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Faro (Portugal), le 17 janvier 2014

Premier essai du scooter Kawasaki J300

Premier essai du scooter Kawasaki J300

À la fois pratique et performant, le premier scooter Kawasaki importé en Europe est une réussite grâce à ses gènes et à ses lignes sportives, en droite ligne avec les motos de la marque d'Akashi. Premier essai.

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Une boule de nerf de 300 cc

A priori, comme tendent à le démontrer les statistiques du marché du deux-roues, les scooters de cylindrées comprises entre 125 cc et 500/600 cc n'attirent que modérément les Français…

Logique après tout, dans la mesure où les 125 cc sont accessibles aux permis auto alors qu'un modèle comme ce J300 demande le permis moto. Résultat : ce type "d'entre-deux" apparaissent moyennement attractifs, d'autant que leurs volumes et leur poids (191 kg tous pleins faits pour le J300) sont parfois à peine inférieurs à certains maxi-scooters (au hasard : 217 kg tous pleins faits pour le Tmax 530) !

Mais à bien y regarder, ce J300 possède bien des atouts pour ceux ou celles qui souhaitent aller au-delà des 125 cc, souvent jugés trop poussifs lors des déplacements péri-urbains, mais qui ne peuvent - ou ne veulent - pas se tourner vers un "gros" 500/600 cc. Premier d'entre-deux : le prix ! Car chez les maxi scooters, la barre atteint bien souvent la barre des 10 000 euros - voire la dépasse allégrement pour les plus "premium" !

Dans ces conditions, les 5 099 euros demandés pour le scooter Kawasaki le mettent à portée de davantage de bourses, notamment celles fragilisées par la crise économique... Une stratégie potentiellement "payante" commercialement !

En outre, si 300 cc peuvent sur le papier paraître un peu "justes", cette cylindrée se révèle au contraire très satisfaisante à l'usage. Malgré ses "petits" 28 ch, le J300 est plutôt nerveux au démarrage et ne "verdira" pas à cause de cet aspect face à des moteurs de cubage plus important.

Avec moins de 200 kg annoncés, il se montre aisément manoeuvrable à l'arrêt et facile à monter sur sa béquille centrale, même pour les utilisateurs (et utilisatrices) qui manqueraient de force.

Au chapitre de l'ergonomie, le pilote ne dispose que d'un espace assez restreint pour placer ses jambes, engendrant de fait une position assez repliée. Un détail fâcheux pour ceux qui préférèrent conduire avec les jambes allongées...

Néanmoins, hormis au niveau des jambes, même un pilote dépassant 1m80 ne se sent pas vraiment à l'étroit : on peut ainsi profiter de l'excellent rayon de braquage, sans avoir le guidon qui bute contre les genoux.

Culminant à une respectable hauteur de 775 mm, la selle offre une vue imprenable sur la planche de bord. L'occasion de se familiariser avec une instrumentation moderne, composée d'un écran digital intercalé entre deux cadrans analogiques. L'ensemble informe sur la vitesse (en km/h ou en miles), le régime moteur, le kilométrage total, l'heure, le niveau d'essence et la température du moteur.

Enfin, la remise à zéro des deux trips partiels se pilote par un curseur situé en dessous l'écran LCD. Prêts ? En route !

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CONDITIONS ET PARCOURS

  • Modèle d'origine "Special Edition"
  • Parcours : 140 km
  • Routes : voies rapides et routes de montagne
  • Pneus : Maxxis Pros
  • Problèmes rencontrés : RAS

POINTS FORTS KAWASAKI J300

  • Belles performances moteur pour un 300
  • Tenue de route et confort de conduite
  • Ajustement des pièces et look flatteurs

POINTS FAIBLES KAWASAKI J300

  • Revêtement plastique du coffre
  • Retour de suspensions un peu ferme
  • Prise au vent au delà de 120 km/h