Kymco 125 Dink Street Vs Yamaha Xmax 125 : l'argent fait-il le bonheur ?

C'en est donc fini de la modestie du petit constructeur taïwanais qui tentait de se faire une place sur le marché français : désormais, Kymco s’affirme ! Ce changement de stratégie est particulièrement frappant lorsque l’on vient garer le Dink Street à côté du Xmax : côté proportions, le scooter taïwanais écrase le japonais !

Par ailleurs, Kymco a fait appel à des designers italiens pour dessiner ce Dink Street. Son gabarit généreux et ses lignes taillées à la serpe lui confèrent un look GT sportif assez réussi.

Enfin, signalons que le Dink Street de ce duel n'étant plus disponible en parc presse Kymco, les Cycles Bué à Colombes (92) nous ont aimablement prêté leur exemplaire de démonstration clients : un grand merci à Jean-Claude qui a rendu possible ce face à face et si vous recherchez un Kymco (mais aussi un Piaggio, un Vespa ou un Gilera) dans l’ouest parisien, connectez-vous sur www.scooterscyclesbue.com.

Totalisant plus de 10 000 km, ce Dink Street de démonstration portait donc les stigmates d’une utilisation pas toujours très soigneuse, mais fonctionnait parfaitement et était dépourvu de sa béquille centrale.

Fini le low cost, place au fashion

On est aujourd'hui loin du Grand Dink et le Dink Street est soigné jusque dans ses moindres détails. Son magnifique tableau de bord très complet, ses feux de position à diodes et sa prise 12 V dans la boîte à gants (pour recharger téléphones et autres GPS) sont autant de petites touches qui en font un engin très valorisant.

A la différence du Yamaha qui demandera un petit investissement supplémentaire, le Kymco propose de série un large porte-bagages pratique pour arrimer un sac ou accueillir un top-case.

Les joies du scooter

Sous la selle, nos deux concurrents sont équipés de véritables soutes à bagages qui permettent de ranger facilement un sac et un antivol en roulant, puis deux casques lors du stationnement.

Malgré son gabarit plus compact, le Xmax propose un coffre un peu plus logeable que le Dink Street. Idem pour les vide-poches : le tablier hyper volumineux du Kymco n’offre qu’un petit vide-poches à gauche alors que le Yamaha propose un large rangement verrouillable à clé et comprenant deux logements pour un portable ou un bip de parking.

En revanche, nos deux engins ne bénéficient pas de planchers plats pourtant bien pratiques pour transporter des objets volumineux. Ce type de plancher est l'apanage des "grandes roues", pas des GT !

Plaisir des yeux

Les deux scooters proposent de bien jolis tableaux de bord qui reprennent la même configuration : deux compteurs analogiques (compte-tours à droite et vitesse à gauche) séparés par une fenêtre digitale. On y trouve à peu près tout ce qu’il faut : odomètres, trips partiels, température moteur, jauges d’essence et horloge.

Seul le Xmax informe sur la température extérieure, en alternance avec l’heure. On accordera néanmoins un léger avantage au Kymco, dont l’instrumentation cerclée de (faux) chrome est très réussie et parfaitement lisible.