Peugeot vient de boucler le premier semestre 2012 sur une baisse de -16,6% et totalise 2907 immats. Le directeur du commerce France de la marque française, Olivier Cianelli, livre ses impressions à Moto-Net.Com et ses lecteurs. Bilan.
Moto-Net.Com : Que vous inspire le premier semestre 2012 du marché du motocycle en France ?
Olivier Cianelli (directeur du commerce France Peugeot Scooters) : Avec un recul de -15,6% du marché 50 cc et -6,4% du marché "125 cc et +", le marché du scooter poursuit sa baisse de façon significative dans un contexte économique très difficile. Plus précisément on s'aperçoit du vieillissement de la clientèle sur le marché 50, avec de plus en plus de clients adultes et professionnels. En "125 et +", la baisse est globalement plus contenue mais on observe des différences notables : les 125 sont en net repli à près de -20% alors que les maxis et les 3-roues enregistrent des hausses de plus de 20%.
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MNC : En ce qui concerne votre activité, quel bilan tirez-vous de vos six premiers mois 2012 ?
M. C. : Nous distinguons deux marchés chez nous : d'une part le 50 sur lequel nous confirmons notre leadership, d'autre part le 125 où nous résistons beaucoup mieux que le marché grâce aux bons débuts du nouveau Satelis arrivé début juin dans le réseau. Ce qui est important à retenir c'est que nous sommes en phase avec la feuille de route fixée en début d'année, et que nous entamons dès maintenant une rationalisation de notre gamme pour une meilleure lisibilité clients, avec la mise en place d'une stratégie orientée vers le premium.
MNC : Quels sont pour vous les faits marquants de cette première moitié d'année ?
M. C. : Pour nous, c'est évidemment le lancement du nouveau Satelis, très attendu par le réseau et nos clients. Son démarrage est remarquable et le plébiscite de la presse est unanime. Ensuite, nous pouvons également retenir la mise en place de synergies avec la division automobile, pertinentes dans la stratégie de conquête de nouveaux clients : qu'il s'agisse des réseaux avec les concessions automobiles qui étendent leur offre avec des deux-roues motorisés, de la communication, d'opérations commerciales telles que Peugeot n' Go ou de partenariats communs (Roland-Garros ou RCZ Cup par exemple), ces rapprochements nous aident à toucher de nouveaux clients.
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MNC : Comment envisagez-vous le second semestre ?
M. C. : Dans ce contexte économique difficile et vu l'état du marché, dire que le second semestre s'annonce bien serait un peu présomptueux. Néanmoins, si la météo nous aide un peu, l'arrivée de Satelis en semestre plein doit nous permettre de réaliser une bonne seconde partie d'année : avec l'adhésion totale du réseau, nous allons accélérer son exposition, mettre en place des essais pour générer du trafic en magasin où nous préparerons activement l'arrivée de Metropolis, notre nouveau 3-roues.
MNC : Enfin, comment percevez-vous la création de la FF2RM (lire MNC du 4 juin 2012) ?
M. C. : C'est une idée à laquelle nous avons adhéré très tôt et nous sommes par ailleurs représentés au niveau du comité directeur. Peugeot Scooters a fait depuis longtemps de la sécurité sa priorité, ce que défendra l'association, et pense que la mobilité sur deux-roues fait partie intégrante du paysage urbain. Il est donc tout à fait logique que les quelques centaines de milliers de conducteurs qui utilisent chaque jour un deux-roues motorisé par nécessité mais aussi par plaisir puissent faire entendre leur voix auprès des pouvoirs publics.
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