre : « ouais, on m’a piqué mon moteur de moto pour faire voler un petit avion, pis ça marche pas bien ! » retardant par là-même l’invention de l’ULM, mais tant pis pour eux. Par contre, l’hyperspécialisation des usines va permettre de se consacrer à l’étude de chaque modèle de façon très poussée, et aussi à l’étude de son prix de vente. Pour ça c’est simple, on choppe un ouvrier dans les couloirs menant aux vestiaires (généralement un retardataire !) et on l’enferme dans une pièce sans fenêtre, et isolée acoustiquement, et là, un commercial agressif (qui s’appelle Pléonasme, de son nom de famille) lui assène le prix de la moto en pleine poire. Si le gars s’écroule victime d’une crise cardiaque, on baisse le prix de quelques pour cent, et on recommence au prochain changement de quart. Tant que les types meurent de saisissement, on continue… Et lorsqu’enfin, ils ne tombent plus comme des mouches sous l’effet d’une bombe de Baygon jaune, on majore le prix de 10 pour cent, parce qu’il faut pas charrier quand même ! C’est pour ça qu’à l’époque, le chômage n’existe pas. Entre les essais à hauts risques et les calibrages de prix, la main d’œuvre est demandée à l’usine. La gamme s’est étoffée, et l’on compte trois catégories de motos disponibles : 200, 400, et 750 cm3. Il faut aussi signaler qu’à cette époque, BMW court après des records sportifs. J’en vois qui sourient, les motos BM n’ont pas une image très fortes en terme de vitesse pure et de record, et pourtant, Ernst Henne va en signer un au guidon d’une 500 carénée, à 279, 503 KM/H, sur l’autoroute près de Francfort . Comme quoi, si Sarko et Heitz étaient nés plus tôt, ils auraient pû le gauler avec un bon radar à pédales, mais feignasse comme on les connaît, ces deux-là… Bref, à l’issue du GP d’Allemagne, BMW affiche carton plein en catégorie 500 et 1000, pis en side-cars, aussi. Comme quoi, les poumonesques BM d’aujourd’hui feraient bien de prendre un peu l’exemple de leurs ancêtres, qui ne ménageaient pas leurs bielles pour se démarquer de la concurrence, et redorer un peu l’image trop sage qu’elles ont aujourd’hui. Oui, oui, je sais ce que vont dire certains proprios de guimauves de Bavière, « viens donc par là avec ta tondeuse, on va te montrer comment ça marche une BM » ben justement, y a pas longtemps, j’ai traîné avec deux engins d’outre-rhin, c’est pas pour ça que j’en achèterais une ! Et pis Honda jardin, je veux bien, mais BM fabriquait des tracteurs, alors, y a pas de quoi la ramener, hein. Pis là, j’ai les preuves (une photo de pub d’époque). Nous arrivons à la période la plus noire de l’Histoire Nous passerons ces années sous silence, et nous nous retrouvons en 1945. L’Allemagne nazie est vaincue, les forces d’occupations, qui sont au nombre de quatre, aident de leur mieux la population restante à reconstruire le pays complètement ravagé. Sauf le ministre des finances américain Henry Morgenthau, qui verrait bien les Allemands revenir à l’âge de pierre. Heureusement pour eux, il n’en sera pas ainsi, et BMW survivra en fabriquant des ustensiles ménagers : casseroles, plaques de four, fouets de cuisine, bicyclettes, machines agricoles (voyez, c’est pas du mytho, hein !) Un homme va permettre à BM de renaître dans tout ce chaos. Georg Meier. Pour l’instant, c’est le chef des vigiles des usines BMW d’Allach, mais en 1939, il a gagné pour BM, le Tourist Trophy de l’île de Man et il est connu dans le milieu de la moto. Il va alors insister lourdement auprès des autorités d’occupation pour que l’on reprenne l’activité moto et son aura intacte de pilote va l’aider dans cette démarche. On recommence donc à fabriquer des motos, d’abord de façon modeste avec la R24 de 250 cm3, présentée au salon de Genève en 1948. Fin 1949, 9459 exemplaires auront été fabriqués. Puis en 1950, les autorités d’occupation suppriment le plafonnement de la cylindrée de 250 cc qui était de mise jusque là, ce qui permet à l’usine de sortir la R51 de 500cc, qui était dans les cartons du bureau d’étude depuis un bon moment déjà. Puis viendra la R 67, 600cc puis la sport R 68. En 1954, la production globale de motos atteint 29 700 , et cette croissance ne se démentira pas . Pendant des années, BMW vendra une partie de sa production aux autorités policières de divers pays dans le monde. Rappelez-vous nos motards des années 60/70, que l’on surnommait les anges de la route à l’époque, sur leur BM noire