Le combat des parlementaires contre le gouvernement se poursuit : "devant l’obstination du premier ministre et le mutisme du président de la République, le Conseil d’Etat tranchera !", préviennent deux sénateurs (LR) de la Vienne qui, comme leurs collègues de l'Assemblée nationale, attaquent le décret sur les 80 km/h devant la plus haute juridiction administrative...
Parallèlement au recours mené par leurs collègues de l’Assemblée nationale, les sénateurs républicains de la Vienne Alain Fouché (ci-dessus à droite avec Daniel Quéro, président de 40 millions d'automobilistes) et Yves Bouloux attaquent le décret sur les 80 km/h devant le Conseil d’État en dénonçant "l’obstination du premier ministre" et le "mutisme du président de la République"... Bonne ambiance au sommet de l'Etat !
A l'image de nombreux députés de tous bords (y compris le macroniste Denis Masséglia, seul courageux parmi les En Marche), les sénateurs Alain Fouché (lire également MNC du 12 janvier 2016) et Yves Bouloux ne décolèrent pas contre cette "mesure injuste instaurée sans aucune concertation avec les territoires et passant outre le Parlement".
Ils ont donc déposé un recours devant le Conseil d’Etat, suite à la publication au Journal officiel du décret instaurant la limitation à 80 km/h sur les routes sans séparateur central.
L’antenne de la Fédération française des motards en colère de la Vienne (FFMC 86) leur a par ailleurs remis vendredi "plusieurs centaines de pétitions à l’attention du premier ministre, à travers laquelle ils dénoncent la mesure et demandent son abrogation ainsi qu’une concertation sur ces sujets", indiquent les élus du Poitou (pardon, de la Nouvelle Aquitaine).
"C'en est assez de la politique du tout répressif !", s'étranglent les deux vénérables sénateurs en rappelant "qu’aucune étude n’a rendu de conclusions favorables suite à l’expérimentation de la mesure", que "les accidents dénombrés dans les zones test ont été plus importants", que "le coût des panneaux et son financement par les départements, déjà asphyxiés, n’a pas été chiffré ni anticipé" et enfin que "plusieurs ministres dont celui de l’intérieur, Gérard Collomb, sont en désaccord".
On se souvient en effet que le sémillant ex-maire de Lyon, qui vient de fêter ses 71 printemps, n’avait pas osé faire son coming out contre les 80 km/h qu’il réprouve intérieurement, se contentant d’un lâche et hypocrite "joker" alors qu'il était récemment interrogé sur le bien-fondé cette mesure...
A suivre naturellement de très près sur MNC : restez connectés !
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