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MOTO GP 2013 - LE MANS (4 SUR 18)
Paris, le 20 mai 2013

Déclarations et analyse du GP de France MotoGP

Déclarations et analyse du GP de France MotoGP

Après chaque course Moto GP, retrouvez les déclarations des principaux pilotes de la catégorie reine et l'analyse de leurs résultats par la rédaction de Moto-Net.Com. Débriefing du Grand Prix de France Moto 2013 au Mans.

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Déclarations, analyses et classements du GP de France MotoGP 2013

Dani Pedrosa, Honda-Repsol (6ème en qualifs et 1er en course) : "J'ai fait une très bonne course. Je suis très content parce que j'avais perdu du terrain en glissant au départ, mais je suis revenu dès le premier virage. Je n'avais pas de grip à l'arrière mais j'ai essayé de rester devant Dovi (Dovizioso, NDLR) et Lorenzo. J'ai commencé à gagner en feeling sur le mouillé, j'ai essayé d'attaquer et j'ai fait deux erreurs".

"J'ai quand même pu m'accrocher, garder le rythme et j'ai réussi à m'échapper devant et à maintenir une bonne cadence. La moto fonctionnait bien, les pneus patinaient beaucoup sur la trajectoire sèche sur les derniers tours, mais j'ai réussi à garder de l'avance et à ramener une victoire très spéciale".

L'analyse Moto-Net.Com : Jamais encore, Dani Pedrosa ne s'était imposé au Mans en MotoGP alors qu'il y détient pourtant le record absolu du tour depuis 2008 (1'32.647). Le Catalan était donc doublement heureux sur le podium : non seulement car le Bugatti s'ajoute à la longue liste des circuits sur lesquels il a remporté une course, mais aussi parce cette seconde victoire d'affilée après Jerez lui permet de reprendre la tête du provisoire à son encombrant coéquipier !

Son expression ravie et son attitude conquérante trahissaient sa joie d'avoir donné une bonne correction à ce diable de Marc Marquez. "Pedro" n'était visiblement pas peu fier des 6,949 sec qu'il lui a collé sur le bitume détrempé du Mans, tout comme il apprécie à sa juste valeur la contreperformance de Jorge Lorenzo (7ème) pour la suite du championnat.

Néanmoins, aussi brillant soit son succès, Dani ne doit pas perdre de vue que la troisième place de Marc Marquez doit être considérée comme un nouveau signe très inquiétant : cela signifie que son compagnon d'écurie est rapide sur le sec comme sur le mouillé, ce qui ne fait que renforcer sa crédibilité dans la course au titre 2013...

Pedrosa lui-même avait mis beaucoup plus de temps pour prendre la mesure de la RC213V sous la pluie, et s'était notamment collé un énorme volume alors qu'il menait confortablement le Grand Prix d'Allemagne 2008...

Mais qu'importe pour le n°26, qui savoure pour l'instant comme il se doit cette 47ème victoire (dont 24 en MotoGP), toutes sur des Honda (125cc, 250cc et MotoGP). Un score qui le place à égalité avec le grand Jim Redman (46 victoires avec Honda) et à sept longueurs du record de succès pour le compte du premier constructeur détenu par Mick Doohan (54).

Au passage, Dani Pedrosa devient le troisième pilote de l'Histoire des Grands Prix moto à dépasser la barre des 3000 points marqués dans sa carrière. Seuls Valentino Rossi (4604 points) et Loris Capirossi (3215 points) ont réussi cette performance.

Cal Crutchlow, Yamaha-Tech3 (3ème en qualifs et 2ème en course) : "Je suis vraiment, vraiment content ! C'est génial d'être sur le podium ici avec Monster Yamaha Tech3, puisque c'est leur course nationale et que c'est le Grand Prix de Monster Energy. Nous sommes ravis de l'avoir fait ici !"

