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INTERVIEW
Paris, le 22 juin 2017

Interview Jules Cluzel : le championnat WSSP 2017 est relancé

Interview Jules Cluzel : le championnat WSSP 2017 est relancé

Terriblement malchanceux en début de saison, Jules Cluzel est remonté à la quatrième place du provisoire et continue de viser son premier titre mondial alors que le championnat du monde Supersport 2017 observe une longue pause de deux mois... Interview.

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Sur les douze courses que compte le championnat World Supersport 2017, sept ont déjà eu lieu... Et les quatre dernières ont été remportées par le quintuple champion du monde Kenan Sofuoglu, cette impressionnante série propulsant le pilote turc à 5 points du leader français Lucas Mahias !

À 30 points de la Kawasaki n°1, en quatrième place, pointe la Honda n°16. Percutée par le fougueux Caricasulo lors de l'épreuve d'ouverture à Phillip Island, la CBR600RR a ensuite jeté l'éponge lors du deuxième round à Buriram, laissant le malchanceux Jules Cluzel sans le moindre point à l'arrivée du WSSP en Europe...

Depuis Aragon heureusement, la machine du team PTR a cessé de jouer des - mauvais - tours à notre cher "Coq Supersportif" ! Celui-ci s'est montré exemplaire, engrangeant le maximum de points à chaque rendez-vous. Lors de sa dernière sortie notamment, à Misano, Jules a évité la chute - contrairement à Lucas - et marqué 20 points très importants.

Interview Jules Cluzel : le championnat Supersport 2017 est relancé

Privés de Laguna Seca (seule la catégorie Superbike s'envole aux États-Unis dans deux semaines), les pilotes du Mondial Supersport ne retourneront sur la piste que dans deux longs mois. Moto-Net.Com profite des vacances de Monsieur "Julo" pour faire le point... sur de nombreux sujets !

Moto-Net.Com : Salut Jules, comment-vas-tu ?
Jules Cluzel :
Bah ça va bien. Je rentre d'une bonne course à Misano, d'un bon week-end. Là, on arrive sur la deuxième partie de saison, avec la pause estivale. Tout va bien !

MNC : Parlons un peu du passé... Qu'est ce qui t'a le plus pénalisé sur la F3 l'an dernier ? Le changement de règlement concernant l'électronique peut-être ?
J. C. :
Pas mal de points ont compliqué notre saison 2016. Le nouveau règlement effectivement, mais d'une manière générale tous les aspects techniques. Moteur, électronique... tout est arrivé au dernier moment et on a malheureusement eu de mauvaises surprises. Le problème aussi, c'est que la première partie de saison s'est très vite enchaînée avec l'Australie, la Thaïlande puis les premières manches européennes. Les motos ne sont jamais repassées à l'atelier, donc on n'a jamais vraiment pu les améliorer avant la deuxième partie de saison.

Interview Jules Cluzel : le championnat Supersport 2017 est relancé

MNC : Tu garderas malgré tout de bons souvenirs de MV Agusta ?
J. C. :
Oui, c'est sûr. J'y ai passé trois années marquées par des victoires et deux titres de vice-champion. Ca restera pour moi un très bon moment de ma carrière. Je regrette juste un petit peu le fait de ne pas avoir pu aller chercher le titre de champion du monde. Mais bon, on ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve. Il se peut que je remonte sur une MV !

MNC : Tu dis regretter de ne pas avoir obtenu le titre. D'une manière générale, préfères-tu oublier tes échecs, tes mauvaises passes, tes manques de chance, ou est-ce qu'au contraire tu y repenses de temps en temps, histoire de te motiver ?
J. C. :
Bah j'y pense, je ne vais pas te mentir. Il m'arrive de ressasser un peu le passé, mes petites déceptions... Ou mes plus grosses, comme ce titre de champion avec MV qui aurait été pour moi un sacré accomplissement. J'ai tout fait pour, malheureusement j'ai quand même beaucoup manqué de chance. J'y repense régulièrement, comme je repense aux deux premières courses de cette année qui me coûtent la tête du championnat...

