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MOTOGP - SEPANG (17 SUR 18)
Paris, le 26 octobre 2015

Déclarations et analyse du GP de Malaisie MotoGP

Déclarations et analyse du GP de Malaisie MotoGP

Après chaque course Moto GP, retrouvez les déclarations des principaux pilotes de la catégorie reine et l'analyse de leurs succès (et de leurs échecs) par la rédaction de Moto-Net.Com. Débriefing du Grand Prix de Malaisie 2015 à Sepang.

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Déclarations et analyse du GP de Malaisie 2015

Dani Pedrosa, Honda-Repsol Factory (1er en qualifs et 1er en course) : "La course a été très dure physiquement, il faisait très chaud et c'est un tracé très exigeant. La moto de cette année bouge beaucoup et il faut donc fournir un effort physique important puis essayer de respirer sur les lignes droites. Nous avons eu un bon rythme tout le week-end et nous avons fait un très bon travail pour remporter la course. Je suis très content pour l'équipe et pour tous ceux qui me soutiennent".

"J'ai eu l'opportunité de voir les images (de l'accrochage Rossi-Marquez, NDLR) et ce n'est pas bon. Ce n'est pas bon pour nous, pour le championnat, pour Valentino, Marc, Jorge ou moi, même si je ne suis pas impliqué. Ce n'est pas bien à ce moment tardif du championnat. La bataille s'est intensifiée depuis la conférence de presse et les essais libres pour devenir un vrai combat en piste, très tôt. Valentino voulait essayer de reprendre Jorge, mais Marc voulait rester en course pour le podium car c'est un combattant".

"L'action de Valentino d'élargir pour mettre la pression sur Marc est correcte. La vitesse est très faible à cet endroit et Marc avait arrêté d'accélérer : il avait compris. Seulement après, j'ai aperçu la jambe de Valentino bouger, je n'en comprends pas les raisons et, surtout, pourquoi Marc chute à ce moment-là. J'aimerais comprendre, revoir les images et que Valentino s'en explique".

"Par le passé, dans ce genre de situation, Valentino a toujours dit "Oh, c'est la course et il faut se battre". Et maintenant, il tend à revenir sur ses propos... La pression du championnat est présente, bien entendu. Mais nous devrions en tirer des leçons. Je n'ai jamais été sacré champion (en MotoGP, NDLR) et je respecte énormément Valentino, Marc et Jorge car ils l'ont été. Mais le titre n'en est que meilleur quand on le gagne parce qu'on est justement le plus fort".

L'analyse Moto-Net.Com : Pauvre Dani Pedrosa... A l'arrivée du Grand Prix de Malaisie 2015, sa performance exceptionnelle est quasiment passée inaperçue, éclipsée par l'accrochage "Rossi-Marquez" et ses multiples conséquences fâcheuses...

Et pourtant, Dani signe rien de moins que sa plus belle course de l'année en s'imposant en solitaire sur piste sèche, pour la première fois depuis le Grand Prix de République tchèque 2014 ! Auteur d'une pole canon - 7 dixièmes plus vite que le précédent record à Sepang ! -, le n°26 a su transformer cette vélocité retrouvée en une victoire implacable, sa deuxième cette année après sa démonstration sur le mouillé au GP du Japon.

Déjà vainqueur en Malaisie en 2012 et 2013, le n°26 porte à trois son nombre de victoires à Sepang en catégorie reine et à 51 son total en Grands Prix, toutes catégories confondues. Grâce à ce retour aux avant-postes amorcé par sa deuxième place en Aragon suivie d'une victoire au Japon, l'ibère reprend la quatrième place du championnat à Andrea Iannone, auteur d'un résultat blanc en Malaisie sur problème technique.

Mais malgré la satisfaction légitime d'être de retour aux affaires, Dani ne pouvait dissimuler sa tristesse et sa colère suite au contentieux entre Rossi et Marquez... Lui aussi déçu du comportement du Docteur, qu'il estime coupable d'avoir fui ses responsabilité en boycottant la conférence d'après course, "Pedro" a tenu à rappeler que ces situations devraient être mieux encadrées.

