Dans une lettre ouverte publiée hier, 31 présidents de départements menés par l'ancien ministre de la fonction publique de François Fillon, le centriste François Sauvadet (UDI, Côte d'Or), s'engagent pour demander au gouvernement d'Edouard Philippe "une application différenciée de la limitation de vitesse à 80 km/h".
La mobilisation ne faiblit pas contre la baisse de la vitesse à 80 km/h : outre les sénateurs, les députés et les associations comme la FFMC et 40 millions d'automobilistes, 31 présidents de départements emmenés par François Sauvadet (ci-dessus en pleine dégustation au Salon de l'agriculture) demandent au gouvernement de remanier ce projet majoritairement rejeté par les Français.
Dans leur lettre ouverte, les 30 signataires (voir ci-dessous) rappellent que "selon les chiffres compilés par l’association 40 millions d’automobilistes, la baisse de la limitation de vitesse n’a pas permis de réduire la mortalité routière" sur les tronçons de l'expérimentation (13 km sur la RN 57 entre Vesoul et Rioz, 55 km sur la RN 151 entre Auxerre et La Charité-sur-Loire et 18 km sur la RN 7 entre Crozes et Hermitage-Valence).
"Les habitants des territoires ruraux sont directement impactés par cette mesure, la voiture constituant souvent le seul moyen de transport de proximité", soulignent les élus provenant majoritairement de départements ruraux : "l'application généralisée et indifférenciée de cette nouvelle règle engendre inévitablement une incompréhension de la part des automobilistes" (et des motards, NDLR !)
"C’est pourquoi les présidents des départements soussignés demandent au gouvernement de renoncer au projet d’abaissement global de la limitation de vitesse de 90 à 80 km/h sur les routes du réseau secondaire et de privilégier des solutions pragmatiques, au cas par cas, en concertation avec les départements sur les tronçons les plus accidentogènes", tout comme le prévoit la proposition de loi déposée par .Jérôme Nury à l'Assemblée nationale.
"Le gouvernement peut revenir sur la généralisation de la baisse de la limitation de vitesse à 80 km/h sur le réseau routier secondaire, ça ne coûte rien et ça peut être mis en place rapidement", précise de son côté François Sauvadet : "Edouard Philippe peut engager la négociation avec les présidents de département pour déterminer sur quels tronçons on pourrait abaisser la limitation de vitesse. Je suis pour ma part disponible pour travailler en intelligence avec les services de l’Etat et faire du cas par cas, au plus près des réalités du terrain".
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