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DUEL
Paris, le 19 mai 2010

Yamaha Vmax Vs Triumph Rocket III Roadster : le choc des Titans !

Yamaha Vmax Vs Triumph Rocket III Roadster : le choc des Titans !

Un V4 de 1700 cc ou un 3-pattes de 2,3 litres : quel que soit le choix moteur, les récentes Yamaha Vmax et Triumph Rocket III Roadster assument fièrement leur démesure. Essai de deux monstres forts en gueule pour motards expérimentés... et aisés !

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En ville : comme un air de purgatoire...

Nos deux mastodontes n'ont pas particulièrement une vocation citadine, si ce n'est de se rendre à la terrasse du coin pour se la jouer un peu. Mais curieusement, celle qui s'en sort finalement le mieux est pourtant la plus imposante.

Car malgré ses dimensions très généreuses, la Rocket se montre plutôt conciliante dans la circulation. Il faut dire que son 3-cylindres fait preuve d'une souplesse incroyable qui permettrait presque de tout faire en 5ème ! La transmission par cardan est un peu lente, mais ne nuit pas à la conduite pour autant.

L'énorme guidon offre un bras de levier appréciable qui rend la moto presque maniable malgré ses énormes pneus. Passé l'appréhension de circuler avec un tel engin et après un petit temps d'adaptation, la Triumph s'avère utilisable en ville... tant qu'on ne lui demande pas de se faufiler dans des trous de souris.

Mon Vmax, ma bataille !

Au guidon de la Yam', c'est autrement plus physique. Le conducteur est forcément moins détendu, concentré qu'il est à contenir les assauts du V4. Si l'on n'y prend pas garde, chaque coup de piston vous propulse dans le coffre de la voiture de devant... sans parler des pavés mouillés où la motricité est prise systématiquement en défaut, quel que soit le rapport engagé.

Ajoutez à cela un train avant assez lourd qui manque singulièrement d'agilité et vous en venez presque à envier les minots en scooter 50 cc arrêtés à côté de vous au feu... et qui eux, rêvent précisément d'être à votre place ! Heureusement, la douceur des commandes et de la transmission permet de gérer au mieux l'arrivée massive du couple.

Vive le progrès

Si le Vmax 2009 a conservé quelques particularismes ou défauts de son aîné, il est heureusement équipé de freins dignes de ce nom !

C'est d'ailleurs une surprise de constater à quel point nos deux dragsters freinent bien. Pour des machines de ce poids, elles procurent un sentiment de sécurité très agréable, renforcé par la présence en série de l'ABS. Même sur la Rocket et ses 370 kg, le feeling et le mordant sont au rendez-vous.

En outre, malgré leurs cylindrées géantes, nos deux motos ne se transforment pas trop en pompe à chaleur dans les embouteillages. Leurs énormes radiateurs parviennent à refroidir à peu près efficacement les mécaniques.

