Triumph vient de boucler le premier semestre 2013 sur une hausse de +3,8% et totalise 3714 immatriculations. Le directeur général de la marque anglaise, Jean-Luc Mars, livre ses impressions à Moto-Net.Com et ses lecteurs. Bilan.
Moto-Net.Com : A quoi attribuez-vous la baisse du marché du motocycle en France au premier semestre 2013 ?
Jean-Luc Mars (Directeur général Triumph France) : Je pense que trois raisons principales expliquent la baisse du marché :
|
MNC : Quel est pour vous le fait marquant de cette première moitié d'année ?
J-L M. : Le fait le plus marquant pour le long terme est à mon avis l'arrivée sur le marché de machines "low cost", initialement destinées aux marchés émergents, et sans doute pas destinées à être proposées en Europe au moment de leur mise en chantier. La réussite commerciale ou l'échec de ces motos aura une influence significative sur l'évolution des gammes de beaucoup de constructeurs…..
MNC : En ce qui concerne votre activité, quel bilan tirez-vous de vos six premiers mois 2013 ?
J-L M. : Nos six premiers mois sont très satisfaisant, dans la mesure où nous sommes l'un des rares constructeurs, et le seul à ce niveau de volume, à afficher une progression. Cela demande beaucoup de vigilance, beaucoup de travail, et beaucoup d'effort de la part de notre réseau.
|
MNC : D'une manière générale, comment se présente le second semestre ?
J-L M. : Le facteur économique restera dégradé au second semestre. Les premiers résultats du mois de juillet sont bons, ce qui semble confirmer l'influence météo. Je suis relativement confiant sur le fait que le second semestre sera globalement plus favorable à notre secteur, sans malheureusement que le marché ne soit en mesure de rattraper les pertes de la première partie d'année.
MNC : Quels sont vos outils pour affronter cette période difficile ?
J-L M. : Nous travaillons étroitement avec nos concessionnaires pour proposer un plan d'action cohérent avec nos produits, nos lancements, nos priorités. La situation de Triumph en France étant globalement très bonne, nous ne sommes pas dans une logique de gestion de crise, mais dans une logique de proximité nous permettant d'optimiser la performance commerciale de nos nombreuses nouveautés.
.
.
.
Commentaires
Ajouter un commentaire
Identifiez-vous pour publier un commentaire.