Le week-end avait bien commencé pour Régis Laconi : quatrième temps des essais en première séance qualificative et pole provisoire en seconde, Régis avait de quoi nourrir de solides espoirs sur un circuit de Monza qu'il affectionne particulièrement...
Le week-end avait bien commencé pour Régis Laconi : quatrième temps des essais en première séance qualificative et pole provisoire en seconde, Régis avait de quoi nourrir de solides espoirs sur un circuit de Monza qu'il affectionne particulièrement.
Depuis 2003, le français a en effet toujours réussi à se qualifier en première ligne à Monza. Une excellente opportunité de résultat à portée de gaz se présente donc à lui ce week-end, d'autant que la Kawasaki PSG-1 vient de recevoir une évolution moteur significative par l'intermédiaire du préparateur français Akira.
Malheureusement, en séance d'essais libres juste avant la Superpole, Régis part à la faute et se fracture le petit orteil du pied droit... Une mésaventure qui ne lui permet pas de faire mieux que septième (et deuxième ligne) sur la grille.
Néanmoins, la moto marche bien et pour le pilote tricolore, c'est bien le principal ! Bielles et pistons plus légers, nouveaux arbres à cames et nouvelles soupapes : Akira annonce un gain de puissance d'environ sept chevaux. Un pas en avant très important pour le team Kawasaki PSG-1, immédiatement exploité par Régis Laconi.
"La différence est significative, notamment en termes d'accélération", explique Régis à Moto-Net.Com : "à Monza, le premier partiel correspond à une partie de constante accélération. Aux essais j'avais le meilleur temps dans cette section et mon coéquipier le troisième meilleur temps. C'est très encourageant pour la suite du championnat. En premier lieu pour le prochain rendez-vous fin mai en Angleterre sur le circuit de Silverstone, où il est nécessaire d'avoir beaucoup d'accélération pour aborder la ligne droite des stands après la chicane la plus lente du championnat !"
Mais avant de parler de Silverstone, il reste un travail de fiabilisation à réaliser car à Monza, les ingénieurs de chez Akira avaient fiabilisé le moteur juste pour 25 tours... Pas de quoi faire deux manches de 18 tours, donc.
Dimanche matin, alors que la douleur de son pied le faisait grimacer, Régis a décidé d'utiliser son meilleur moteur en première manche. Malheureusement, trahi par un pneu arrière complètement détruit, il a dû rentrer au stand prématurément et termine huitième en seconde manche (lire notre compte rendu complet, Moto-Net.Com du 14 mai 2007).
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