"J'ai subi une grosse chute hier et je pense que la course aurait été difficile sur le sec. J'étais confiant pour un Top 5 mais je pensais que le podium aurait été plus difficile à atteindre. Je me suis rappelé ce qui s'était passé l'an dernier, j'avais chuté et nous avons retrouvé les mêmes pilotes, Dovi et Vale (Valentino Rossi, NDLR). Je savais que je devais me rattraper après l'an dernier et nous avons fini sur le podium. Marc (Márquez, NDLR) revenait sur moi en fin de course : j'ai commencé à avoir peur (rires dans l'assistance, NDLR !) et j'ai donc continué à attaquer".

"Je pense que nous avons très bien travaillé et que nous méritons vraiment ce podium. Nous avons été rapides toute l'année et nous avons enfin réussi à l'atteindre".

L'analyse Moto-Net.Com : Cela devient une habitude pour Cal Crutchlow... C'est le visage fermé et la mine sombre qu'il a entamé le GP de France. Motifs de sa colère ? Les bruits de couloirs qui prédisent son remplacement par le pilote Moto2 Pol Espargaro en 2014 (lire MNC du 19 mai 2013)...

Sans doute à l'origine de ces rumeurs, les incessants "coups de gueule" du pilote britannique concernant la différence entre sa M1 et celles de Lorenzo et Rossi. Pour le n°35, ses résultats devraient convaincre Yamaha de lui confier au moins une moto semi-usine, comme le fait le HRC pour Stefan Bradl. "Les seuls pilotes qui me battent sont les pilotes officiels", ne cesse-t-il de marteler. Avec une certaine justesse, puisque le voici désormais quatrième au provisoire devant... la Yamaha d'usine de Rossi !

Mais ses bruyantes revendications ne sont pas vraiment au goût du constructeur japonais, qui attend de ses représentants un peu de subtilité et de reconnaissance. Agacé de voir toutes ces histoires mises au grand jour lors de son rendez-vous national, Hervé Poncharal, le team manager de Tech3, a lui aussi tenté de tempérer son poulain en lui faisant savoir qu'à force de cracher dans la soupe, Yamaha pourrait bien lui retirer son assiette... et la présenter à Pol Espargaro !

Est-ce que ce "recadrage" a aiguillonné le talent de l'ancien champion du monde Supersport ? Toujours est-il qu'après avoir reconnu qu'il n'irait peut-être pas plus vite avec une moto officielle et qu'il irait même "peut-être plus lentement" car "c'est une situation qu'on ne peut jamais contrôler" (la preuve avec Ben Spies...), Cal Crutchlow a bravé la douleur de son genou fracturé et a décroché son meilleur résultat en MotoGP !

Marc Marquez, Honda-Repsol (1er en qualifs et 3ème en course) : "Cétait difficile, surtout au début avec autant d'eau sur la piste. Je n'avais fait que quelques tours sur le mouillé, à Jerez. J'ai d'abord fait une grosse erreur en patinant au départ et c'est une expérience dont je me rappellerai ! J'ai peut-être essayé de pousser trop fort au début et j'ai fait beaucoup, beaucoup d'erreurs, ce qui m'a fait perdre énormément de temps".

"J'ai ensuite retrouvé le feeling que j'avais eu pour le warm-up et je suis revenu. Honnêtement, je ne m'attendais pas à finir sur le podium, je me suis simplement concentré sur ma course. Je voyais Cal (Crutchlow, NDLR) devant moi sur le dernier tour, mais je me suis dit que le podium suffisait pour aujourd'hui !"

"Ces 16 points sont très importants parce que c'était ma première course MotoGP sur piste mouillée et commencer la saison avec quatre podiums est vraiment positif".

L'analyse Moto-Net.Com : Relégué de la première position sur la grille de départ à la huitième à l'entame du deuxième tour, Marc Marquez a dévoilé une nouvelle facette de son talent dimanche : la patience. Alors que son statut de leader du championnat - à seulement 20 ans ! - aurait pu le conduire à prendre des risques inconsidérés, le n°93 a pris le temps de se familiariser à l'art délicat de manier un missile de 275 ch sur un bitume à peu près aussi adhérent que celui d'une station-service !