Selon lui, le règlement devrait faire preuve de plus de clarté et de précision concernant les manoeuvres autorisées en course, afin d'éviter les "zones d'ombres" où peuvent se glisser des situations comme celles de dimanche. Dani estime par exemple que la direction devrait attribuer une sanction immédiate à un pilote coupable d'une action litigieuse, comme ce qui se pratique en Formule 1.

"Je le répète depuis des années déjà : nous mettons nos vies en jeu sur des MotoGP, ce sont des motos lourdes et très puissantes", s'insurge le pilote espagnol qui est effectivement souvent monté au créneau à ce sujet. Et le débat d'être relancé sur le - manque de - positionnement souvent critiqué de la plus haute autorité sportive du sport moto, la Fédération internationale de motocyclisme (FIM)...

Jorge Lorenzo, Yamaha-Movistar Factory (4ème en qualifs et 2ème en course) : "Je suis content de ma course car dans ces conditions de fortes chaleurs, il est toujours difficile de se battre jusqu'à la fin. Nous savions que Dani serait très fort, particulièrement dans les phases d'accélération lors desquelles il relève la moto d'une façon incroyable. C'est devenu très compliqué d'accélérer aussi fort que lui lorsque le pneu arrière a commencé à se dégrader et c'est pour cela que je n'ai pas pu suivre son rythme durant la deuxième partie de la course".

"Ce fut une course très exigeante physiquement car il a fait très chaud, beaucoup plus que les jours précédents car la brume est partie. D'ailleurs, j'ai ressenti des vertiges et j'étais très fatigué dans le parc fermé, puis ma vision s'est brouillée sur le podium : j'avais besoin de me reposer et de boire de l'eau pour rester debout et c'est pour cela que j'en suis parti. C'était des conditions vraiment extrêmes donc il a été difficile de finir la course mais je suis content de cette deuxième place".

"Concernant l'accrochage entre Rossi et Marquez, j'ai regardé les images mais j'avais du mal à y croire, cela ne me serait jamais venu à l'esprit de faire quelque chose de la sorte, jamais de ma vie. Dans ce genre de virage, vous êtes sur l'angle maximal et faire ce geste avec la jambe, c'est incroyable. Un contact, c'est une chose. Pousser l'autre moto tout droit en est une autre, regarder l'autre pilote et mettre la jambe pour le faire tomber, c'est inquiétant".

"Je pense que si un autre pilote avait fait exactement la même manœuvre que Valentino, il aurait été beaucoup plus lourdement pénalisé. J'en suis convaincu. Un autre pilote aurait eu au minimum un ride-through (passage au ralenti dans la voie des stands, NDLR), un drapeau noir ou une course de suspension. Mais son nom est très important pour la discipline et sans doute que grâce à cela, il n'a pas eu de points de pénalité au championnat (Rossi a écopé de 3 points sur son permis GP, NDLR). Mais c'est comme ça et je suis déçu, très déçu".

L'analyse Moto-Net.Com : Alors qu'il est le plus grand bénéficiaire de l'incident entre son coéquipier et Marquez - marquer de gros points à Valence sera d'autant plus facile que Rossi y partira dernier -, Jorge Lorenzo est celui qui s'est montré le plus critique... Même Marc Marquez fait preuve de plus de pondération !

Dès la ligne d'arrivée franchie, le majorquin a vidé son sac et déversé un torrent de reproches à l'encontre de son illustre équipier, au point même de se faire recadrer par le boss de Yamaha Racing, Lin Jarvis, qui a fait observer dans la presse que le travail de Lorenzo n'était pas de "juger tout ce qui est arrivé"...

