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PROGRAMMATION MOTOGP 2022-2026
Paris, le 27 septembre 2019

Vers un calendrier MotoGP à 22 Grands Prix à partir de 2022

Vers un calendrier MotoGP à 22 Grands Prix à partir de 2022

Le directeur général de Dorna Sports, promoteur du MotoGP et détenteur de ses droits, annonce que la programmation des Grands Prix se dirige vers un format à 22 courses par saison entre 2022 et 2026, contre 19 cette année et 20 prévus en 2020. Explications.

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Que de chemin parcouru depuis la première saison du championnat du monde des Grands Prix moto en 1949 et son calendrier qui comptait seulement six épreuves, disputées pour la plupart sur des "circuits" routiers. Il faudra attendre les années 60 pour atteindre dix rendez-vous annuels, puis douze jusqu'au milieu des années 80.

La popularité croissante du championnat et les demandes émises par d'autres pays pour accueillir un Grand Prix conduisent régulièrement à rajouter une nouvelle destination, source de revenus supplémentaires pour son promoteur : le cap des quinze dates sera atteint en 1987, avant de longtemps rester figé à seize rendez-vous. 

Le calendrier actuel s'étale désormais sur 19 courses partout dans le monde : du Texas (Etats-Unis) à l'Australie en passant par le Qatar et l'Argentine, sans oublier les principaux marchés moto européens (Angleterre, Allemagne, Espagne, France, Italie), l'incontournable Japon - d'où proviennent trois constructeurs MotoGP sur six ! -, ainsi que la Malaisie et la Thaïlande et leurs énormes appétits de deux-roues motorisés.

Cette programmation déjà bien chargée - selon plusieurs teams et leurs pilotes - va grimper à 20 courses l'an prochain avec le retour d'un Grand Prix en Finlande, sur le nouveau circuit de glace du Kymiring. Le nombre de courses est officiellement figé à 20 maximum jusqu'en 2021, mais va reprendre sa hausse dès l'année suivante fait savoir Carmelo Ezpeleta !

Le dirigeant espagnol de Dorna Sports entrevoit d'ores et déjà une programmation à 22 Grands Prix dès 2022, en accord avec les constructeurs et les équipes. L'une de ces deux épreuves supplémentaires se déroulera très certainement en Asie du Sud-est, où les parties prenantes ont beaucoup d'intérêts convergents... 

D'un côté les constructeurs y écoulent toujours plus de motos, de l'autre le promoteur apprécie que le public se déplace en masse pour assister aux courses MotoGP : la preuve avec l'immense succès populaire du premier GP de Thaïlande l'an dernier (222 535 spectateurs au cumul des trois jours !)

Négociations avec l'Indonésie et d'autres pays

"Nous avons un contrat avec l’Indonésie et sommes en discussion avec d’autres pays, mais je ne peux rien annoncer avant la conclusion des accords", avance Ezpelerta, qui est également en contact avec le Mexique qui voudrait organiser un Grand Prix sur son circuit urbain "Hermanos Rodriguez", sur lequel évoluent les Formule 1 depuis 2015.

"Évidemment, le calendrier ne peut pas être illimité et nous avons convenu avec les constructeurs et les équipes que le nombre maximum de courses pour la période entre 2022 et 2026 sera de 22 courses", précise l'argentier du MotoGP, qui indique aussi que le Portugal souhaite ré-intégrer le championnat avec son spectaculaire tracé de Portimao.

Oui, mais voilà : impossible de satisfaire toutes les demandes sans sacrifier des rendez-vous existants, à moins d'opter pour un système de rotation pour les pays fortement représentés dans la programmation. Suivez notre regard jusqu'à l'Espagne, qui totalise actuellement quatre Grands Prix avec Aragon, Barcelone, Jerez et Valence !

"La seule manière d’accepter de nouveaux pays serait de réduire le nombre de courses là où nous en avons le plus", confirme Ezpeleta. (...). "Nous ne pouvons pas concentrer presque 25% des courses dans une région, donc nous pensons que la meilleure solution est de faire une rotation entre les Grands Prix de la péninsule ibérique : chaque circuit aurait trois courses tous les cinq ans".

Trois courses sur cinq ans sur les circuits ibériques

"Nous en avons parlé avec le Portugal et ils sont d’accord sur ce principe, même s'ils préféreraient évidemment en avoir un chaque année", poursuit le dirigeant espagnol, qui assure en revanche que les deux courses italiennes (Mugello et Misano) ne seraient pas concernées par cette alternance.

"Nous pourrions faire autrement, demander qui peut donner le plus d’argent, mais nous ne le ferons pas", assure Ezpeleta. "Nous allons d’abord discuter avec toutes les personnes pour voir qui est intéressé ou non par cette solution".

L'autre piste envisagée serait de réduire le nombre d'essais officiels - avant et pendant la saison - pour compenser l'ajout de nouvelles courses : les traditionnels essais d'après course de Valence (Espagne) - où les pilotes découvrent leur nouvelle moto pour la première fois - pourraient notamment être supprimés pour alléger la fin de saison. Cette idée est défendue par plusieurs pilotes, inquiets de cette augmentation continue...

"Ce n’est pas seulement pour nous", soutient le pilote KTM Pol Espargaro. "Mais aussi pour toutes les familles qui travaillent sur chaque course, cela signifie plus de courses et donc plus de temps loin de chez soi".

"Mais si je souhaite bien sûr passer plus de temps chez moi, je demande aussi à mon boss de davantage rouler pour développer la moto", reconnaît l'espagnol. "KTM n’est pas dans la position de dire que nous voulons moins de tests, car nous en avons besoin".

Pour Quartararo, plus ça roule plus c'est cool !

Maverick Viñales plaide lui pour une réduction du nombre d'essais, afin de pouvoir souffler et "reposer son corps". L'officiel Yamaha affirme qu'il aime "beaucoup rouler" et apprécie l'idée de disputer plus de courses, mais que moins de journées d'essais "serait une bonne chose". Même son de cloche chez son coéquipier Valentino Rossi, doyen du MotoGP à 40 ans.

Et qu'en pense le jeune débutant Fabio Quartararo, qui éclabousse toute la planète MotoGP de son talent pour sa première saison parmi l'élite sur une Yamaha privée ? Pour le pilote niçois, la situation est simple : plus il peut rouler sur sa M1, mieux c'est !

"J’aime piloter ces motos, c’est ce que j’aime plus que tout dans ma vie", explique-t-il avec l'enthousiasme de ses 20 ans. "Rouler en tests, en FP1, en Q2, au warm-up : je m’amuse comme un enfant ! Pour moi, ils peuvent mettre 22 courses avec le même nombre de tests".

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