Gentiment mais sûrement, le prodige espagnol a trouvé ses repères, au prix de quelques petites frayeurs rattrapées de main de maître et d'un abaissement progressif de ses chronos. Comprenant que le podium était à sa portée suite à la baisse de régime de Lorenzo, puis à la chute de Rossi au 17ème tour, Marc Marquez a ensuite méchamment accéléré la cadence jusqu'à tourner plus vite que tous ses rivaux... y compris son coéquipier Dani Pedrosa, en tête de la course !

Cette stupéfiante faculté à s'adapter aussi rapidement à une situation totalement nouvelle ne fait que renforcer ce qui apparaît dorénavant comme une évidence : Marc Marquez est indubitablement en mesure de remporter le titre de champion du monde MotoGP dès sa première saison en catégorie reine, un exploit que seul Kenny Roberts Senoir est parvenu à accomplir sur une Yamaha 500cc en 1978.

Andrea Dovizioso, Ducati Team (3ème en qualifs et 4ème en course) : "Ça fait toujours plaisir d'être en tête du peloton ! Je suis très content de mon feeling, de la moto, et j'ai bien géré la situation jusqu'à ce que les pneus se dégradent. Dani avait quelque chose en plus mais j'ai réussi à tenir le rythme pendant un bon moment".

"Nous avions un bon grip et ça nous a aidés à faire une bonne course. Les pneus ont cependant commencé à s'user très vite une fois que la piste s'est mise à sécher. Je ne pouvais pas maintenir le rythme sur les six ou sept derniers tours et je n'ai malheureusement pas pu atteindre le podium. Je suis désolé pour le team, mais nous avons eu un week-end positif à beaucoup d'égards, même sur le sec".

L'analyse Moto-Net.Com : Après avoir signé la meilleure qualification d'une Ducati depuis le Grand Prix d'Espagne 2012 à Jerez où Nicky Hayden s'était lui aussi qualifié en troisième position, Andrea Dovizioso a confirmé en course en menant la vie dure à Dani Pedrosa pour la victoire !

Trahi par l'usure de ses pneus, il rétrograde finalement en quatrième position après avoir longtemps caressé l'espoir de monter sur la deuxième marche du podium et d'égaler de cette façon la performance réalisée l'an dernier par Valentino Rossi sur le même circuit.

Certes, la Ducati est toujours performante au Mans - pour des raisons que les Rouges de Bologne n'expliquent pas particulièrement -, mais cette présence aux avant-postes a malgré tout de quoi grandement réjouir le clan Ducati. D'une part car la deuxième Ducati officielle complète le Top 5, de l'autre parce que Dovizioso ne baratine pas à propos des progrès réalisés par la GP13 sur le sec.

En qualifications, sur sol sec mais pas très chaud (21°C), l'Italien n'a ainsi concédé "que" 4 dixièmes au poleman, Marc Marquez. Un petit exploit en comparaison de l'écart habituel qui atteint - voire dépasse - la seconde au tour ! Et il fallait le voir, Andrea Dovizioso, se battre avec la Desmosedici pour aller arracher ce chrono à la sueur de son front : personne ne pourra lui reprocher de ne pas tout avoir donné !

Nicky Hayden, Ducati (10ème en qualifs et 5ème en course) : "Les courses sur piste mouillée sont toujours dures, surtout quand on n'a pas le temps de régler la moto. J'ai pris un excellent départ et j'ai gagné plusieurs places dès le premier virage. Je ne me sentais pas très bien au début mais je m'améliorais et je rattrapais le groupe de tête, puisqu'ils étaient en train de se battre les uns avec les autres. Je me suis vraiment fait plaisir, surtout quand la piste était bien mouillée. Ça s'est compliqué lorsqu'elle a commencé à sécher, mais je tenais bon".