MNC : On allait y venir justement ! As-tu digéré ton difficile début de saison 2017 ?
J. C. :
Pas tant que ça, non, parce qu'aujourd'hui je fais zéro faute, je suis plutôt content de ma première partie de saison...

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MNC : Avec 75 points marqués en cinq courses, tu peux l'être !
J. C. :
Oui, merci. Même quand ça ne va pas, je m'en sors : mon pire résultat est sixième à Imola. En gros, on est toujours dans le Top 5. Sans l'Australie et la Thaïlande, tout serait différent. Mais c'est la vie, c'est comme ça. J'y pense, mais ça ne me coûte pas car je ne commets pas d'erreur. Sur la dernière course avec Kenan par exemple, j'ai bien senti que je ne pouvais pas faire mieux que deuxième. Je suis donc allé chercher les 20 points de la deuxième place.

MNC : Ce sacré Kenan vous a "laissés tranquilles" en début de saison (entre guillemet car il était blessé), mais il est de - grand - retour ! À Misano, tu as bien failli perdre l'avant en essayant de le battre. Penses-tu pouvoir aller le chercher sur les prochaines courses ?
J. C. :
Oui, je pense. Tu dis qu'il nous a laissés tranquilles les deux premières courses, c'est vrai... Mais finalement, on ne peut pas parler de malchance. Il s'est blessé à l'entraînement cet hiver. Perso, je suis un peu l'inverse de Kenan : je n'ai pas les motos ni les facilités qu'il a pour s'entraîner entre les courses. Je ne m'entraîne pas et il y a un avantage à cela : je ne prends pas de risques !

Par ailleurs, il possède cinq titres de champion du monde, il n'a plus rien à perdre ou à prouver. Il est très confiant, cela fait tellement longtemps qu'il est sur cette Kawasaki, il la connaît par coeur et continue de progresser avec chaque année. C'est pour moi l'un des plus grands pilotes de 600, et aujourd'hui il est relâché, il n'a pas de stress. Un sixième titre ne lui changera pas la vie.

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MNC : Il a d'ailleurs déclaré qu'il n'était plus intéressé par les couronnes mondiales, mais par les trophées en course ! Cependant à ce rythme-là (quatre victoires de rang), il risque de le rafler ce sixième titre. Pas évident de stopper ce genre de mec...
J. C. :
Ah c'est sûr ! Mais sans la collision et l'abandon en ouverture de saison, je serais devant lui au championnat : pour moi dans ce cas-là, ça n'aurait pas été un problème qu'il gagne quatre courses d'affilée. Aujourd'hui ça l'est un peu plus. Mais le championnat est relancé maintenant : Lucas Mahias n'a plus d'avance, Kenan l'a rattrapé et doit repenser au championnat (105 points pour le leader français, 100 pour le champion turc, NDLR). Malgré ce que dit Kenan, je pense qu'il n'y croyait plus trop et ne voulait surtout pas se mettre de pression. Maintenant, ce n'est plus la même chose. Il ne va plus pouvoir faire n'importe quoi car il a la possibilité de jouer le titre. Moi, je me tiens en embuscade, et on va dire que c'est plus intéressant. Je vais peut-être pouvoir récupérer certains pots cassés ? Je n'ai rien à perdre non plus. Certes, c'était déjà le cas à Misano et à Donington, mais j'ai tout donné là-bas et j'en suis assez fier. Je ne pouvais pas faire plus : plus, c'était par terre ! Je continue de penser au titre, même si j'ai déjà grillé mes jokers en début d'année.

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MNC : Tu le reconnais volontiers, Kenan est un pilote extrêmement talentueux. Mais est-ce que sa Kawasaki a quelque chose de spécial ?
J. C. :
Je pense qu'en 600 Supersport, il n'y a pas trop de mauvaises motos, mais elles sont toutes différentes. Je le sais pour avoir piloté la MV et la Honda. À mon avis, la Kawasaki est une moto homogène. Mais avant tout, Kenan a un style particulier qui correspond très bien aux 600 : il a une position très reculée, ne se déhanche pas tant que ça. Il n'est pas spécialement impressionnant, mais c'est...

