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WSBK ALLEMAGNE (10 SUR 13)
Paris, le 5 septembre 2011

Vidéos, déclarations et analyse du SBK au Nürburgring

Vidéos, déclarations et analyse du SBK au Nürburgring

La dixième épreuve du World SBK 2011 s'est disputée hier sur le circuit du Nürburgring (Allemagne). Pour compléter nos comptes rendus en direct, voici les déclarations des pilotes SBK, nos analyses et les résumés vidéo des courses Superbike et Supersport.

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Déclarations des pilotes Superbike

Carlos Checa, 1er puis 8ème :
""La première course d'aujourd'hui était très spéciale pour moi car elle représentait ma première victoire SBK au Nürburgring. Je tiens à dédier ce résultat à Claudio Castiglioni, c'était une figure extrêmement importante dans le monde de la moto et c'est un peu grâce à lui que nous sommes ici aujourd'hui à piloter ces motos. Le résultat en 1ère manche était pour le championnat. Je savais qu'il était important d'augmenter l'écart entre Noriyuki et moi dans la première moitié de la course et ce petit avantage s'est avéré utile dans la phase finale lorsque j'ai commencé à souffrir d'un manque d'adhérence. La seconde course en revanche, a été l'une des courses les plus difficiles que j'ai jamais courue. Il nous fallait la terminer bien sûr, mais j'ai vraiment souffert de l'énorme quantité d'eau et des conditions de piste : on ne pouvait même pas voir le prochain virage ! Je suis désolé pour ceux qui ont pris des risques et je le suis aussi pour Biaggi qui n'a pas couru avec nous aujourd'hui. J'espère qu'il ira mieux et que nous le reverrons à Imola. Mais pour nous, ce fut une journée très positive et je suis très heureux du résultat".

Tom Sykes, 11ème puis 1er :
"Obtenir une première victoire en Mondial Superbike est fantastique, particulièrement avec la nouvelle Kawasaki. Tout le monde dans l'équipe sait qu'à chaque fois que je chevauche ma moto, c'est tout ou rien : c'est ma façon de rouler, et aujourd'hui, cet engagement a payé en deuxième manche. J'ai creusé un fossé derrière moi au moment où les conditions étaient les pires, mais lorsque la piste a évacué de l'eau, nos temps se sont malheureusement essoufflés et j'ai subi la pression de Sylvain. Puis le niveau d'eau a de nouveau augmenté et nous avons trouvé notre rythme. Tout s'est déroulé comme prévu au départ de la première manche, mais les mauvais choix de pneus et ma condition physique n'ont pas aidé : quand il a commencé à pleuvoir, j'ai esquissé un sourire. Nous avons pas mal changé la moto depuis la sortie à Misano où nous avons décroché la pole position, c'était donc une sorte de pari que nous avons lancé dans ces conditions humides. Les gars m'ont donné une super moto aujourd'hui".

Marco Melandri, 2ème puis 6ème :
"La première course n'a pas été facile, donc je suis très content de mon podium. J'ai pris un bon départ mais je n'étais pas si rapide que çà sur les premiers tours. J'ai fait une erreur : j'ai perdu l'avant en freinant et j'ai élargi, ce qui m'a fait perdre beaucoup de temps. J'ai alors rattrapé Eugene et finalement Noriyuki, mais Carlos était trop loin. Je dois remercier mon équipe, ils ont encore travaillé dur et fait un excellent travail tout le week-end ! J'ai essayé de m'accrocher et de terminer sans tomber (en seconde manche, NDLR). J'ai eu un problème avec l'électronique de la moto et l'affichage ne fonctionnait pas bien, donc j'ai été très prudent afin de rester sur mes deux roues. Je pense que la décision de terminer les deux tiers de la course dans ces conditions n'a pas été correcte. Je suis très déçu, à mon avis la course aurait dû être arrêtée au début pour des raisons de sécurité".