Répétant haut et fort que Valentino Rossi serait "protégé" par la direction de course et les organisateurs en raison de son statut d'icône du sport moto, "Jorgueil" estime très insuffisante - voire injuste - la sanction donnée au n°46. "A cause de lui, Marc ne marque pas de points. Il devrait en être de même pour Valentino", estime-t-il.

Pour étayer ses propos, Jorge Lorenzo rappelle que la FIM l'avait suspendu en 2005 à l'issue du GP du Japon 250 cc, où son pilotage jugé "dangereux et irresponsable" avait notamment entraîné un accrochage dans le dernier tour avec Alex de Angelis. Le majorquin s'était alors vu interdire la participation à la course suivante, le GP de Malaisie...

Dix ans plus tard, le n°99 se rappelle parfaitement de cet épisode et n'admet pas que Rossi n'ait pas au minimum écopé d'un passage par la voie des stands après son action sur Marquez, qu'il juge totalement déplacée et parfaitement délibérée.

Sans vouloir verser d'un côté ou d'un autre, il est vrai que l'absence de réaction immédiate de la part de la direction de course pose débat. Quand on songe que le leader du championnat Moto3, Danny Kent, s'est vu rétrograder de trois places sur la grille simplement parce qu'il avait ralenti durant les essais pour ne pas laisser sa roue à ses rivaux, il faut avouer que la permissivité de la direction de course face au clash "Rossi-Marquez" ne peut que susciter des interrogations...

Quoi qu'il en soit, Lorenzo pense que Rossi a encore une possibilité de remporter le titre à Valence, notamment sur piste mouillée. "Sur le sec, il rencontrera évidemment plus de difficultés en partant dernier", admet le n°99 pour qui, si son rival l'emporte, "ce ne serait pas une façon correcte de gagner le titre au regard de ce qu'il s'est passé aujourd'hui".

"Si cela se produit, ce ne sera pas un beau champion. Il aura gagné le titre lors des premières courses du championnat mais pas sur celle-ci", pense Lorenzo dont plusieurs photos le montrent par ailleurs en train de dépasser sous drapeau jaune, sortis suite à la chute de Loris Baz. Or, dépasser sous drapeau jaune est interdit dans le ou les virage(s) où il sont brandis, sous peine de sanction...

"Je dois voir ces images, mais je ne crois pas que cela représente un risque aussi important que ce qu'a fait Valentino", esquive le majorquin, revenu à 7 points de son coéquipier avant la finale à Valence. "Est-ce vraiment important pour vous ? Si c'est le cas, tant mieux, mais je ne crois pas que cela soit le sujet sur lequel on doive se concentrer pour le moment"...

Valentino Rossi, Yamaha-Movistar Factory (3ème en qualifs et 3ème en course) : "J'ai malheureusement perdu beaucoup de temps avec Marc et j'ai essayé de prendre le virage 14 large pour prendre une meilleure trajectoire et le ralentir parce qu'il ne roulait que pour me poser des problèmes. Malheureusement, il est revenu sur moi et je crois qu'il est tombé à ce moment-là".

"Márquez sait que je ne lui ai pas donné de coup de pied, parce qu'il est très clair sur les images, surtout sur celles de l'hélicoptère, que je ne voulais pas le faire tomber. Je voulais simplement lui faire perdre du temps, sortir de la trajectoire et le ralentir parce que cette fois-ci il jouait "sale", encore bien plus qu'en Australie, non ? Je suis parti large, large, large, j'ai ralenti, nous nous sommes presque arrêtés et je l'ai regardé pour lui dire "Merde, qu'est-ce que tu fous ?".

"Après nous nous sommes touchés et il a touché ma jambe avec la partie droite de son guidon, mon pied a glissé du cale-pied mais si vous regardez l'image de l'hélicoptère, il est clair que Márquez avait déjà chuté quand mon pied a quitté le cale-pied. Je ne voulais donc pas lui donner un coup de pied. C'est dommage parce que dans une course normale nous aurions pu suivre et nous battre avec Jorge...".

