La FFMC 39 organise vendredi 8 mars 2019 une réunion consacrée au grand débat national lancé par le président de la République en réponse au mouvement de contestation des Gilets jaunes. Explications.
Plusieurs thèmes chers aux motards et aux automobilistes (radars automatiques, 80 km/h, prix des autoroutes, restrictions de circulation...) se sont déjà invités dans le grand débat national, mais l'antenne du Jura de la Fédération française des motards en colère (FFMC 39) entend bien faire entendre la voix spécifique des motards.
Même si elle "ne croit pas trop au remède du grand débat national", la FFMC 39 organise une "réunion du grand débat consacrée à la mobilité, la liberté et la sécurité routière". Pour éviter que "d'autres disent et décident pour nous", ce grand débat sera "ouvert aux motards, adhérents ou pas de la FFMC, comme à tous les citoyens". Rendez-vous vendredi 8 mars 2019 à 20 heures à la salle du Puits-Salé à Lons-le-Saunier (39).
L'antenne jurassienne s'appuie sur la position de la FFMC au plan national, qui n'est "pas dupe de ce grand débat national" dans la mesure où elle propose "depuis 39 ans des solutions concrètes qu’elle met en place et dont elle démontre l’efficacité, sans pour autant être écoutée".
Partant du principe que "même si personne ne croit au Père Noël, on trouve quand même des cadeaux sous les sapins", l'association de défense des motards profite du grand débat pour rappeler ses positions et proposer à ses sympathisants de suivre la démarche. Elle rappelle que "les enjeux de la transition écolo-énergétique et de la sécurité routière doivent être partagés selon le principe que pour qu'une règle soit acceptée elle doit être acceptable" et souhaite attirer l’attention de l'Etat sur les restrictions de circulation (ZCR, ZFE, ZBE), l'abaissement à 80 km/h, les réglementations "aussi tatillonnes qu'imbéciles imposées aux motards", l'état du réseau routier, la formation en milieu scolaire et dans le cadre du permis de conduire et une fiscalité non-pénalisante pour les plus démunis".
"La FFMC connaît depuis 39 ans ce que découvrent les gilets jaunes", poursuit l'association : "contraintes, contrôles, obligations, interdictions et toujours moins de services"...
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