Quand BMW lance enfin son petit roadster !

"La hauteur de nos selles pouvait être un problème pour nos clients", observe Jean-Michel Cavret, et notamment chez les primo accédants, ceux qui reviennent à la moto ou les femmes - généralement plus menues que les hommes -, qui représentent autant de cibles pour cette nouveauté allemande.

Particulièrement affecté par ce critère - quel motard n'est pas impressionné, à première vue, par une R 1200 GS ? -, BMW a "été amené à définir une nouvelle mesure : l'arcade", souligne le chef français : une mesure qui prend en compte la hauteur de la selle mais aussi l'écartement des jambes...

Située à 800 mm du sol, la selle de la F 800 R se montre finalement accessible à la majorité des motards. Toutefois, les plus petits pourront demander, lors de la commande, une selle plus basse (775 mm). Dans ce cas, la selle basse est gratuite, mais pour les retardataires, l'option sera facturée 229 €.

Il en est de même pour la selle haute (825 mm), qui conviendra mieux aux grandes pattes. Car afin d'offrir au roadster une position de conduite sportive et des prises d'angles conséquentes, les repose-pieds sont haut placés !

En conservant la selle d'origine, certaines jambes seront bien trop repliées, rendant les longs trajets difficilement envisageables... À tester avant achat !

Les grands pieds amateurs de vraies bottes seront également gênés au niveau des talons par les repose-pieds passager. Pour aligner convenablement les pieds, il faut donc les avancer : une habitude qu'on arrive à prendre... ou pas !

On remarque néanmoins que les genoux, eux, sont épargnés : ils bénéficient de toute la place dont ils ont besoin. Les fesses elles aussi sont bien accueillies : plus que la consistance, c'est le dessin de la selle qui offre un confort appréciable.

Très sympathique également, la sonorité du pot donne immédiatement envie de tailler la route... même si celle-ci est de plus en plus trempée ! Sportif à souhait, le son du moteur flatte son pilote et impressionne les passants, certains de voir passer "une grosse moto".

La première vitesse est un peu longue pour rouler au pas, mais le levier d'embrayage se montre suffisamment doux pour faire patiner l'embrayage et soulager les deux pistons.

Lorsque la circulation se dégage, on apprécie tout autant la douceur de la boîte ! Pas besoin de shifter - option indisponible sur les 800... - pour monter et descendre les rapports sans bouger la main gauche. Les S et ST essayées en 2006 ne s'étaient pas montrés aussi agréables sur ce point, alors que la R - les trois plus exactement, essayées pas Moto-Net.Com - sont irréprochables.