Pas de bridage assassin, pas de poids superflu, pas de crainte de mettre la poignée dans le coin... Par les temps qui courent, ces deux petites 250 cc sportives constituent une vraie bouffée d’air frais. C’est parti pour un face à face bien ludique !
A la différence de l’Italie où la législation leur est plus favorable, en France, les 250 cc ont peu la cote, principalement parce qu'elles paraissent bien peu valorisantes pour le débutant qui vient de décrocher le permis moto.
En effet, ce dernier, qui s’est entraîné des semaines ou des mois durant, sur une machine de 500 ou 600 cc, ne saurait se résoudre à redescendre en cylindrée... Et pourtant, pour les jeunes de moins de 21 ans, assujettis à la limitation aux 34 ch, ces machines représentent une excellente opportunité de se faire la main et d’acquérir de l’expérience.
Contrairement à une 600 cc, plus haute, plus lourde et souvent mal bridée à 34 ch, la 250 livre toute sa puissance et fait profiter de sa légèreté et de sa facilité pour rassurer le néophyte. C’est également un gage de sécurité et de primes d’assurance raisonnables.
Quand deux et demie rime - enfin - avec sexy !
Autre raison de son succès mitigé en France, la catégorie des 250 cc n’est surtout représentée que par des machines à vocation utilitaire : des scooters ou des petites citadines, bref, des bécanes de coursiers. Or, les deux machines de notre face à face rompent avec cette monotonie.
Si la Kawasaki évoque sans vergogne ses grandes sœurs sportives Ninja, la Yamaha joue la carte du supermotard sans concession. Leurs couleurs acidulées participent également à cette joie de vivre. Leur présentation est très valorisante, en particulier sur la micro Ninja qui attire le salut très respectueux de tous les autres motards, loin de se douter qu’il ne s’agit pas forcément du monstre qu’ils s’imaginent...
Légères et accessibles
La WR en impose un peu moins : elle est tellement svelte qu’elle peut aisément passer pour une 125 cc. Malgré tout, un œil avisé aura vite relevé quelques détails comme l’impressionnante fourche inversée de 46 mm, le gros frein avant à disque wave et les pneus racing pour confirmer que nous sommes bien en présence d’une vraie teigne !
Même les motards amateurs de grosses cylindrées redécouvrent, à bord de nos deux sauterelles, le plaisir d’emmener une machine légère et chaussée de pneus fins : 100 et 130 mm sur la Ninja, 110 et 140 mm sur la WR 250 X.
A sec, la verte flirte avec les 150 kg tandis que la bleue n’affiche même pas 130 kg. C’est le poids d’une petite 125 cc mais avec plus de deux fois la puissance.
La Kawasaki se montre fine et rassurante pour tous les gabarits avec sa hauteur de selle de 775 mm. C’est moins le cas pour la Yamaha dont l’assise culmine à 895 mm ! Certes, cela la met hors de portée des moins de 1,70 m mais son poids plume et ses suspensions qui se tassent une fois à bord la rendent finalement tout à fait accessible !
La WR propose une position naturelle, classique pour un trail, qui privilégie la facilité et la maniabilité avec son large guidon. La Ninja offre aussi une position très agréable, pas du tout typée sportive malgré son nom. D’ailleurs, dans le catalogue Kawasaki, la petite Ninja 250 R est rangée avec les roadsters, et non avec les sportives.
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CONDITIONS ET PARCOURS | ||
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POINTS FORTS KAWASAKI NINJA 250 R | ||
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POINTS FORTS YAMAHA WR 250 X | ||
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POINTS FAIBLES KAWASAKI NINJA 250 R | ||
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POINTS FAIBLES YAMAHA WR 250 X | ||
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