MNC : ... Efficace ?!
J. C. :
... Différent, tout simplement ! Il a réussi à modeler sa moto, à la régler selon son style de pilotage. Le team Puccetti aussi a évolué, ils sont bien chez Kawasaki et le tout fonctionne. Kenan connaît sa moto par coeur, il sait où elle est bien et pas bien, il bénéficie des données des années précédentes, ce que je n'ai plus aujourd'hui. Je pense qu'il se sent à 100% sur sa moto, ce n'est pas mon cas encore. Il me reste des choses à comprendre. Même si j'ai roulé en 2012 sur cette moto, les pneus ne sont plus les mêmes, il y avait du traction-control, de l'assistance frein moteur... Aujourd'hui il n'y a plus rien ! Et j'ai surtout roulé trois années sur une MV Agusta entre-temps ! Comparé à Kenan aujourd'hui, je pèche par mon manque d'expérience sur la Honda.

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MNC : Tu n'as jamais roulé sur Kawasaki en SSP. Tu n'en as pas spécialement envie ou tu n'as pas eu l'opportunité ?
J. C. :
J'aurais pu avoir des possibilités en arrivant dans la catégorie en 2012, mais ça n'a pas abouti. Je ne l'ai jamais essayée, mais pas par manque d'envie. C'est juste qu'aujourd'hui, Kawasaki a Kenan Sofuoglu qui est là pour jouer le titre et ils ne misent que sur lui. Après, comme je disais tout à l'heure, on ne sait jamais de quoi l'avenir sera fait...

MNC : C'était difficile de passer, enfin de repasser de la MV Agusta à la Honda ?
J. C. :
Ouais, ça a quand même été compliqué parce qu'elles n'ont rien à voir. Que ce soit le gabarit, le poids, le comportement, le moteur. Je sens que j'ai vraiment emmené la MV à 100%. Il manquait juste du développement sur cette moto, et une stabilité côté technique. Pour la Honda, je vais peut-être dire une bêtise mais elle doit avoir dix ans... Cela dit, elle fonctionne encore bien la vieille (rires). Je sens vraiment qu'il reste du potentiel à exploiter. Je n'ai pas encore tout compris, et c'est plutôt de bon augure. J'aurais aimé être à 100% dès ma première course, mais l'hiver a été court. Je trouve que c'est plus facile pour moi en course : avec la MV, j'avais dû adapter mon style à une moto qui ressemblait plus à une 1000 cc, contrairement à la Honda qui est une vraie 600. Je m'en rends compte en suivant les autres qui sont sur des Kawa ou des Yamaha, ça me paraît beaucoup plus facile. Le gros problème c'est qu'on ne fait pas d'essais. Les week-ends de course se déroulent très rapidement : on arrive le vendredi en première séance pour voir où on en est, la deuxième sert aux réglages mais il faut déjà penser à être dans les dix premiers pour la Superpole 2. On subit quand même le stress, on ne peut pas trop prendre notre temps. Et le samedi on a 15 minutes à 9 heures du mat' dans des conditions qui n'ont rien à voir avec ce qu'on connaît le reste du week-end. Puis on a 15 autres minutes en SP2 où on se focalise sur le chrono, sur deux fois deux tours. Moralité, on ne roule pas, on ne peut rien tester... C'est d'ailleurs un peu dommage. Je me sers des courses pour progresser, tout simplement.