"Sa mission a réussi puisqu'il m'a fait perdre le championnat. Pour moi, ma sanction n'est pas bonne parce que je n'avais pas l'intention de le faire tomber, j'ai juste réagi à son comportement. Je ne lui ai pas donné de coup de pied et je ne voulais pas le faire chuter".

"Pour moi c'est injuste parce que je veux simplement me battre pour le championnat avec Jorge et que le meilleur gagne. De cette manière ça n'arrivera pas. Le championnat n'est pas terminé mais cette sanction me coupe une jambe et fait gagner Marquez".

L'analyse Moto-Net.Com : Certes, l'agacement de Valentino Rossi devant l'attitude de Marc Marquez est compréhensible. Qu'il s'énerve et perde patience dans ces conditions est tout simplement humain, d'autant que son rival a effectivement adopté un rythme irrégulier et réalisé des dépassements ultra-agressifs à l'origine de la perte de contact sur Pedrosa et Lorenzo.

Chronométré en 2'00.8 dans son deuxième tour, bouclé derrière Pedrosa, Marquez est en effet remonté en 2'02.003 après s'être fait doubler par Lorenzo, à qui il a par ailleurs offert une résistance étonnamment molle... "Je ne suis pas convaincu qu'il a ré-accéléré comme il aurait pu le faire après avoir élargi à l'entrée de ce virage à droite", estime Randy de Puniet, ancien pilote MotoGP et officiel Suzuki en WSBK...

Doublé par Rossi, le n°93 est ensuite très facilement redescendu en 2'01.360, avant de dépasser l'italien et de boucler deux tours dans les 2'02. Venant de la part d'un pilote capable de réaliser 27 tours dans une fenêtre de quelques dixièmes seulement, une telle inconstance a de quoi surprendre... Cependant, il faut la mettre la mettre en perspective avec le fait qu'il se livrait à une bataille à couteaux tirés avec Rossi.

Au bout de six tours de ce manège hautement stressant - tant une issue "musclée" paraissait clairement inévitable -, Rossi a perdu le contrôle de ses nerfs et a délibérément "tassé" son rival espagnol, les exposant tous deux à un contact aussi viril que risqué... Pour le Docteur, cet ultime avertissement devait mettre fin à leur escarmouche...

Avec tout autre pilote que Marc Marquez, cette intimidation aurait probablement suffi. Mais pas avec le bouillant catalan, dont l'honneur était piqué au vif par les déclarations assassines de Rossi concernant sa supposée aide apportée à Lorenzo en Australie... Aucun des deux pilotes ne cédant un pouce de terrain, le contact tant redouté survint, sans qu'il soit évident d'en déterminer l'exacte chronologie...

Rossi a-t-il volontairement repoussé la Honda du genou gauche, actionnant sans le vouloir le frein avant de la RCV comme l'affirme Marquez pour expliquer sa brutale perte de l'avant ? Ou, comme le défend l'italien, le mouvement perceptible de sa jambe gauche n'était-il qu'un réflexe suite à la touchette causée par Marquez quand il s'est resserré vers la Yamaha ?

A ce stade, difficile de trancher : certains ralentis vidéos valident la première thèse, quand d'autres la contredisent. Tout est affaire de perspectives... Mais au final, il n'en demeure pas moins que la loi du sport a été copieusement bafouée ce dimanche, et ça personne ne peut le nier.

D'autre part, MNC estime que ce type d'actions restent profondément dangereuses, quelles que soient ses causes et les degrés de responsabilités imputables à chacun de ses protagonistes. Valentino Rossi et Marc Marquez ont joué avec le feu, s'exposant à des risques insensés par ego...

On ne peut s'empêcher de trembler en imaginant les blessures, voire pire, qu'aurait pu subir Marquez durant sa chute. Il est dommage que cette idée n'ait pas traversé l'esprit de ces deux immenses champions, surtout sur un circuit comme Sepang où le MotoGP pleure depuis 2011 la mort tragique de Marco Simoncelli...

