Tous à l'aspi de Valentino Rossi !

Andrea Dovizioso n'est monté qu'une seule fois sur le podium italien : en 2006, le jeune italien s'était imposé d'un souffle (14 millièmes !) face à Yuki Takahashi pour le gain de la 3ème place du GP 250...

L'année suivante, Hector Barbera le privait de cette même 3ème place pour moins d'un dixième : Andrea obtenait ainsi pour la quatrième fois une 4ème place à son GP national. Quant à l'an dernier, pour son premier GP en catégorie reine, le pilote du team privé Jir Scot Honda avait saisi la 8ème place, juste devant (8 millièmes !) un autre japonais, Shinya Nakano.

"Mugello est un lieu unique en termes d'ambiance et même s'il fait partie du championnat du monde, c'est un événement à lui seul", considère le pilote officiel du HRC citant la Toscane, les couleurs, l'odeur, les gens, la nourriture et la passion des fans comme autant de rituels à respecter chaque année.

"Bien que je sois italien, je ne roule pas beaucoup sur cette piste car nous n'y effectuons pas de tests, donc nous revenons ici après une année d'absence", note Dovi (une remarque valable pour l'ensemble du plateau). En revanche, "en tant que pilote italien, le soutien du public m'offre un élan supplémentaire et l'heure précédant le course est vraiment spéciale". Espérons pour lui que les heures suivantes le seront tout autant !

Loris Capirossi, de son côté, est monté à huit reprises sur le podium du Mugello : la première fois en 1991 (2ème du GP 125) et la dernière en 2006 au guidon ce sa Ducati (2ème également). C'est en 2000, au terme d'une course disputée sous une forte pluie, que le n°65 a décroché son unique victoire à domicile.

Mais Loris ne s'éternise pas sur son glorieux passé avant la course : "je ne suis pas satisfait du résultat de l'an dernier(7ème, comme l'année précédente, NDLR) et je compte bien remettre les choses en ordre", lance le doyen de la catégorie - en l'absence de Gibernau, de 4 mois son aîné.

Convaincu que sa GSV-R 2008 est bien meilleure que le modèle 2007, Capi sait qu'avec "de bons réglages et deux bonnes journées d'essai, nous pourrons nous battre devant". D'après le bolognais toujours, c'est du côté des pneus qu'il lui faudra travailler ce week-end : "nos rivaux semblent tirer bien plus de leur gommes", remarque Loris.

Excellente surprise de ce début de saison, Marco Melandri et son Hayate-Kawasaki tenteront de tenir le rythme malgré l'absence d'engagement officiel de la part des Verts. Deuxième d'un GP de France disputé dans des conditions climatiques précaires - ce qui n'enlève rien à son mérite ! -, Marco fera tout pour briller de nouveau sous le soleil toscan !

Car d'après les prévisions, le soleil devrait être au rendez-vous dimanche : de quoi enflammer les pilotes italiens ? Sans doute, mais ils ne seront pas seuls en piste... On souligne notamment la présence de deux teams gérés par des Italiens : celui de Fausto Gresini, composé du san marinais Alex de Angelis et Toni Elias, et celui de Lucio Cecchinello, qui fait courir notre Randy de Puniet national !

Qu'ils soient pilotes, constructeur ou team managers, tous ces italiens devront se méfier principalement de deux espagnols : Jorge Lorenzo et Dani Pedrosa, auteurs de trois podiums chacun depuis le début de l'année. Le premier a déjà remporté deux victoires, tandis que le second a fait preuve d'une remarquable combativité au Mans. La course risque d'être intéressante... Restez connectés !