Trail routier, gros supermotard, routière sportive ? La Triumph Tiger 1050 se fiche bien des étiquettes qu'on peut lui coller sur le dos. Elle, ce qu'elle aime, c'est rouler, un point c'est tout ! Nous l'avons donc essayée sur 2500 km : compte rendu.
Avec ses pneus fins et ses grandes jantes à rayons, la Triumph Tiger 955 revendiquait encore quelques aptitudes pour les balades hors bitume. Mais compte tenu de son poids important, le constructeur britannique a dû se rendre à l'évidence : bien peu de propriétaires de Tiger s'aventuraient sur la terre.
Triumph en a pris acte en dévoilant la déclinaison de son fabuleux 3-cylindres de 1050 cc fin 2006. Avec son moteur de roadster, ses éléments de sportive et son look de routière, la nouvelle Tiger 1050 mêle savamment les genres pour mieux brouiller... les pistes, justement !
Adieu les tétines !
D'une certaine manière, la nouvelle Tiger est aux trails ce que les SUV sont aux 4x4 : elle en garde l'assise haute, la position naturelle et le gabarit valorisant, mais se voit dotée d'accessoires purement destinés à la route et même à l'arsouille.
Jugez plutôt : étriers de frein avant radiaux, bras oscillant renforcé, fourche inversée entièrement réglable et surtout jantes de 17 pouces de dimensions standard pouvant accueillir les montes pneumatiques les plus sportives, etc. La nouvelle Tiger n'a - presque ! - rien à envier aux dernières hypersports.
Cette 1050 se veut donc joueuse mais pas autant qu'un supermotard en raison de son poids conséquent. Elle entend également ménager un bon confort et une protection honnête pour le pilote comme pour son passager.
Inclassable Tiger...
Tout cela se ressent dans ses lignes qui mêlent assez harmonieusement sportivité, classe et fonctionnalité. La tête de fourche avec ses doubles optiques acérées est plus agressive que par le passé. Cette Tiger 1050 évoque en fait plus un roadster sportif haut sur patte qu'un trail classique.
La robe orange de notre moto d'essai lui sied particulièrement bien. Les autres coloris (blanc et noir reconduits en 2010, contrairement à l'orange malheureusement !) sont bien plus discrets mais subtilement rehaussés par la fourche anodisée or du plus bel effet. On regrette simplement de ne pas retrouver le splendide monobras pourtant présent sur la Speed Triple et la Sprint ST.
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