Équipés comme des motos de course, les roadsters ultra sportifs atteignent des sommets en termes de performances pures. La preuve avec ce Duel MNC opposant deux motos européennes qui envoient de l'R : Aprilia Tuono V4 R APRC et Triumph Speed Triple R !
Pour le motard friand d'arsouilles, devoir choisir entre la Tuono V4R APRC et la Speed Triple R, c'est comme d'avoir à départager Novak Djokovic et Rafael Nadal lorsqu'on est passionné de tennis : un vrai casse-tête ! Car dans les deux cas, il s'agit d'athlètes évoluant au top de leur catégorie, la crème de la crème...
Récemment débarquées dans le cercle très fermé des roadsters ultra-sportifs (lire notre Présentation de la Tuono V4 R et notre Essai de la Speed Triple R), l'Aprilia et la Triumph concentrent tout leur savoir-faire de constructeurs italien et britannique. Avec un seul et même but : combler les amateurs de belles pièces et de grosses sensations !
Pour faire simple, la Tuono V4 R - depuis peu uniquement disponible avec le pack d'aides électronique APRC (lire MNC du 5 juin 2012) - est une RSV4 déshabillée et légèrement "dégonflée" (lire notamment notre Essai de la RSV4 Factory APRC). A peine assagi, son V4 crache 167,3 ch en Full et se place au sommet de sa catégorie en termes de puissance (tous les détails sur le moteur, la partie cycle et l'équipement de l'Aprilia et de la Triumph dans notre Point technique en pages suivantes).
Les motards les plus attentifs et les mieux informés - en clair, les lecteurs de Moto-Net.Com ! - rétorqueront que sur ce point, feu la B-King et la K1300R font encore plus fort : respectivement 183,5 ch et 173 ch pour les 4-cylindres Suzuki et BMW. Sauf que la catapulte japonaise et la redoutable allemande ne jouent franchement pas dans la même cour et ne s'adressent pas au même public...
Malgré sa cavalerie plus modeste (135 ch, soit 32,3 de moins que l'Aprilia), la Speed Triple R n'a pas à rougir face au "roadster de Max Biaggi" : son 3-cylindres pète le feu et concilie brillamment agrément et performances ! Un "must" qui a sa place au panthéon des mécaniques d'exception et dont les améliorations constantes forcent le respect envers les motoristes anglais. Là encore, rendez-vous en pages suivantes pour découvrir tous ses secrets.
Inchangé sur cette version "coursifiée" de la Speed Triple standard, ce moteur de 1050 cc prend place dans une partie cycle méchamment optimisée : la Speed Triple R se dote notamment de suspensions Öhlins "ki-déchirent", de freins Brembo - encore ! - plus puissants et de splendides jantes en alu forgé.
Et pour accroître le potentiel séduction déjà redoutable de son roadster vedette - plus de 70 000 ventes depuis 1994 -, Triumph a renforcé son côté "Racing" grâce à l'ajout de quelques touches de rouge (boucle arrière, liserés de jantes) et surtout de pièces en carbone (protection de fourche, de réservoir et de radiateur). Mais attention : pas du carbone en fibres de "plastoc" comme on en trouve au rayon "Kéké" chez Norauto !
Non, la Speed Triple R fait appel au même fournisseur que Lamborghini pour sa Gallardo Superleggera, ou Audi pour sa R8 ! A ces éléments d'une qualité irréprochable s'ajoutent un splendide guidon à diamètre variable signé Neken, le spécialiste français (oui, monsieur, français !) en la matière. A l'heure où les grosses entreprises tricolores délocalisent en Asie avec la bénédiction de l'État, cette touche de "made in France" flatte la fibre cocardière du motard français !
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CONDITIONS ET PARCOURS | ||
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POINTS FORTS APRILIA TUONO V4 R APRC | ||
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POINTS FORTS TRIUMPH SPEED TRIPLE R | ||
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POINTS FAIBLES APRILIA TUONO V4 R APRC | ||
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POINTS FAIBLES TRIUMPH SPEED TRIPLE R | ||
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