En définitive, ni l'un ni l'autre ne ressort grandi de cet épisode, d'autant que l'italien comme l'espagnol ne manifestent guère de remords et restent campés sur leurs positions. Ceux qui espéraient des excuses - ou au moins des regrets - et une poignée de mains entre "gentlemen" en seront pour leur frais. Et tant pis pour le sport...

Marc Marquez, Honda-Repsol Factory (2ème en qualifs et abandon sur chute en course) : "J'ai tenté de faire ma course du mieux que j'ai pu en tentant de suivre Jorge. Nous avons commencé à nous battre et je me suis dit que j'allais le suivre pour évaluer son rythme. J'ai vu que j'allais plus vite".

"Quand Rossi m'a doublé la première fois, je l'ai suivi et lorsque je me suis aperçu que je pouvais être plus rapide, j'ai essayé de faire ma course. Bien sûr, j'ai tenté de le doubler et de creuser l'écart, mais nous nous gênions mutuellement. Il n'était pas dans le rythme de la tête et après l'incident, ses temps variaient entre un petit 2'00 et un gros 1'59. Je pense que j'étais bien plus rapide".

"Dans le virage n°14, on voit clairement sur les images qu'il est resté droit sur sa moto, j'ai coupé les gaz légèrement et il m'a regardé à deux reprises. Je me suis demandé ce qui se passait, ce que je devais faire et je suis resté là. Je ne m'attendais pas à ce qu'il sorte sa jambe pour pousser mon guidon et mon frein avant. J'ai perdu l'avant et lorsque je suis tombé, je l'ai vu me regarder encore à deux reprises".

L'analyse Moto-Net.Com : "Pour moi cela n'a pas d'importance que ça soit Valentino ou un autre pilote. Dans ce genre d'incident, vous êtes hors de contrôle. Quand vous êtes un pilote, vous savez ce qui se passe lorsque vous sortez votre jambe pour en pousser un autre", assure Marc Marquez, furieux et déçu du comportement de celui qu'il a longtemps idolâtré...

"Après ce qui s'est passé aujourd'hui, je crois que j'ai changé d'avis le concernant, comme beaucoup de personnes", regrette le champion en titre qui persiste à nier toute intention de nuire à Rossi ou de le ralentir, que ce soit à Sepang ou à Phillip Island la semaine passée. "Je ne sais pas pourquoi ils affirment ça, c'est totalement faux", répète le n°93.

"En foot, ce genre d'actions vaut un carton rouge et le joueur sort du terrain", poursuit Marquez, pourtant pas le dernier à se retrousser les manches pour déclencher ou répondre à une attaque au corps à corps.

Au final, le parallèle "footballistique" du double champion du monde MotoGP fait écho à une crainte exprimée ce matin par un membre de la rédaction de MNC : que la situation dégénère à un tel point que les supporters respectifs du n°46 et du n°93 s'écharpent en tribunes comme de vulgaires hooligans durant un match de foot...

A moins que Valentino Rossi ne décide de mettre sa menace de ne pas participer au GP de Valence le 8 novembre à exécution ? Enfin, beaucoup trouveront regrettable que cet incident éclipse aussi la performance des autres pilotes, notamment celle de Bradley Smith dont la quatrième place constitue son meilleur résultat de l'année sur piste sèche, ou celle de Cal Crutchlow qui termine cinquième malgré des soucis de freins.

Le natif de Coventry termine de belle manière une satisfaisante tournée d'outre-mer (6ème au Japon et 7ème en Australie) après sa saison d'apprentissage décevante sur la RCV LCR. A noter aussi que Crutchlow est allé immédiatement s'excuser auprès d'Andrea Dovizioso, qu'il a fait tomber durant un dépassement mal contrôlé.