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Commentaires

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Boulevard désert... 8 heures du mat', mois d'aout... le feu vient de passer au rouge, je ralentis, stoppe, pose un pied au sol... regard dans le vide, j'ai l'impression d'être seul au monde, bercé par les pulsations régulière du 3 pattes de ma Rockett. Un bruit de moteur me tire de ma torpeur... un V Max vient de se porter à ma hauteur, le gars m'adresse un salut accompagné d'un clin d'oeil que je devine malgré ses Rayban... je parierai mon airborn que ce type n'est autre que Laurent M4, sans mot dire, nous comparons nos machines, un peu comme 2 boxeurs poids lourds avant le combat, car il s'agit bien d'un combat, d'un affrontement qui se prépare... l'air détaché, le premier rapport est engagé, le regard rivé sur ce feu, comme l'arbre de Noël des pistes de dragster, je sens les battements de mon coeur jusque dans les tempes, le souffle court, j'attends la délivrance, le signal du départ, l'instant où j'humilierai ce prétentieux sur sa moto de kéké, car ma Rockett, assurément n'est pas de cette veine, non, mon anglaise c'est 2300 cm3 de force, nul doute que ce palfroquet va sucer ma roue arrière! VERT !!! la quiétude de ce centre ville désert a laisser place au grondement de nos engins, l'accélération m'étire les bras, comme je dois être beau à voir, avec mes bottes de moto, mon blouson de cuir avec un aigle dans le dos, sur ma moto qui est parti comme un boulet de canon, semant la terreur dans toute la région.... au passage du second rapport, le pneu arrière hurle encore sa souffrance, j'imagine mon adversaire d'un jour tirant la langue, faisant hurler son moteur dans l'espoir vain de me recoller... je ne prends même pas la peine de regarder dans mes rétros, je suis trop concentré, et puis à quoi bon, je l'ai pourri sur ce 400 m DA, nouveau feu, je saute sur les freins, regarde sur le coté.... QUOI??? cet éffronté est à ma hauteur, je n'ai donc pas réussi à le lâcher? le voilà qui m'adresse un:"... marche pas mal ton anglaise!"... bin oui elle marche bien ma Rockett...... la sienne aussi, même si j'ai du mal à le reconnaître! Allez Laurent M.4, quand tu veux je te re-pourris sur un 400 m.... lol
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Bien sûr, mon XJR et moi, on serait capable de pourrir tout ça et plus encore!... Mais il ne faut pas perdre la mémoire, et quel motard n'a pas rêvé devant le Vmax, sa gueule, ses formes, son originalité, son moulbif (4 en V de 1200cc, à l'époque un sacré berlingot), ensuite devant la R1, Daytona, Mostro, Harley, Buell... Et avant 750 H2, 750 Four, Münch, Darmah, Le Mans... Il me les faut toutes, mais bonjour la douille!!!... Et mon garage est trop petit... Et de ses morceaux de rêve motocycliste, je ne sais pas quel serait le premier, Rocket ou Vmax, mais il est bien là le rêve motard: Avouez bordel, que tout s'emmêle; frime, pilotage, sensations, coup de pied au cul, sonorité, vent dans la gueule, virées sauvages, terrasse ensoleillée, glisse, peinard, heureux!... Vive la bécane, vivent les bécanes!...
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Elle est posée là, juste devant moi, un mythe: La V.MAX!! Bronzé, tatoué, tout de cuir vêtu, je sirote une bière sur la terrasse bondée du centre ville. La créature de rêve à mes côtés n'a d'yeux que pour moi, elle est blonde genre méga plantureuse. Les regards envieux des gens autours de nous me font sourire. Je les vois bien derrière mes Ray Ban, reluquer les jambes interminables et les hauts talons de ma fiancée. Ma Breitling flambant neuve indique 15 heures, il va falloir aller rouler un peu, puis assurer un peu le spectacle sur la place. On se dirige vers la belle (la moto), les passant sont aussi admiratifs de la Yamaha que du petit logo Chanel que l'on peut à peine voir sur le haut du string de ma compagne. Je démarre la machine.....mais purée...quel vacarme insensé...quoi, il est déjà 7H10!!!! Tain, le réveil viens de sonner, j'ai dix minutes pour avaler un café, me laver et filer récupérer le Hornet dans la garage pour aller bosser!!! Tain, marre de rêver des conneries pareilles...Le temple de la frime vous dis-je!!!

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CONDITIONS ET PARCOURS

 
  • Pneus : Metzeller ME 880 Marathon sur la Triumph, Bridgestone BT-028 sur la Yamaha
  • Parcours : 600 km
  • Routes : Ville, grande banlieue, route et autoroute
  • Consos : 8,3 l/100 km avec la Rocket et 9,1 l/100 km avec la Vmax
  • Problèmes rencontrés : RAS
 
 
 

POINTS FORTS TRIUMPH ROCKET III ROADSTER

 
  • Coffre incroyable du 3-cylindres
  • Accessible malgré le poids et la cylindrée
  • Performances générales
 
 
 

POINTS FORTS YAMAHA 1700 VMAX

 
  • V4 ébouriffant
  • Esprit inchangé
  • Design unique
 
 
 

POINTS FAIBLES TRIUMPH ROCKET III ROADSTER

 
  • Poids
  • Consommation importante
  • Maniabilité en ville
 
 
 

POINTS FAIBLES YAMAHA 1700 VMAX

 
  • Prix indécent
  • Poids et agilité à faible vitesse
  • Conso et autonomie