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DUEL
Paris, le 19 mai 2010

Yamaha Vmax Vs Triumph Rocket III Roadster : le choc des Titans !

Yamaha Vmax Vs Triumph Rocket III Roadster : le choc des Titans !

Un V4 de 1700 cc ou un 3-pattes de 2,3 litres : quel que soit le choix moteur, les récentes Yamaha Vmax et Triumph Rocket III Roadster assument fièrement leur démesure. Essai de deux monstres forts en gueule pour motards expérimentés... et aisés !

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D'la bécane d'homme !

Si certaines motos cachent bien leur jeu, ce n'est certainement pas le cas de nos deux monstres mécaniques qui annoncent clairement la couleur : leurs énormes moteurs débordent littéralement de leurs parties cycles pourtant largement surdimensionnées.

La Rocket est assurément plus volumineuse avec son monumental bloc de 2,3 litres, mais le Vmax est beaucoup plus agressif. Comme son ancêtre des années 80, le nouveau Vmax hésite entre roadster, custom et dragster, avec une pincée de show-bike... Et la finition est de toute beauté !

Mais le Vmax 2009 a aussi pris énormément de volume : Yamaha ne s'est pas contenté de gonfler le V4 aux anabolisants, il a également bodybuildé la partie cycle. Exit la fourche de 43 mm et le pneu arrière de 150 : le Vmax repose désormais sur une bonne grosse fourche de 52 mm et un gommard de 200 mm !

Humilité, humilité...

Même pour un motard confirmé, s'installer pour la première fois à bord de tels engins provoque toujours une petite montée d'adrénaline ! La Triumph est tout simplement énorme et redresser ses 370 kg de la béquille latérale constitue déjà un véritable exercice en soi !

Car soyons clairs : cette Rocket III n'a de Roadster que le nom. La position du pilote reste assez typée custom, avec les pieds encore bien en avant et les bras très écartés par un guidon peu cintré mais très large.

Et heureusement que ce grand guidon est là, car conjugué au centre de gravité très bas, il rend la moto relativement maniable malgré ses énormes pneus de 150 mm à l'avant et 240 mm à l'arrière ! De même, la hauteur de selle - de seulement 759 mm - rassurera les petits gabarits.

"Vmax Touch"

De son côté, le Vmax possède un style bien à lui : la position du pilote est plus standard que sur la Rocket, mais la géométrie et l'ergonomie de la machine sont assez particulières.

Par exemple, le guidon est étroit et plat comme sur un roadster, alors que la fourche offre un angle très ouvert de 32° comme sur un custom. De même, si l'équipement est sportif, l'empattement démesuré (1 700 mm !) et le poids sont ceux d'un gros custom.

Et si le Vmax est plus court de 105 mm que la Rocket, son empattement est supérieur de 5 mm ! Ce qui donne une moto vraiment unique, comme son aînée, qui prend plaisir à mêler les genres.