"Je cherchais un moyen de passer Rossi, puis quand il a chuté j'ai relevé ma moto et je suis parti un peu large. Je me suis ensuite concentré pour rattraper mon retard mais j'ai fait une autre erreur et Marquez m'est passé devant. Je ne pouvais qu'essayer de finir".

"Ce Top 5 est notre meilleur résultat cette saison mais pendant un moment j'ai cru que nous pouvions faire encore mieux. Ce week-end il y a eu des moments où nous avons montré beaucoup plus de potentiel que sur tout le reste de l'année et je suis vraiment optimiste pour le Mugello".

L'analyse Moto-Net.Com : Ce résultat encourageant tombe à pic pour Nicky Hayden, dont on sentait la détermination et sa foi en les capacités de Ducati à s'améliorer faiblir depuis le début de la saison... Grâce à une course menée intelligemment, sans faire d'erreur, le Kentucky Kid est parvenu à tirer le meilleur d'une Ducati définitivement en bons termes avec Le Mans.

Reste désormais à confirmer au Mugello, le circuit sur lequel Ducati mène le plus gros de son travail de développement mais où le constructeur transalpin ne s'est imposé qu'à une seule reprise : en 2009 grâce à un certain... Casey Stoner !

Jorge Lorenzo, Yamaha Factory (2ème en qualifs et 7ème en course) : "Au début de la course, ma moto n'était pas pareille que pour le warm-up mais ça allait, je pouvais suivre Andrea (Dovizioso, NDLR) et Dani (Pedrosa, NDLR). Je perdais du temps par endroits et j'en gagnais ailleurs".

"Puis, au bout de trois ou quatre tours, j'ai commencé à avoir des problèmes partout, au freinage, en milieu de virage, où je ne pouvais pas faire confiance au pneu arrière, et à l'accélération parce que l'arrière patinait beaucoup trop. Les courses sont parfois comme ça, l'année dernière j'avais gagné avec 20 secondes d'avance sur une très bonne moto, et cette année ça été tout le contraire. Je ne pouvais pas faire beaucoup plus sans chuter".

L'analyse Moto-Net.Com : Vainqueur du Grand Prix de France 2012 avec un boulevard d'avance sur le mouillé, Jorge Lorenzo s'imaginait légitimement en mesure de rééditer le même genre de performance lorsque la pluie a commencé à tomber sur le Bugatti à la fin de la course Moto2...

Sauf que rien ne s'est déroulé comme prévu : faute d'avoir pu valider ses réglages sur le mouillé (aucune séance d'essais ne s'est déroulée sous la pluie, seul le warm-up a eu lieu sur piste humide), le Majorquin est totalement passé à côté de la course.

Relégué à plus de 25 secondes du leader à l'arrivée, Jorge Lorenzo perd de précieux points dans la bataille : troisième du provisoire avec 66 points, il accuse désormais 17 longueurs de retard sur Pedrosa et 11 sur Marquez (voir le classement complet ci-dessous).

Confiant dans ses capacités à inverser la tendance, Lorenzo sait néanmoins que pour y parvenir il doit rapidement se remettre à gagner : sa dernière victoire remonte déjà à la première course de la saison, le Grand Prix du Qatar...

Pour atteindre cet objectif, le champion du monde en titre n'a de cesse de demander à Yamaha de mettre sa moto "aux diapasons" du niveau de compétitivité et d'homogénéité des Honda. Espérons pour le n°99 - et pour le spectacle - que ses requêtes seront rapidement entendues : au Mans, le HRC a placé ses deux RCV sur le podium pour la quatrième fois consécutive et a signé sa troisième victoire d'affilée !

Valentino Rossi, Yamaha Factory (8ème en qualifs et 12ème en course) : "Aujourd'hui nous avons malheureusement manqué une belle opportunité d'avoir un bon résultat. Je pense que nous avions le potentiel pour être parmi les trois premiers et monter sur le podium".

