Après la journée de repos samedi c'est le régional de l'étape, le chilien Francisco "Chaleco" Lopez (Aprilia), qui a remporté la 8ème étape du Dakar 2010 disputée hier entre Antofagasta et Copiapo (Chili), sur 568 km dont 472 de spéciale.
Après la journée de repos samedi c'est le régional de l'étape, le chilien Francisco "Chaleco" Lopez (Aprilia), qui a remporté la 8ème étape du Dakar 2010 disputée hier entre Antofagasta et Copiapo (Chili), sur 568 km dont 472 de spéciale.
Le français Cyril Despres (KTM), 5ème de l'étape, conserve toutefois la première place du classement général. Lopez, qui décroche sa deuxième victoire dans cette édition après la 5ème étape, a devancé l'espagnol Marc Coma (KTM) de 42 secondes et le norvégien Pal Ullevalseter d'une minute 22 secondes.
"J'ai roulé vite ! Surtout que j'avais fini la 7ème étape un peu moins bien. Là, après le jour de repos, j'avais envie de bien finir l'étape pour tous ces gens qui m'attendent. Je suis content d'offrir cette étape au peuple chilien qui m'accompagne", a déclaré "Chaleco" qui remonte à la 3ème place à 1 h 24 min 21 sec de Despres mais à moins de 4 minutes d'Ullevalseter, deuxième.
Coma, pénalisé samedi de six heures par la direction de course pour avoir changé de roue durant la 7ème étape (lire MNC du 9 janvier 2009), est désormais 19ème à sept heures de Despres. "La journée a été difficile, surtout à cause d'hier avec ce problème de la pénalité", a commenté Coma. "C'était vraiment une journée de repos spéciale, dure, atypique. Aujourd'hui, je suis remonté sur la moto pour essayer, comme toujours, de faire du mieux possible et pour oublier tout cela aussi. L'étape était belle, avec des dunes magnifiques dans le final alors que l'on avait eu beaucoup de pierres au début. Jusqu'au ravitaillement essence j'ai roulé avec les autres. Après j'étais devant en maintenant un bon rythme et avec une bonne navigation".
Pour Cyril Despres, cette 8ème étape conforte sa belle prestation : "je me la suis animée tout seul, cette étape !", a expliqué le français : "je me sentais tranquille sur la moto, solide, costaud, pas trop fatigué. J'ai pris deux cailloux, une fois à l'avant, une fois à l'arrière. Je n'ai pas réellement réalisé. Arrivé au km 245, j'ai vu l'état des deux jantes : fendues en deux, fracassées !"
Par chance, son "porteur d'eau" Ruben Faria roulait juste derrière lui : le pilote portugais, dont le rôle de coéquipier de Despres l'oblige à suppléer les défaillances du français, lui a alors passé sa roue avant. "J'ai estimé que l'arrière n'en avait pas besoin. En repartant j'ai quand même assuré dans les cailloux pour préserver l'arrière. Alors, je suis super content d'être là. Sur le Dakar tout peut arriver et je n'ai pas pris de risque", s'est réjoui Despres.
Classement général moto après la 8ème étape
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