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Paris, le 15 décembre 2008

Test BMW K1300R, K1300S et K1300GT : trois K à part

Test BMW K1300R, K1300S et K1300GT : trois K à part

Même dans le sud de la France, le mois de décembre peut réserver des conditions de roulages délicates. Et c'est tant mieux, à l'heure d'essayer les trois nouvelles BMW K 1300 : un roadster, une sportive et une routière qui n'ont peur de rien !

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Par dessus ou par dessous ?

Le haut de la bulle - élevée au maximum - pourra néanmoins agacer certains motards, qui, à l'instar du capitaine Haddock avec sa barbe, ne savent choisir entre regarder au-dessus ou à travers... Dans ce cas, une pichenette sur le commodo de gauche pour baisser l'écran et hop, la vision se dégage... mais le volume sonore et les perturbations augmentent !

K 1300 GT - Essai BMW K 1300 : Trois K à part

Sous la pluie néanmoins, ces légères perturbations évacuent avantageusement les gouttes qui ont tendance à stagner sur la visière du casque. Un bon point surtout de nuit, lorsque ces gouttelettes et celles de la bulle réduisent la visibilité.

De nuit toujours, la GT offre - en option - ce qui se fait de mieux en termes d'éclairage : des "projecteurs xénon". Lors de notre essai nocturne, les phares de la routière se sont montrés bien plus efficaces que ceux du roadster : une bonne excuse pour laisser les pilotes de GT ouvrir la route !

K 1300 GT - Essai BMW K 1300 : Trois K à part

Contre le froid, la routière se montre également à la hauteur grâce à ses poignées et selle chauffantes - en option également. Un système sacrément efficace, puisque le premier niveau de chauffe suffit à faire oublier les 3°C et l'humidité de l'air ambiant. Le second niveau devrait pouvoir largement satisfaire les fans de virées dans le Grand Nord !

Côté motorisation, le nouveau 1300 se démarque du 1200 non seulement par ses reprises légèrement plus efficaces mais aussi - et surtout - par sa douceur : "les ingénieurs ont également revu la transmission", insiste à juste titre Patrick Lucas. Même en forçant le trait et en brusquant la poignée de gaz, la GT fait preuve d'une extrême délicatesse : le passager appréciera !

K 1300 S - Essai BMW K 1300 : Trois K à part

Niveau partie cycle, on note l'arrivée de l'ESA II - à l'instar de Jean-Michel Cavret, prononcez correctement "éza deux" pour ce dispositif lui aussi disponible en option -, qui amplifie effectivement les différences entre les modes "Sport", "Normal" et "Confort" (lire Moto-Net.Com du 9 octobre 2008).

Des trois modes, le plus confortable est assurément le plus séduisant car il ne diminue en rien les tenues de route et de cap impériales de la GT, tout en offrant une qualité d'absorption de chocs - petits et grands - maximale. Sur la R et la S, le constat est le même : confort peut rimer avec sport !

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Commentaires

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Ben non, je confirme : y'a rien de plus logique que les commodos BM, et pour couper le cligno droit, tu lèves légèrement le pouce sans incidence sur la poignée de gaz. Quand j'ai acheté une BM ça m'a pris 10 s pour m'habituer au système commodos BMW et je passe indifférement de l'un à l'autre. J'ai jamais rencontré un proprio de BM se plaindre des commodos, mais Par contre ça fait 30 ans que je lis des essais de BM dans lesquels les journalistes, invariablement trouvent à se plaindre des commodos, du couple de renversement du boxer (sur des 1200 avec arbre d'équilibrage...) et des effets de pont. A croire que c'est un rituel initiatique transmis de génération en génération : Pépé essayeur l'avait écrit une fois pour toute dans "archaïsme magasine"en 54 : un commodo à gauche pour tourner à gauche, à droite pour tourner à droite, c'est bin compliqué pour un essayeur, faut pas continuer ! Ben 50 ans après, Junior revendique toujours en mémoire de Pépé, et il est même sur le point de gagner ! L'essayeur moto, le meilleur ami du marketing... Chienbrun varan

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