"J'avais un bon rythme, j'étais rapide et je pouvais me battre avec les autres. Je suis arrivé trop vite dans ce virage, je n'ai pas noté d'erreur mais j'ai senti une bosse et j'ai perdu l'avant. C'est dommage parce que nous perdons des points et surtout une bonne occasion de monter sur le podium".

L'analyse Moto-Net.Com : Dimanche après-midi, tous les espoirs étaient permis pour Valentino Rossi. Pas assez rapide sur le sec (8ème en qualifs à 0,822 sec de la pole), le Docteur ne pouvait que se réjouir de l'arrivée de la pluie sur un circuit où il a par deux fois emmené la rétive Ducati sur le podium !

Bien parti, le génie des Alpages a parfaitement su saisir l'opportunité en début de course, remontant rapidement de sa 8ème place sur la grille avant de marquer le pas derrière le trio de tête - où figure à ce moment-là la Desmosedici d'Andrea Dovizioso...

Puis, alors qu'il était sous la menace d'un Nicky Hayden lui aussi très à l'aise au Mans sur la GP13, le n°46 part à la faute dans le virage de La Chapelle. Courageusement, malgré une déception que l'on imagine immense, le Docteur ressort du bac à graviers pour marquer les points de 12ème place.

Mais dans sa tête se bousculent les regrets d'être passé à côté d'un exploit qui semblait lui tendre les bras et que tout le monde attend depuis son retour chez Yamaha... La revanche à domicile dans quinze jours au Mugello, Vale ?

Randy de Puniet (CRT), ART-Aspar (12ème en qualifs et abandon sur chute en course) : "Nous partons demain (aujourd'hui, NDLR) pour le Japon où je vais faire des essais avec Suzuki au Motegi. C'est bien pour moi parce que je vais très vite oublier la course d'aujourd'hui et ce sera une bonne chose pour le Mugello. Je serai prêt à être rapide d'entrée de jeu. C'est une bonne expérience pour moi, j'ai envie de faire du bon boulot et j'espère que je ferai une bonne course au Mugello à mon retour".

L'analyse Moto-Net.Com : Inutile d'enfoncer davantage notre unique représentant en MotoGP, qui est déjà suffisamment déçu d'avoir de nouveau failli à son rendez-vous national (lire notamment notre Analyse du Grand Prix de France 2012)...

Victime d'une chute alors qu'il menait la catégorie CRT et qu'il devançait son coéquipier Aleix Espargaro, Randy de Puniet repart du Mans partagé entre la déception liée à son résultat blanc et la joie de voir ses rapports avec Suzuki s'officialiser. Car c'est désormais acté : De Puniet va participer au développement de la future GSV-R sur laquelle le blason d'Hamamatsu prévoit de revenir en MotoGP en 2014 (lire notamment MNC du 8 mars 2013).

Grâce à la pugnacité de son manager, Eric Mahé, et à son indéniable vélocité, Randy a été choisi par Suzuki pour mettre au point le proto des Jaunes. Une moto à propos de laquelle il ne sait actuellement pas grand-chose : "je ne l'ai jamais vue, même en photo !", commente le n°14 à qui les caractéristiques techniques de la GSV-R n'ont pas encore été communiquées.

Comme beaucoup de monde, le Français a notamment hâte de découvrir si Suzuki a bel et bien abandonné le V4 utilisé sur les anciennes GSV-R au profit d'une plus classique architecture de type 4-cylindres en ligne, ainsi que l'affirme la rumeur. Néanmoins, le natif de Maisons-Laffitte (78) doit prendre garde à ne pas placer tous ses oeufs dans le même panier et à ne pas négliger sa saison 2013, à l'issue de laquelle il est censé coiffer la "couronne" de meilleur pilote CRT...

Car si d'aventure sa participation au programme Suzuki ne se concrétise pas par un contrat en tant que représentant officiel de la marque en 2014, rien ne dit que son actuelle structure (Aspar) l'accueillera à bras ouverts si les résultats ne viennent pas rapidement au rendez-vous !

