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ESSAI
Paris, le 20 octobre 2009

Essai Triumph Tiger 1050 : le tigre à trois pattes !

Essai Triumph Tiger 1050 : le tigre à trois pattes !

Trail routier, gros supermotard, routière sportive ? La Triumph Tiger 1050 se fiche bien des étiquettes qu'on peut lui coller sur le dos. Elle, ce qu'elle aime, c'est rouler, un point c'est tout ! Nous l'avons donc essayée sur 2500 km : compte rendu.

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A quelques détails près...

La Tiger soigne encore plus que par le passé l'accueil du pilote et de son passager. L'équipement est complet et de bonne facture, même s'il reste encore quelques lacunes d'équipement assez regrettables compte tenu de la vocation ultra polyvalente de la 1050.

Essai Triumph Tiger : Le tigre à trois pattes !

Par exemple, comme sur toutes les Triumph, il faut se passer d'un antidémarrage à clé codée. C'est dommage, mais la Tiger se fait pardonner en étant la seule machine de la gamme du constructeur anglais à pouvoir emporter plus qu'un bloque-disque.

Sous la selle passager, on découvre en effet avec plaisir un bel emplacement qui peut accueillir une chaîne ou un U de petite dimension. Bel effort !

Ces petits détails qui agacent

Pour tailler la route sereinement, on aurait aussi aimé pouvoir compter sur une béquille centrale afin d'entretenir le kit-chaîne et nettoyer la machine. De plus, la béquille latérale n'est pas idéale : dénuée d'ergot, elle n'est pas très facile à déployer mais surtout, elle est beaucoup trop pointue.

Peaufiner sa Tiger

De passage vers Orange (84) lors de notre essai, une petite visite chez Yvon de Touratech France est incontournable. Temple de la BMW GS et véritable caverne d'Ali Baba pour le motard aventurier, on y trouve également toute une gamme d'accessoires pour la Tiger 1050 : toutes sortes de protections diverses et variées, pléthore de bagageries ainsi que l'incontournable extension de spatule de la béquille latérale. Pour en savoir plus : Site officiel Touratech.

Attention sur sol meuble et même sur le bitume ensoleillé, car c'est un coup à retrouver sa moto par terre ! Ce problème peut toutefois être facilement résolu grâce aux offres de certains accessoiristes comme Touratech (lire encadré ci-contre).

Pour en finir avec les petites critiques, signalons que l'ordinateur de bord, par ailleurs assez complet, est dépourvu d'un indicateur de rapport engagé ainsi que de la température extérieure.

Mais si l'on blâme autant ses petits défauts, c'est que pour le reste, la Tiger 1050 réalise presque le sans-faute ! La présentation est flatteuse et la finition de bon niveau. L'instrumentation est complète et lisible, hormis les deux trips et l'odomètre trop petits. Dommage également que l'on ne puisse pas faire défiler les infos grâce à un bouton au guidon et que l'on soit obligé de se pencher sur le tableau de bord en roulant.

Essai Triumph Tiger : Le tigre à trois pattes !

Les infos fournies sont nombreuses : vitesses maxi et moyenne, consommations instantanée et moyenne, autonomie restante, heure, temps de roulage, etc. Par ailleurs, la moto de notre essai était dotée de l'ABS en option (700 €) ainsi que d'un silencieux Arrow à 639 €.

Pour les grands (!) rouleurs

Pour grimper sur la Triumph, il faut envoyer un sacré coup de pied circulaire en l'air... Une sorte de super Mawashi Geri, pour les karatékas ! Il faut en effet passer la jambe au dessus de la selle passager qui culmine bien haut, ce qui fera faire un peu de gymnastique aux plus d'1,80 m et réclamera un vrai effort pour autres.

Essai Triumph Tiger : Le tigre à trois pattes !

Une fois en selle, les plus petits ne seront guère plus à la fête puisque la selle se montre assez haute et large : un pilote d'1m81 se retrouve sur la pointe des pieds des deux côtés ! Mais pour le reste, c'est le bonheur ! La position est très naturelle, tant au niveau des repose-pieds que du guidon. Tout est bien proportionné, que ce soit la largeur de la selle et du guidon ou la hauteur de la bulle.

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CONDITIONS ET PARCOURS

 
  • Modèle d'origine avec pot Arrow
  • Pneus : Bridgestone BT-021
  • Parcours : 2500 km (1000 km autoroute, 1400 km campagne, 100 km ville)
  • Conso moy (autonomie) : 5,8 l/100 km (250 km)
  • Problèmes rencontrés : RAS
 
 
 

POINTS FORTS

 
  • 3-cylindres magique
  • Polyvalence d'utilisation
  • Design agréable
 
 
 

POINTS FAIBLES

 
  • Hauteur de selle (pilote et surtout passager)
  • ABS trop présent à l'arrière
  • Quelques lacunes d'équipement