Sylvain Guintoli, 6ème puis 2ème :
"Enfin, nous obtenons un résultat qui récompense les efforts accomplis jusqu'à présent. Pendant toute la durée du week-end allemand, nous pouvons dire que la moto a bien réagi. Pendant la course, j'ai trouvé, progressivement, le bon ressenti avec les pneus, et j'ai réussi à être compétitif dans les deux courses. Le podium ? Je suis tellement heureux, c'est un succès que je veux partager avec toute l'équipe qui a travaillé très dur dernièrement. L'avenir ? Je suis confiant et je pense que nous pourrions avoir de nouvelles satisfactions de ce type".

Noriyuki Haga, 3ème puis DNF :
"Je suis vraiment content d'être de retour aux avant-postes. Pendant la première manche, j'ai réussi à profiter de ma place sur la grille et tout s'est très bien passé. Puis, dès que j'ai commencé à perdre du rythme, Melandri m'a dépassé. J'avais planifié quelques ajustements pour la seconde manche, j'espérais donc courir sur le sec. Quoi qu'il en soit, j'ai été assez bon sur le mouillé, mais quand il s'est mis à pleuvoir plus lourdement, c'est devenu difficile. J'ai beau avoir ralenti, j'ai perdu l'avant. Je suis désolé, j'aurais aimé offrir à l'équipe une victoire juste après le podium".

Jakub Smrz, DNF puis 3ème :
"Déjà hier, pendant les qualifications et la séance de Superpole, j'ai compris que quelque chose allait changer, et c'est ce qui s'est passé. Nous avons été compétitifs tout du long, et les conditions pluvieuses nous ont donné un petit coup de pouce supplémentaire même s'il n'était pas évident de garder la moto sur la piste, à certains endroits. La troisième place ? Je la dédie à tous les gens qui ont cru en moi en cette période difficile et ont été proches de moi, à commencer par mes mécanos et toute l'équipe"

Eugene Laverty 4ème puis 5ème :
" J'ai manqué de chance en première course, car mon rythme était bon tous le week-end. Mes sensations sur la moto n'étaient pas aussi bonnes qu'hier et la faible température de la piste n'a pas aidé à améliorer le grip du pneu arrière. La deuxième course était piégeuse et je pense qu'elle aurait dû être arrêtée pour des raisons de sécurité. J'ai eu l'impression que de l'huile s'était répandue sur la piste après la chute de Rea et son retour en course, si bien que tout le monde tombait. Heureusement les pilotes s'en sont sorti sans aucune blessure grave, mais je suis contrarié d'avoir au à prendre autant de risques"

Jonathan Rea, 10ème puis 4ème :
"J'étais vraiment enthousiasmé de remonter sur la moto vendredi après trois mois d'arrêt, mais j'ai eu du mal à rentrer dans le rythme en première manche, j'ai eu quelques problèmes d'adhérence à l'avant et j'ai ressenti un manque d'accélération en sortie de virage. Il a plu juste au moment du départ de la deuxième manche, il a donc fallu la retarder. Je n'ai vraiment pas eu de chance en tombant de ma quatrième place dans le premier virage, mais heureusement j'ai pu relever la moto et repartir cinquième. Lorsque Nori Haga est tombé de la tête de la course, j'ai retrouvé ma quatrième place, ce qui m'a satisfait. Je suis particulièrement heureux pour l'équipe et, bien que ce ne soit ni podium ni une victoire, c'est bien pour les gars qui n'ont pas eu beaucoup de chose à fêter récemment. C'est au moins un peu de motivation à prendre pour la prochaine course !"

