Avec son Dink Street, Kymco sort le grand jeu pour s'attaquer à la star des scooters 125 cc, le Yamaha Xmax. Un pari difficile, car le best-seller de Yamaha vient encore d'évoluer pour se montrer toujours plus attrayant... Essai entre ville et campagne !
En prenant une orientation de plus en plus GT, les scooters 125 ont vu leurs dimensions augmenter considérablement au fil des années. Malheureusement, ils ont en même temps pris du poids... S’il y a encore dix ans, les 125 cc pesaient aux environs des 120/130 kg, nos deux concurrents du jour dépassent les 170 kg avec le plein d’essence, soit quasiment le poids d’un petit roadster 600 cc !
Même s'ils se montrent tous deux faciles et accessibles, on déconseillera tout de même ces deux scooters aux novices, en particulier si ce sont de petits gabarits : lors des manoeuvres moteur coupé ou pour les hisser sur la béquille centrale, leur surcharge pondérale est sensible et ne pardonne pas trop les erreurs...
Accessibles
Malgré ce problème de poids, nos deux scooters font tout de même preuve d’une prise en main très aisée, grâce notamment à une hauteur de selle raisonnable. Le Xmax et le Dink Street affichent la même assise haute de 775 mm, qui compense heureusement la largeur de leur généreuse selle.
L’espace disponible pour les pieds est en revanche plus important sur le Xmax : le pilote peut choisir de mettre ses pieds bien à plat sur le plancher ou d’étendre ses jambes en posant les pieds en biais sur le tablier pour une position plus sportive.
Théoriquement, les mêmes positions sont également possibles à bord du Dink Street, mais en position "sport" le pilote se retrouve avec les jambes exagérément en l’air.
Vite à l’aise
Dès les premiers tours de roue, tout va beaucoup mieux : le Xmax et le Dink Street font tous deux preuve d’un bon équilibre général grâce à leur centre de gravité placé bas.
Alors que l’on semble simplement posé "sur" le Xmax, on a davantage l’impression d’être "dans" le Dink Street. Avec son carénage enveloppant et sa large selle à double étage qui maintient parfaitement le dos du pilote, le taïwanais s'apparente presque à un cocon !
Le ressenti est plus sportif sur le Yamaha, mais à peine moins confortable. En revanche, on peut reprocher au Xmax un rayon de braquage un peu décevant pour un véhicule à vocation citadine.
La ville sans prise de tête
Comme leurs congénères, nos deux scooters 125 font sauter les bouchons en toute décontraction. Si l'on peut reprocher à l’un et à l’autre des départs un peu laborieux jusqu’à 30 km/h (en raison de leur surcharge pondérale), leurs moteurs font preuve ensuite d’une belle vitalité entre 30 et 80 km/h, soit les allures courantes en milieu urbain.
On accordera toutefois un léger avantage au Xmax, qui offre peu de sensations mais accélère finalement plus fort que le Dink Street. En revanche, la sonorité très électrique du moteur du Yamaha est assez décevante : celle du Kymco n’est pas extraordinaire non plus, mais évoque quand même davantage un moteur à explosion !
Seul le Xmax est équipé de warnings, bien pratiques pour se signaler lorsqu’on remonte les files de voitures (ne le faites pas c'est interdit, roulez doucement, restez chez vous). Quant au Dink Street, il est doté d’un signal sonore de clignotant à l'attention des étourdis qui oublieraient de l’éteindre après avoir tourné.
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CONDITIONS ET PARCOURS |
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POINTS FORTS KYMCO DINK STREET |
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POINTS FORTS YAMAHA XMAX |
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POINTS FAIBLES KYMCO DINK STREET |
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POINTS FAIBLES YAMAHA XMAX |
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