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MNC : Au niveau du matériel il y a un truc un peu curieux : les sportives du commerce ont une électronique de pointe, y compris les 600. Mais vos motos de course en sont totalement dépourvues ! Tu trouves ça normal ?
J. C. :
Franchement, on s'est aperçu que ça a un peu resserré les avant-postes. On voit un peu plus de courses en paquets, ce qui n'est pas mal. Maintenant, je ne comprends pas trop pourquoi on coupe tout : j'ai essayé les deux types de motos, avec et sans électronique... bah je trouve que l'électronique est un petit atout pour aller plus vite. Ca dépend des pilotes aussi, mais personnellement je m'en servais beaucoup, contrairement à Kenan. Je m'y suis adapté et ça ne change plus rien. Mais je ne comprends pas trop car ce n'est pas ce qui coûtait cher. J'ai demandé à mon équipe, et ça ne mettait pas en péril leur présence sur la grille.

MNC : Ils t'avaient chiffré cette ligne "électronique" dans le budget ?
J. C. :
Je ne me souviens pas de la somme exacte, mais ca ne devait pas excéder les 5000 euros. Ce n'est pas ce qui coûte le plus cher pour un team engagé en championnat du monde. Surtout qu'en Supersport, c'était un système très simple, basique donc facile à utiliser. Ca pouvait éviter des chutes, donc niveau coût, je ne suis pas certain que ce soit un bon calcul. Je ne sais pas non plus si les dirigeants sont satisfaits de cette mesure. On voit que le Moto2 va adopter l'antipatinage dans deux ans (en 2019, année de l'arrivée des moteurs Triumph, NDLR). C'est sans doute dû au fait qu'il y a beaucoup d'électronique en MotoGP. Or on en a aussi beaucoup en WSBK, donc je ne vois pas où ils veulent en venir. Il faudrait au contraire qu'on prenne le pas en Supersport et qu'on s'habitue. Je préférais donc comme c'était avant. Je me suis adapté au règlement actuel, j'ai complètement effacé le précédent, mais je préférais avant : ça me permettait de rouler 1 à 1,5 seconde plus vite. C'était plus agréable !

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MNC : En WSBK aussi, les motos sont censées être des motos de série. Le règlement est de plus en plus strict mais les Superbike restent assez éloignées des modèles qu'on trouve en concessions. Qu'en penses-tu ?
J. C. :
Je pense que ça va bientôt changer.

MNC : C'est une nécessité, non ?
J. C. :
C'est clair que les machines de World Superbike ressemblent un peu plus à des prototypes qu'à des motos de série. Ca n'a rien à voir avec le Supersport et je trouve ça dommage : les Superbike devraient être dans la même lignée, avec juste plus de puissance. Les coûts sont trop élevés en Superbike : il n'y a que les motos d'usine qui gagnent et écrasent tout le reste. Le championnat n'est pas très passionnant en ce moment, bien que la dernière course de Misano semblait indiquer le contraire, mais bon...

MNC : L'épreuve de Misano a été mouvementée et les Pirelli ont connu quelques soucis...
J. C. :
Oui, c'est clair. Pour en revenir au règlement Superbike, j'ai cru comprendre qu'il allait y avoir pas de changements dans quelques temps, il faut voir.

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MNC : Justement, les responsables du WorldSBK songent à introduire le boîtier électronique en WSBK. Cela va à l'encontre d'un championnat où s'alignent des motos de marques différentes, avec des solutions différentes ?!
J. C. :
Je ne suis pas technicien (rires). Mais de mon point de vue de pilote, il faut intervenir en Superbike parce que je trouve que ça ne sent pas bon pour ce championnat, alors qu'on a besoin de lui. Il doit devenir plus attrayant, s'ouvrir au grand public, consolider son plateau car il y a beaucoup de pilotes et pas beaucoup de motos. C'est un championnat que j'aime bien, il est moins politique que le MotoGP, mais j'ai un peu peur pour son avenir.