avec les clignotants aux bouts du guidon…Maintenant, leurs surnoms, comme leurs machines, ont évolué, mais ça n’a plus rien de céleste. Autre temps, autres mœurs… En 1983, BMW lance sur le marché une nouvelle génération de moto, avec la K 100, quatre cylindres à refroidissement liquide, gestion électronique de l’injection, et deux ans plus tard, la K 75 à moteur trois cylindres. Fin 1986, la R 80GS et la R 100 GS viennent compléter la gamme. La caractéristique principale de ces motos est une double articulation de la fourche AV brevetée et baptisée Paralever. Comme de coutume, on a procédé à des essais un peu empiriques, et un nombre impressionnant de pilotes sont encore à l’hôpital au moment de la sortie du modèle. Mais ça n’empêche pas un beau succès commercial, et depuis, BM nous abreuve de motos de plus en plus techniques (ABS, selle chauffante, rétros électriques, et selle passager format timbre poste sur certains modèles customs) et l’on peut penser qu’un tel succès n’est pas près de se démentir. N’empêche que je les remercie bien bas pour avoir su fabriquer une race de pilotes que je n’envie pas forcément, mais c’est tant pis pour eux, paralysés le plus souvent du bras gauche et des cervicales, surtout lorsque l’on attend une réponse au salut que l’on vient de leur adresser, et à la poche portefeuille déformée par l’épaisseur du chéquier ou de la liasse de biftons à chaque fois qu’ils laissent leur bécane à l’atelier. Je n’en fais pas une généralité, mais force est de constater qu’un pov’ BMiste aura plutôt l’air d’avoir avalé un parapluie ou un manche à balai, tellement ils ont l’air raide sur leur mou de veau. Raide sur du mou, encore un paradoxe qui ne devrait pas plaire à Pouchoutou ou Cepe, car eux sont des vrais motards et les représentants actifs de la marque sur Motoplanète, et que je dissocie du reste des faux motards circulant sur ces trapanelles teutonnes (On se rattrape comme on peut !). Et pis Dany et Jean, qui ne sont pas encore inscrit sur MP, qui sont, si vous avez parcouru l’histoire de notre dernière sortie en troupeau, les parents d’une certaine SDS accoquinée à un des pire pilote que je connaisse … (Et pourtant !) Si vous avez survécu à cette prose, vous n’ignorez plus grand-chose de BMW motorräd, une des marques les plus anciennes et les plus représentatives de notre petit monde du deux-roues. Pardon pour ma mauvaise foi, (et encore, j'ai pas du tout poussé)mais je pense que je vais en faire une marque de fabrique, si ce n’est déjà fait…
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Tzr boy.....ton com date d il y a 10 ans.......J ai un k 1300 R.....et je peux te dire que je suis physiquement très affute.....va essayer la nouvelle GS et tu risques de transpirer un peu.....quant a la politique des options c est la même pratique qu en auto......Et pour finir je viens de faire tous les grands cols des Alpes et c est 80 % de BMW......et ça envoie bien comme il faut......c est fini les bedonnants !!!
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Mouais la SuperT ou la Vmax (YZ en TT) ne sont quand mème pas des bècanes de pauvres!!
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BMW auto sort depuis des décennies des modèles qui font envie à bon nombre d'entre nous, motards inclus, même s'ils ont souvent souffert d'une image de voitures pour frimeurs ou arrivistes par rapport à Mercedes notamment. Les bécanes BMW, elles, jouissent d'une toute autre image beaucoup moins fun, celle de motos destinées à des quinquas bedonnants portés sur le confort et pas très regardant niveau prix, ce qui tombe plutôt bien. Faut dire qu'à part une S 1000 R très inspirée des standards japonais et donc quelque part réussie, on s'aperçoit que cette marque poursuit dans cette politique de motos pour vieux aisés, ce qui a un sens bien entendu d'un point de vue commercial, mais qui les réduit à un segment quand les bagnoles BMW en offrent pour tout le monde. Etre élitiste et généraliste à la fois est certes contradictoire mais en soignant un peu le design et en arrêtant cette politique d'options à la pelle, BMW trouverait peut être grâce aux yeux de ceux qui roulent en japonaises et qui trouvent chez les 4 grands tout ce dont ils ont besoin.
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Mon Dieu !!! BIKI !!! tu fais ton coming out ?????? hihihihihi

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