Leon Haslam, 5ème puis DNF :
"J'ai pris un bon départ en première manche, et j'ai réussi à passer deux gars. Ensuite, j'ai essayé de combler le fossé qui me séparait d'Eugene Laverty. J'ai juste poussé un peu trop, je suis tombé sur une faux point mort et je suis sorti de la piste. Honnêtement, je pensais que la course était pliée. Mais j'ai enfoui ma tête derrière la bulle et j'ai réussi à revenir à la cinquième place. Je suis heureux d'avoir réussi cela, mais je suis déçu d'être sorti. La lutte était certainement plaisante. Je me sentais vraiment bien en deuxième manche. La chute était de ma faute. J'ai mordu une ligne blanche, ce qui, dans ces conditions, n'est pas bon, et je suis tombé. J'ai réussi à repartir et remonter vers la septième place, mais la course s'est arrêtée avant que je franchisse la ligne et les résultats ont été établis sur le tour précédent : j'étais donc neuvième. Les conditions étaient vraiment mauvaises, et la course aurait probablement dû être arrêtée plus tôt. Je pense que j'aurais pu monter sur le podium aujourd'hui car mes chronos étaient vraiment bons, mais la décision d'arrêter la course était vraiment la bonne".

Maxime Berger, DNF puis 10ème :
NC.

Michel Fabrizio, 16ème puis DNF :
"Je ne suis vraiment pas sûr de ce qui s'est passé dans le premier tour de la première course. Je m'engageais dans un gauche tout en gardant un oeil sur Sykes qui était sur ma gauche quand j'ai soudain senti un impact sur mon bras droit, juste au-dessus du poignet. Je ne sais pas si c'était un autre pilote ou quelque chose qui venait de la piste. Tout ce que je sais, c'est que c'était un coup assez dur. J'ai continué la course, j'ai réussi à passer un bon nombre de concurrents et je suis monté jusqu'à la cinquième place. À ce stade j'étais assez content car j'étais parti de la douzième position sur la grille, mais j'ai bientôt senti la douleur dans mon bras s'aggraver. Je sentais qu'il s'enflait et à mesure que la course avançait, cela affectait mon contrôle des gaz. Je n'arrivais pas essorer la poignée à fond quand j'en avais besoin et il n'a pas fallu attendre longtemps pour voir les autres commencer à me passer. J'ai continué du mieux que j'ai pu, mais c'était frustrant de voir tous les coureurs j'avais doublé, me doubler à leur tour. La douleur n'a fait qu'empirer, mais j'ai continué au cas où je pourrais obtenir des points. Malheureusement, j'ai fini 16ème : la journée débutait mal. On m'a donné quelques analgésiques (en pilules, pas en injection) avant le début de la deuxième course, mais je savais que ça n'allait pas être mon jour, lorsque le la pluie a commencé à tomber. Bientôt, la piste était couverte de grandes flaques partout et de ruisseaux dans de nombreuses parties de la piste. Nous étions en aquaplaning même dans les lignes droites et rien qu'essayer de tourner sur le circuit sans tomber était déjà dangereux. Mon bras me faisais très mal et je n'étais pas dans les points, donc l'équipe et moi avons conclu qu'il ne servait à rien de continuer. Je suis rentré dans les stands, ce qui était certainement la bonne décision. J'ai regardé le reste de la course de mon stand, et je suis un peu surpris que treize tours aient été parcourus avant que le drapeau rouge sorte. Je suis heureux d'avoir survécu sans tomber. Le week-end avait assez bien commencé, et en dehors de la Superpole, les journées de vendredi et samedi avaient été bonne. Mon rythme de course était bon et j'étais content d'être cinquième après neuf tours de course en première manche. Sans le coup porté à mon bras, je suis sûr que j'aurais terminé la première course dans le Top 5. Mais la course est imprévisible et cette journée n'était tout simplement pas mon jour de chance".

Max Biaggi, DNS :
"Je pense que le fait de se casser le pied sans tomber aurait sa place dans le livre Guinness des records ! J'ai tout tenté pour revenir sur la piste aujourd'hui, mais c'était impossible de courir dans ces conditions. La douleur était simplement trop importante. Je suis très déçu. Il s'agit de la première course que je manque en 19 ans de carrière. Malheureusement nous n'avons aucun contrôle sur la malchance, qui je l'espère, a été satisfaite de ce week-end car je voudrais vraiment finir la saison correctement"

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