MNC : Tu as déjà gouté au Superbike. Ca te dirait d'y retourner, ou tu préfères te concentrer sur le Supersport et le titre mondial ?
J. C. :
J'y pense toujours, pourquoi pas. J'ai fait de l'endurance cette année avec les 24 Heures du Mans et j'ai pris beaucoup de plaisir à piloter une 1000. Maintenant, j'aimerais tellement décrocher le titre en Supersport... On ne sait pas, cela dépendra des propositions dans les prochaines années, si elles sont intéressantes. Je n'irais pas en Superbike pour finir au mieux dixième, je l'ai déjà fait et je n'ai pas pris de plaisir. J'aimerais vraiment y rouler dans de bonnes conditions. Aujourd'hui j'ai 28 ans, je suis en pleine forme et je sens que j'ai beaucoup d'expérience, donc j'espère qu'on me permettra de rouler sur de bonnes motos au sein de bonnes équipes. En tout cas, je donne le maximum sur toutes les courses, j'espère que ça se voit et que ça me servira !

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MNC : Tu as participé à tes premières 24 Heures du Mans avec le team LMD. C'était comment ?
J. C. :
J'ai apprécié ! C'était vraiment parti de rien à la base, une simple discussion entre amis...

MNC : Entre auvergnats !
J. C. :
Voilà, entre auvergnats autour d'un bon repas, et ça a débouché sur ce projet. On partait de loin car c'était une équipe amateur qui n'avait jamais joué devant. Mais avec les trois bons pilotes, les objectifs sont montés. On a fait les essais pré-Mans, puis de nouvelles têtes nous ont rejoints, ce qui nous a permis de progresser à chaque fois. J'ai pris beaucoup de plaisir à rouler sur ces motos, alors que j'avais pas mal d'interrogations, même un peu peur parce que je me disais que les motos d'endurance n'étaient pas très intéressantes, un peu lourdes, dangereuses...

MNC : Les niveaux entre les pilotes sur la piste sont très hétérogènes aussi.
J. C. :
Oui, en plus. J'avais peur du pilotage de ces motos mais au final je suis vraiment content d'avoir pris cette décision, d'avoir franchi le pas, car je pense que cela m'a apporté de la confiance en moi. Je sais désormais que je sais rouler vite sur un peu tout, indépendamment de la moto ou des pneus. En endurance, il fallait faire 120 tours avec le pneu avant et 60 avec l'arrière, ça me paraissait fou ! Rouler de nuit, le réservoir de 24 litres, les motos lourdes... Mais au final j'ai été agréablement surpris, j'ai pris beaucoup de plaisir. En qualifications, j'ai eu un souci alors que j'étais dans un tour de folie. En course j'ai roulé vite, je n'ai pas fait d'erreur. Nous ne sommes pas allés au bout, je n'y peux rien. Mais l'expérience était concluante.

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MNC : Cela t'a donné envie de participer à de nouvelles épreuves ?
J. C. :
Oui pourquoi pas, selon ce qui se présente.

MNC : Il y a les 8 Heures de Suzuka pendant la looongue pause estivale. On t'a contacté, ou tu as balancé quelques CV ?
J. C. :
Non, non. Rien de concret.

MNC : Du coup, quel est ton programme pour cet été ?
J. C. :
Bah là tu vois, je reviens d'un bon tour de vélo, c'est mon programme cet été. Il y a deux ans j'étais blessé, l'été dernier j'ai passé pas mal de temps dans mon canapé car j'étais de nouveau opéré. Cette année c'est complètement différent : je m'entraîne le plus possible pour essayer de retrouver les jambes que j'avais et être encore mieux sur la moto à la rentrée.

MNC : On suivra ça de près ! Bon entraînement donc, et merci !
J. C. :
Pas de soucis, ciao !

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Commentaires

Bestof: 
1
Belle et longue interview de notre Jules Cluzel national ! Et tout en franchise, puisqu'il n'hésite pas à parler de ses regrets d'avoir manqué le titre mondial jusqu'ici, de chance en ce début de saison, et nous fait même part de ses appréhensions avant de tenter l'aventure Endurance. C'était vraiment intéressant à suivre. J'espère que Jules arrivera à continuer sur sa bonne dynamique et pourquoi pas se placer idéalement pour jouer le titre !

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