Test BMW K1300R, K1300S et K1300GT : trois K à part

Entre le bridage à "sans chevaux", le manque de visibilité de nuit, puis les rigoles d'eau traversant la chaussée le lendemain, cette prise de contact ne nous a pas réellement permis de vérifier la docilité des trois monstres : 175 chevaux pour la S, 173 pour la R et 160 pour la GT.

Mais le froid et la pluie sont de précieux alliés pour juger des capacités des motos, et tout particulièrement celles de la famille des routières dans laquelle apparaîtra la K 1300 GT, le 7 février 2009 en concession, en compagnie de ses soeurs R et S...

La K 1300 GT sera justement notre première monture lors de cet essai. Un choix particulièrement judicieux, car malgré son poids de 288 kg tous pleins faits qui demande une vigilance certaine dans les premiers maniements à l'arrêt, la GT se montre particulièrement accueillante et confortable, même si la selle manque d'un soupçon de mollesse.

La descente de la béquille centrale nécessite un bon coup de reins et la montée demande une bonne synchronisation pour limiter ses efforts. Mais la GT ne nécessite pas l'emploi - comme sur la K 1200 LT - d'une commande électro-hydraulique !

En dépit de ses 6 kg supplémentaires par rapport à la K 1200 GT (lire notre Essai Moto-Net.Com du 20 mars 2006), la 1300 continue de briller par sa facilité de prise en mains puis par son efficacité sur tout type de parcours.

Au guidon de la K 1300 version "Groß Tourism", la portion rapide du parcours est avalée sans effort : calée à 5 000 tours/min avec le régulateur de vitesse (en option), la GT file à 130 km/h compteur.

Le carénage protège intégralement les jambes tandis que la bulle, réglée en position haute, élimine tous les remous au niveau des épaules et de la tête. Vider les 24 litres du réservoir sera une simple formalité !