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DUEL
Paris, le 2 août 2013

BMW C 650 GT Vs Suzuki Burgman 650 Executive 2013 : les routiers sont sympas !

C650GT Vs Burgman 650 Executive 2013 : les routiers sont sympas !

Le Suzuki Burgman 650 régnait sans concurrence depuis dix ans sur le marché des maxiscooters GT, mais l'arrivée du BMW C 650 GT a forcé le constructeur japonais à revoir son vaisseau amiral. Qu'en est-il aujourd'hui ? Face à face de gros scooters GT.

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Par leur protection, leur confort et leur capacité d'emport, ces deux maxiscooters entendent aussi concurrencer des motos routières comme les BMW R1200RT et autres Yamaha FJR1300, par ailleurs beaucoup plus chères.

Pare-brise réglables électriquement, selle et poignées chauffantes, feux de jour, ABS de série... le pilote est choyé et protégé, tant sur le BMW que sur le Suzuki. Mais qui dit équipement pléthorique dit aussi poids conséquent : nos deux concurrents ne sont pas des poids plumes ! Léger avantage toutefois au C 650 GT, qui accuse 16 kg de moins sur la balance que le Burgman 650 (261 kg contre 277 tous pleins faits).

Par conséquent, la prudence est de mise lors des manipulations : sans aller jusqu'à exiger un gabarit de déménageur pour les bouger moteur coupé ou les débéquiller, un peu d'expérience - et de bras ! - est requis.

Etonnamment, le Suzuki se fait pardonner sa surcharge pondérale lors de ces premières prises de contact : son centre de gravité placé vraiment très bas et sa hauteur de selle inférieure de 20 mm (760 mm contre 780 sur le BMW) concourent à faire oublier ses rondeurs. Ces deux caractéristiques lui permettent même de soutenir la comparaison face à un BMW C 650 GT remarquablement équilibré et plutôt facile à manoeuvrer.

Par ailleurs, l'un des gros défauts du millésime précédent du Burgman 650 était le frottement exagéré de sa transmission finale par cascade de pignons, qui rendait éreintante toute manoeuvre entreprise moteur coupé. Ce frottement a été considérablement adouci et se fait désormais presque oublier.

Au niveau ergonomique, le pilote est assis plus droit sur le Burgman 650 et un peu plus "allongé" sur le C 650 GT. Le scooter BMW conviendra mieux aux pilotes de plus d'1,85 m, qui pourraient se sentir un peu à l'étroit à bord du Suzuki.

L'ancien tableau de bord antédiluvien du Burgman 650 est avantageusement remplacé par un élément élégant, lisible et complet (tous les détails pratiques et les équipements dans notre Tableau comparatif en avant-dernière page). Mais le tableau de bord du BMW est encore plus complet, avec notamment le témoin de pression des pneus RDC (en option dans le pack Highline à 805 €).

Dommage que la fenêtre digitale du C 650 GT, qui présente pourtant une foultitude d'informations importantes, souffre d'un manque de lisibilité par temps ensoleillé. Même reproche concernant le compte-tours par bargraph sur lequel il est parfois difficile de relever le régime moteur, d'autant que les graduations digitales vont par tranche de 1000 tr/mn.

La maxi soute des maxi scoots'

Le gros point fort de ces deux maxiscooters réside dans leur coffre sous la selle, si spacieux qu'ils permettent de se passer d'un top-case ! Le nouveau Burgman 650 voit son coffre passer de 60 à 56 litres, mais il accueille toujours sans problème deux casques intégraux. La soute du BMW revendique 60 litres, mais elle se montre un peu moins logeable, peut-être en raison de sa jante arrière qui remonte plus haut (15 pouces contre 14 sur le Suzuki).

On retrouve trois vide-poches toujours aussi pratiques sur le Burgman 650, contre "seulement" deux sur le C 650 GT. Et là encore, la qualité de ces éléments laisse à désirer : au toucher, le plastique semble fragile et un jeu important se fait sentir entre le couvercle des vide-poches et ses charnières...

Grâce à un châssis agile et à un train avant vif, le BMW se révèle plus agréable et plus efficace en ville. Ses rétros passent au dessus de ceux des berlines et en dessous de ceux des utilitaires, ce qui permet de se faufiler assez facilement. Plus lourd, le Suzuki s'accommode moins bien d'une conduite pressée.

Ses rétros sont toujours aussi saillants et mal placés, mais ils sont heureusement rétractables électriquement d'une pression au guidon (au prix toutefois d'une perte totale de la rétrovision qui peut s'avérer extrêmement dangereuse)...

Les deux concurrents sont dotés de warnings, auxquels BMW ajoute - en option dans le pack Highline - un excellent feu diurne pour améliorer la visibilité. Par son intensité et sa couleur, il permet d'être vu par les automobilistes sans les éblouir : un vrai avantage pour la sécurité. Le Burgman 650 est lui aussi doté de petits feux diurnes sur ses flancs, pas aussi visibles.... mais installés de série.

Testées de nuit, les deux doubles optiques du Burgman 650 et du C 650 GT font globalement jeu égal : le faisceau illumine la route en largeur comme en profondeur et offre un pilotage nocturne serein.

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CONDITIONS ET PARCOURS

 
  • Parcours : 600 km
  • Routes : réseau secondaire, autoroute, ville et banlieue
  • Km au départ : BMW 1913 km, Suzuki 2013 km
  • Pneus BMW : Metzeler Fellfree
  • Pneus Suzuki : Bridgestone Battlax TH-01
  • Conso moyenne : BMW 5,1 l/100 km, Suzuki 5,4 l/100 km
  • Autonomie avant réserve : BMW 225 km, Suzuki 200 km
  • Problèmes rencontrés : Burgman RAS, BMW voir page 5
 
 
 

POINTS FORTS BMW C650GT

 
  • Châssis exemplaire
  • Contenu technologique
  • Polyvalence quotidien/voyage
 
 
 

POINTS FORTS SUZUKI BURGMAN 650

 
  • Moteur et transmission agréables au quotidien
  • Confort et protection
  • Equipement complet
 
 
 

POINTS FAIBLES BMW C650GT

 
  • Détails de finition et de fabrication
  • Sonorité moteur
  • Prix qui s'envole avec les options
 
 
 

POINTS FAIBLES SUZUKI BURGMAN 650

 
  • Manque de stabilité sur chaussée dégradée
  • Accès au coffre
  • Freinage (et ABS vite dépassé)