Paris se lance dans la vidéo-verbalisation

La préfecure de police de Paris lance officiellement mardi 2 avril 2013 la verbalisation par contrôle vidéo (pour notre sécurité, faut-il le préciser ?) grâce au réseau de 1100 caméras de " vidéo-protection " (sic) qui quadrillent la capitale. Attention : ceci n'est pas un poisson d'avril !

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Sécurité routière

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La préfecure de police de Paris lance officiellement mardi 2 avril 2013 la verbalisation par contrôle vidéo (pour notre sécurité, faut-il le préciser ?) grâce au réseau de 1100 caméras de "vidéo-protection" (sic) qui quadrillent la capitale. Attention : ceci n'est pas un poisson d'avril !

Cette expérimentation - qui pourra déboucher sur une "éventuelle montée en puissance progressive à l'été 2013" - poursuit un double objectif : d'abord faire baisser le nombre de blessés et de morts dans la capitale, "notamment au niveau des conducteurs de deux-roues motorisés ou non", et ensuite "fluidifier la circulation", explique le commandant Bruno Bouaziz de la Direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC).

Pinot à Paris, Pinod à Rennes

Concrètement, Pinot le Parisien s'installe derrière son écran dans la salle de vidéo-verbalisation de la DOPC pour manipuler à distance les caméras installées sur la voie publique. Après avoir constaté une infraction, il zoome sur la plaque d'immatriculation, fait une chouette photo souvenir et procède à la verbalisation "par le biais d'internet".

L'accidentologie routière à Paris

Selon la préfecture de police de Paris, moins de 7000 accidents ont eu lieu dans la capitale en 2012, soit une baisse de -3,6% par rapport à 2011. Le nombre de blessés est passé sous la barre des 8000 (-5%) tandis que celui des tués s'est établi à 39 (-23%, soit 12 morts de moins qu'en 2011).

Mais loin de l'encourager à nous lâcher un peu la grappe, "ces bons résultats incitent la préfecture de police à prendre de nouvelles initiatives et en particulier à recourir à des procédures encore plus rapides et efficaces pour veiller au respect du code de la route", explique la préfecture qui a ainsi décidé d'expérimenter à compter du 2 avril 2013 un dispositif de constatation des infractions au code de la route par vidéo-verbalisation, sans interpellation du conducteur.

Quelques minutes plus tard, Pinod le Rennais du Centre national de traitement des infractions identifie le propriétaire, édite un procès-verbal et adresse l'avis de contravention au titulaire de la carte grise ("mais sans retrait de point", précise le lieutenant Fabien Berga). "A l'heure actuelle on table sur une centaine d'infractions constatées par jour, 50 le matin et 50 le soir", calcule la DOPC.

Moto-Net.Com invite donc ses lecteurs - qui, comme chacun sait, ont un peu plus de chance que les autres - à redoubler de vigilance en empruntant les axes suivants, cibles privilégiées des vidéo-flics parisiens durant cette expérimentation :

Franchissement de feux rouges