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Commentaires

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Boulevard désert... 8 heures du mat', mois d'aout... le feu vient de passer au rouge, je ralentis, stoppe, pose un pied au sol... regard dans le vide, j'ai l'impression d'être seul au monde, bercé par les pulsations régulière du 3 pattes de ma Rockett. Un bruit de moteur me tire de ma torpeur... un V Max vient de se porter à ma hauteur, le gars m'adresse un salut accompagné d'un clin d'oeil que je devine malgré ses Rayban... je parierai mon airborn que ce type n'est autre que Laurent M4, sans mot dire, nous comparons nos machines, un peu comme 2 boxeurs poids lourds avant le combat, car il s'agit bien d'un combat, d'un affrontement qui se prépare... l'air détaché, le premier rapport est engagé, le regard rivé sur ce feu, comme l'arbre de Noël des pistes de dragster, je sens les battements de mon coeur jusque dans les tempes, le souffle court, j'attends la délivrance, le signal du départ, l'instant où j'humilierai ce prétentieux sur sa moto de kéké, car ma Rockett, assurément n'est pas de cette veine, non, mon anglaise c'est 2300 cm3 de force, nul doute que ce palfroquet va sucer ma roue arrière! VERT !!! la quiétude de ce centre ville désert a laisser place au grondement de nos engins, l'accélération m'étire les bras, comme je dois être beau à voir, avec mes bottes de moto, mon blouson de cuir avec un aigle dans le dos, sur ma moto qui est parti comme un boulet de canon, semant la terreur dans toute la région.... au passage du second rapport, le pneu arrière hurle encore sa souffrance, j'imagine mon adversaire d'un jour tirant la langue, faisant hurler son moteur dans l'espoir vain de me recoller... je ne prends même pas la peine de regarder dans mes rétros, je suis trop concentré, et puis à quoi bon, je l'ai pourri sur ce 400 m DA, nouveau feu, je saute sur les freins, regarde sur le coté.... QUOI??? cet éffronté est à ma hauteur, je n'ai donc pas réussi à le lâcher? le voilà qui m'adresse un:"... marche pas mal ton anglaise!"... bin oui elle marche bien ma Rockett...... la sienne aussi, même si j'ai du mal à le reconnaître! Allez Laurent M.4, quand tu veux je te re-pourris sur un 400 m.... lol
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Bien sûr, mon XJR et moi, on serait capable de pourrir tout ça et plus encore!... Mais il ne faut pas perdre la mémoire, et quel motard n'a pas rêvé devant le Vmax, sa gueule, ses formes, son originalité, son moulbif (4 en V de 1200cc, à l'époque un sacré berlingot), ensuite devant la R1, Daytona, Mostro, Harley, Buell... Et avant 750 H2, 750 Four, Münch, Darmah, Le Mans... Il me les faut toutes, mais bonjour la douille!!!... Et mon garage est trop petit... Et de ses morceaux de rêve motocycliste, je ne sais pas quel serait le premier, Rocket ou Vmax, mais il est bien là le rêve motard: Avouez bordel, que tout s'emmêle; frime, pilotage, sensations, coup de pied au cul, sonorité, vent dans la gueule, virées sauvages, terrasse ensoleillée, glisse, peinard, heureux!... Vive la bécane, vivent les bécanes!...
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Elle est posée là, juste devant moi, un mythe: La V.MAX!! Bronzé, tatoué, tout de cuir vêtu, je sirote une bière sur la terrasse bondée du centre ville. La créature de rêve à mes côtés n'a d'yeux que pour moi, elle est blonde genre méga plantureuse. Les regards envieux des gens autours de nous me font sourire. Je les vois bien derrière mes Ray Ban, reluquer les jambes interminables et les hauts talons de ma fiancée. Ma Breitling flambant neuve indique 15 heures, il va falloir aller rouler un peu, puis assurer un peu le spectacle sur la place. On se dirige vers la belle (la moto), les passant sont aussi admiratifs de la Yamaha que du petit logo Chanel que l'on peut à peine voir sur le haut du string de ma compagne. Je démarre la machine.....mais purée...quel vacarme insensé...quoi, il est déjà 7H10!!!! Tain, le réveil viens de sonner, j'ai dix minutes pour avaler un café, me laver et filer récupérer le Hornet dans la garage pour aller bosser!!! Tain, marre de rêver des conneries pareilles...Le temple de la frime vous dis-je!!!

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CONDITIONS ET PARCOURS

 
  • Pneus : Metzeller ME 880 Marathon sur la Triumph, Bridgestone BT-028 sur la Yamaha
  • Parcours : 600 km
  • Routes : Ville, grande banlieue, route et autoroute
  • Consos : 8,3 l/100 km avec la Rocket et 9,1 l/100 km avec la Vmax
  • Problèmes rencontrés : RAS
 
 
 

POINTS FORTS TRIUMPH ROCKET III ROADSTER

 
  • Coffre incroyable du 3-cylindres
  • Accessible malgré le poids et la cylindrée
  • Performances générales
 
 
 

POINTS FORTS YAMAHA 1700 VMAX

 
  • V4 ébouriffant
  • Esprit inchangé
  • Design unique
 
 
 

POINTS FAIBLES TRIUMPH ROCKET III ROADSTER

 
  • Poids
  • Consommation importante
  • Maniabilité en ville
 
 
 

POINTS FAIBLES YAMAHA 1700 VMAX

 
  • Prix indécent
  • Poids et agilité à faible vitesse
  • Conso et autonomie