Pas de bridage assassin, pas de poids superflu, pas de crainte de mettre la poignée dans le coin... Par les temps qui courent, ces deux petites 250 cc sportives constituent une vraie bouffée d’air frais. C’est parti pour un face à face bien ludique !
Allez, cessons d’énumérer la longue liste des défauts de la peu pratique WR 250 X pour se tourner vers ses qualités, qui sont également nombreuses !
Comme tous les supermotards, elle se montre d’une prise en main immédiate et un outil fabuleux en ville. Dans cet environnement où il faut souvent poser pied à terre, on n’est pas le moins du monde intimidé par sa hauteur de selle tant la moto est fine et légère. Au bout de deux minutes, on se faufile déjà entre les voitures comme une anguille.
Le mono se montre aussi souple que volontaire et la boîte de vitesses à 6 rapports se fait parfaitement oublier. Il est à noter que la machine de notre essai était dotée d’un pignon de sortie de boîte de 12 dents au lieu des 13 d’origine, suite à une escapade sur circuit.
Dès lors, la moto tire plus court et cogne forcément moins à bas régime. Pour une utilisation urbaine où la vitesse maxi n’a pas d’importance, on pourrait la faire tirer encore un peu plus court. Car la WR incite à jouer, beaucoup... presque trop, par moments !
Il faut vraiment se raisonner pour ne pas rouler comme un fondu, quelle que soit la densité du trafic. C’est simple, même un handicapé du stunt se transforme en acrobate des boulevards. Wheelings, stoppies, voire montées et descentes d’escaliers... la Yamaha n’engendre vraiment pas la monotonie.
A cet égard, et malgré sa cylindrée modeste, elle ne s’adresse pas forcément aux motards néophytes tant elle est pousse-au-crime. On regrette juste une injection électronique qui génère quelques à-coups à la coupure et à la remise des gaz.
Sage et facile Ninja
La petite Kawa n’incite pas aux mêmes excentricités en ville. Son twin plutôt faiblard à bas régime induit plutôt un pilotage souple et coulé. Dans cet exercice, la petite sportive se révèle un utilitaire hyper efficace et reposant en même temps.
Facile à balancer avec ses pneus de vélo, elle braque bien et se faufilerait à merveille entre les files de voitures sans ses rétros un peu larges. Certes, le pilote n’est pas assis aussi haut que sur la Yamaha mais la Kawa n’a rien à envier en maniabilité à sa concurrente.
On reprochera seulement à la Verte sa boîte de vitesses qui manque singulièrement de précision. Manque de pot, comme le moteur est assez creux sous les 7 000 tr/mn, on a tendance à jongler beaucoup avec les six rapports dans la circulation.
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CONDITIONS ET PARCOURS | ||
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POINTS FORTS KAWASAKI NINJA 250 R | ||
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POINTS FORTS YAMAHA WR 250 X | ||
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POINTS FAIBLES KAWASAKI NINJA 250 R | ||
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POINTS FAIBLES YAMAHA WR 250 X | ||
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