D'autant que Randy n'est pas le seul pilote tenté par la piste Suzuki : un certain Cal Crutchlow suivrait d'un oeil intéressé l'évolution de la situation, voyant dans le retour de Suzuki une opportunité de réaliser son rêve de devenir pilote d'usine. Et le petit doigt de MNC lui suggère que Ben Spies doit lui aussi se tâter pour se mettre sur les rangs, dans la mesure où son aventure chez Ducati-Pramac peut déjà être qualifiée d'échec. Sans parler du propre coéquipier de Randy, Aleix Espargaro...

Enfin, John Hopkins a officiellement confirmé être en contact avec son ancien employeur en MotoGP. Actuellement tenu hors des circuits à cause de blessures à répétitions, l'Américain se verrait bien réintégrer la catégorie reine grâce à la marque qu'il a emmenée à la 4ème place du classement général en 2007, le meilleur résultat obtenu par Suzuki en MotoGP 4-temps !

Les Jaunes étant du genre reconnaissants envers les pilotes qui leur ont permis de briller (Kenny Roberts Junior a par exemple très longtemps conservé un statut de héros chez Suzuki après son titre en 500cc en 2000), la candidature de "Hopper" n'est donc pas à négliger...

Résultats du Grand Prix MotoGP de France 2013

  1. Dani PEDROSA Honda 49'17.707
  2. Cal CRUTCHLOW Yamaha +4.863
  3. Marc MARQUEZ Honda +6.949
  4. Andrea DOVIZIOSO Ducati +10.087
  5. Nicky HAYDEN Ducati +18.471
  6. Alvaro BAUTISTA Honda +23.561
  7. Jorge LORENZO Yamaha +27.961
  8. Michele PIRRO Ducati +40.775
  9. Bradley SMITH Yamaha +41.407
  10. Stefan BRADL Honda +1'00.995
  11. Andrea IANNONE Ducati +1'05.110
  12. Valentino ROSSI Yamaha +1'16.368
  13. Aleix ESPARGARO ART +1'24.200
  14. Danilo PETRUCCI Ioda-Suter +1'25.726
  15. Karel ABRAHAM ART +1'32.111
  16. Colin EDWARDS FTR Kawasaki +1'40.602
  17. Michael LAVERTY PBM 1 Tour
  18. Hector BARBERA FTR 1 Tour
  19. Hiroshi AOYAMA FTR 1 Tour

Non classés

  • Yonny HERNANDEZ ART 8 Tours
  • Randy DE PUNIET ART 13 Tours
  • Lukas PESEK Ioda-Suter 13 Tours
  • Claudio CORTI FTR Kawasaki 21 Tours
  • Bryan STARING FTR Honda 27 Tours

Classement provisoire du championnat MotoGP 2013

  1. Dani PEDROSA Honda 83
  2. Marc MARQUEZ Honda 77
  3. Jorge LORENZO Yamaha 66
  4. Cal CRUTCHLOW Yamaha 55
  5. Valentino ROSSI Yamaha 47
  6. Andrea DOVIZIOSO Ducati 39
  7. Alvaro BAUTISTA Honda 38
  8. Nicky HAYDEN Ducati 35
  9. Aleix ESPARGARO ART 20
  10. Andrea IANNONE Ducati 18
  11. Stefan BRADL Honda 17
  12. Bradley SMITH Yamaha 17
  13. Michele PIRRO Ducati 13
  14. Ben SPIES Ducati 9
  15. Hector BARBERA FTR 7
  16. Randy DE PUNIET ART 6
  17. Danilo PETRUCCI Ioda-Suter 4
  18. Michael LAVERTY PBM 3
  19. Yonny HERNANDEZ ART 3
  20. Karel ABRAHAM ART 1
  21. Colin EDWARDS FTR Kawasaki 1
  22. Hiroshi AOYAMA FTR 1

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