"Je tenais sincèrement à présenter mes excuses à Dovi pour l'avoir fait chuter. C'est vraiment la dernière personne en piste avec laquelle j'aurais voulu avoir un accrochage car c'est un pilote fair-play et propre. Je suis ensuite allé le rencontrer pour m'excuser et il l'a très bien pris", assure le pilote Honda-LCR,

"Je connais Cal et je suis sûr qu'il ne m'a pas percuté délibérément, mais cela me pénalise énormément, surtout au championnat où je perds plusieurs points importants sur Smith", commente pour sa part Andrea Dovizioso, dont le coéquipier Iannone enregistre le deuxième résultat blanc sur problème mécanique de son excellente saison, cette fois imputé à un cailloux projeté dans le radiateur de sa GP15...

A suivre de près sur MNC : restez connectés !

Résultats du Grand Prix de Malaisie MotoGP 2015

  1. Dani PEDROSA Honda 40'37.691
  2. Jorge LORENZO Yamaha +3.612
  3. Valentino ROSSI Yamaha +13.724
  4. Bradley SMITH Yamaha +23.995
  5. Cal CRUTCHLOW Honda +28.721
  6. Danilo PETRUCCI Ducati +36.372
  7. Aleix ESPARGARO Suzuki +39.290
  8. Maverick VINALES Suzuki +39.436
  9. Pol ESPARGARO Yamaha +42.462
  10. Stefan BRADL Aprilia +44.601
  11. Scott REDDING Honda +47.690
  12. Yonny HERNANDEZ Ducati +52.112
  13. Hector BARBERA Ducati +52.360
  14. Toni ELIAS Yamaha Forward +53.619
  15. Alvaro BAUTISTA Aprilia +53.631
  16. Nicky HAYDEN Honda +1'01.431
  17. Jack MILLER Honda +1'02.828
  18. Mike DI MEGLIO Ducati +1'05.075
  19. Eugene LAVERTY Honda +1'09.877
  20. Anthony WEST Honda +1'24.749

Non classés

  • Andrea DOVIZIOSO Ducati 10 Tours
  • Marc MARQUEZ Honda 13 Tours
  • Loris BAZ Yamaha Forward 18 Tours
  • Andrea IANNONE Ducati 19 Tours
  • Damian CUDLIN ART 0 Tour
  • Conditions de piste : Dry | Air : 35°C | Humidité : 48% | Sol : 47°C

Classement provisoire du championnat MotoGP 2015

  1. Valentino ROSSI Yamaha ITA 312
  2. Jorge LORENZO Yamaha SPA 305
  3. Marc MARQUEZ Honda SPA 222
  4. Dani PEDROSA Honda SPA 190
  5. Andrea IANNONE Ducati ITA 188
  6. Bradley SMITH Yamaha GBR 171
  7. Andrea DOVIZIOSO Ducati ITA 153
  8. Cal CRUTCHLOW Honda GBR 118
  9. Danilo PETRUCCI Ducati ITA 107
  10. Pol ESPARGARO Yamaha SPA 103
  11. Aleix ESPARGARO Suzuki SPA 97
  12. Maverick VINALES Suzuki SPA 92
  13. Scott REDDING Honda GBR 83
  14. Yonny HERNANDEZ Ducati COL 53
  15. Hector BARBERA Ducati SPA 33
  16. Alvaro BAUTISTA Aprilia SPA 29
  17. Loris BAZ Yamaha Forward FRA 28
  18. Stefan BRADL Aprilia GER 17
  19. Jack MILLER Honda AUS 17
  20. Nicky HAYDEN Honda USA 16
  21. Eugene LAVERTY Honda IRL 9
  22. Katsuyuki NAKASUGA Yamaha JPN 8
  23. Michele PIRRO Ducati ITA 8
  24. Mike DI MEGLIO Ducati FRA 8
  25. Hiroshi AOYAMA Honda JPN 5
  26. Takumi TAKAHASHI Honda JPN 4
  27. Toni ELIAS Yamaha Forward SPA 2
  28. Alex DE ANGELIS ART RSM 2

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