A contre-courant des roadsters actuels toujours plus affûtés et performants, la Ducati GT1000 Touring et la Triumph Bonneville, nos héroïnes du jour, proposent une approche décalée de la moto en puisant dans le passé pour nous faire rêver aujourd'hui !
La Triumph Bonneville et la Ducati GT 1000 ne sortent pas directement des services marketing des deux constructeurs européens : elles constituent au contraire de véritables hommages au passé des deux marques.
Pensez donc : la Bonneville, "Bonnie" pour les intimes, souffle cette année ses 50 bougies. Et si elle s'est considérablement modernisée avec le temps, notamment cette ultime version présentée au printemps, l'anglaise conserve bien son style !
La Ducati, quant à elle, s'inspire de la GT 750 dévoilée à la fin des années 60 mais commercialisée en 1971 : ce modèle marqua un tournant pour le constructeur de Bologne, puisque ce fut la première moto de la marque à adopter le fameux bicylindre en L à 90°.
La vague rétro
En 2001, à peu près en même temps que Kawasaki et sa W 650, Triumph participe au retour des machines dites "rétros" en lançant sa nouvelle gamme "Modern Classic".
Ces machines s'inspirent du passé de la marque en revenant à un bicylindre parallèle refroidi par air : à l'époque, seuls des 3 et des 4-cylindres figuraient au catalogue du constructeur d'Hinckley. Et c'est ainsi que la Bonneville renaît de ses cendres, 42 ans après ses débuts !
Depuis sa résurrection, la Bonnie a évolué par petites touches en passant notamment de 790 à 865 cc et en adoptant l'injection électronique. Mais ce nouveau millésime dévoilé au printemps 2009 connaît d'importantes modifications...
Jante avant de 17 pouces au lieu de 19, roues à bâtons, nouveau guidon, nouveau freinage, boucle arrière de cadre renforcée, selle rabaissée... Autant d'éléments visant à accroître sa polyvalence et ses aptitudes utilitaires.
De plus, la Bonneville que nous a confiée Triumph France pour cet essai est très largement accessoirisée, avec plus de 1 600 € d'options qui la rendent particulièrement attrayante ! On trouve ainsi une selle monoplace, des rétroviseurs d'embouts de guidon, une ligne 2-en-1 titane siglée Arrow, une protection de réservoir, etc.
Ducat' aussi se la joue "vintage"
Tandis que Kawasaki abandonnait le marché des néo-rétros en retirant sa W 650, Ducati y venait en 2005 avec une gamme intitulée "SportClassic".
Un an après, le constructeur de Bologne levait le voile sur la GT 1000, un roadster aux lignes nostalgiques mais avec des organes bien modernes. On reconnaît donc le twin 1000 DS refroidi par air et huile de la Monster 1000 de l'époque, ainsi que de nombreux éléments de la partie cycle communs à d'autres modèles de la marque, comme la fourche et les freins.
La GT 1000 que nous a prêtée Ducati France pour cet essai est dans sa version Touring facturée 735 € de plus : elle est équipée d'un grand pare-brise et d'un large porte-bagages chromé pour renforcer ses aptitudes au voyage.
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CONDITIONS ET PARCOURS | ||
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POINTS FORTS DUCATI GT 1000 TOURING | ||
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POINTS FORTS TRIUMPH NOUV. BONNEVILLE | ||
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POINTS FAIBLES DUCATI GT 1000 TOURING | ||
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POINTS FAIBLES TRIUMPH NOUV. BONNEVILLE | ||
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