Tout le monde attendait la pluie, mais c'est un grand soleil qui a inondé cette deuxième étape dominée par Patrick Detot malgré l'offensive du Chevalier grolandais sur sa R1 rééquipée d'un grand guidon...
Serge Nuques semblait avoir pressenti la pluie et avait opté pour un grand guidon sur sa Yamaha R1 : "avec ça, si il pleut je scratche tout ! Par contre s'il ne pleut pas, ça risque de m'handicaper un chouilla sur le circuit de Folembray... Mais le handicap sera faible !"
Ce grand guidon l'a donc finalement un peu gêné lors de la spéciale sur circuit de cette deuxième étape mais il obtient malgré tout le deuxième temps et s'inscrit ainsi à la deuxième place de l'étape du jour.
Le grand vainqueur de la journée s'appelle Patrick Detot, juste quelques secondes devant Sergei mais suffisamment pour remporter la victoire d'étape sur sa Kawasaki ZX-10R. Il remonte ainsi à la deuxième place du classement provisoire, Sergei se propulsant de la 17ème à la 6ème place.
"Ca m'a gonflé, j'ai vraiment regretté les bracelets !" avoue le Chevalier : "j'étais hors traj' partout, je pouvais pas me déhancher à la Tamada sinon Detot je l'aurais ruiné !
Avec une 4ème place sur le circuit du jour, le pilote KTM Christian Haquin conserve sa belle place de leader du provisoire. "Ma moto est fantastique !", se réjouit-il : "cette KTM Superduke, qui est un roadster twin, est vraiment un bon compromis pour ce type d’épreuve et sur le circuit, je suis resté six tours en tête avant que les 1000 ne me rattrapent !"
Du coté des Ducati, Frédéric Protat marque le pas sur sa Multistrada, obtenant un 14ème temps qui le place en 4ème position du provisoire.
A noter encore la troisième place de Frédéric Moreira dans la spéciale du jour, qui aurait pu mal se terminer : gêné par Patrick Detot dans le premier tour, il s’est retrouvé sur la bande blanche et a terminé dans l’herbe. Dernier à l’issue de ce premier tour, il a alors réalisé un festival pour terminer troisième !
Dans la catégorie "Mono" c'est Wilfried Tallone, un ancien rallyman ex-vice champion de France des Rallyes (1999) qui s'impose. Adepte très expérimenté du Supermotard, il participe au championnat de France Prestige de cette discipline.
Quant au parcours de liaison il ne fut pas passionnant de l'aveu même des pilotes : "roulant, très roulant, un peu moins que la liaison d'hier qui n'était pratiquement constituée que de routes nationales, mais pas très variée quand même", regrette Marc Troussard.
Le pilote Moto-Net n°8, qui attend avec impatience les spéciales sur des routes plus sélectives, dégringole à la 31ème place du provisoire aujourd'hui suite à un temps plutôt médiocre à Folembray : "après chaque chrono sur circuit j'en tire la même conclusion : c'est vraiment pas mon truc ! Moi j'aime quand c'est hard, quand ça glisse et qu'il faut se concentrer à mort pour rester sur ses roues !"
D'autant plus que le team grolandais doit ramener des résultats au pays ! Hier, Pierrot Moumoon a largement rempli son contrat (lire Moto-Net du 25 septembre 2005) et le chevalier devrait très bientôt se remettre à pulvériser tout le monde... S'il veut passer Pape de Groland, le moine Marcus, doit lui aussi ramener des résultats à la maison ! "Sur une épreuve comme le Dark Dog Tour, il vaut mieux jouer la régularité et rouler de manière constante en attaquant dans les parties où je suis plus à l’aise", estime de son côté le Chevalier Serge Nuques. "Mais demain c'est sûr, s'il ne pleut pas, je vais me cracher dans les mains pour gagner !"
"Les premières journées sont juste une mise en jambes mais quand on attaquera les Alpes ça sera une autre histoire !" promet de son côté Marc Fontan, le directeur de l'épreuve.
Pas d'autre gros coups d'éclats sur cette étape, hormis une panne d'allumage sur la Yamaha 450 WRF d'Emmanuel Siaux, un "client" de la catégorie Mono. Une panne démoralisante qui le relègue loin dans le classement et lui rend maintenant impossible un bon classement dans la catégorie...
Départ demain à 7h00 pour une étape vers Val-de-Reuil, avec au programme 10 tours du circuit de Croix-en-Ternois et une spéciale routière à Orival. "C’est un circuit d’attaque en forme de petit tourniquet qui promet encore du spectacle", prévient Marc Fontan. Quant à la spéciale d'Orival, "elle s’annonce rapide et sans beaucoup de visibilité. Ceux qui ont reconnu seront avantagés, c’est sûr !"
En attendant, les Grolandais sont tous en train de faire la danse de la pluie... pour Marcus !
Classement provisoire Spéciale de Folembray Catégorie Expert
Classement général provisoire
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