Pas de bridage assassin, pas de poids superflu, pas de crainte de mettre la poignée dans le coin... Par les temps qui courent, ces deux petites 250 cc sportives constituent une vraie bouffée d’air frais. C’est parti pour un face à face bien ludique !
Si leur présentation est flatteuse, l’équipement et les aspects pratiques de nos deux fines lames sont assez rudimentaires. Leurs tableaux de bord en sont la parfaite illustration.
Tout analogique, celui de la Ninja est indigne du look agressif de la petite verte. Il fait franchement désuet avec ses trips à rouleaux. Il est quand même doté d’un compte-tours et d’une jauge de température moteur.
Il faut se passer de ces informations sur la toute petite fenêtre digitale de la WR. Si son tableau de bord fait plus moderne que celui de la Kawa, il se montre en revanche bien pauvre en informations. Il faut se contenter d’un odomètre, deux trips et une horloge. Le compte-tours manque cruellement.
Heureusement, les deux machines informent, par un voyant orange, du passage sur la réserve, qui intervient d’ailleurs très tôt sur la Yamaha... mais nous y reviendront plus tard !
Pour des machines qui peuvent être utilisées au quotidien, nos deux motos offrent peu d’aspects pratiques, en particulier le supermotard.
Pas trop loin, pas trop longtemps, pas trop chargé
Impossible de transporter un quelconque antivol à son bord, difficile d’attacher un bagage sur la selle fine et courte, peu de place pour le passager, réservoir riquiqui... la Yamaha ne saurait renier ses origines d’enduriste !
C’est mieux sur la Ninja qui permet de glisser une chaîne ou un petit U sous sa selle passager si l’on retire la trousse à outils.
Elle propose également deux petits crochets qui permettent, avec les repose-pieds passager, d’arrimer un sac correctement, mais en risquant de rayer les flancs. La protection est assez honnête compte tenu des performances de l’engin.
Les deux motos font l’impasse sur le bouton d’appel de phares pourtant bien pratique et proposent des rétros aussi inefficaces l’un que l’autre. Le pilote ne voit guère plus que ses coudes. Il faudra également se passer de béquille centrale sur nos 250.
Nos deux 250 offrent une capacité au duo assez limitée due à leur puissance modeste mais surtout à leur confort assez sommaire. On n’emmènera une passagère que pour se faire une toile ou une terrasse ! De plus, le souffle de leurs moteurs fait qu’elles se régalent sur petites routes sinueuses mais subissent les grandes étapes autoroutières. Ce n’est de toute façon pas dans leur nature.
C’est d’autant plus vrai sur la WR 250 X qui offre une autonomie vraiment ridicule à cause de son réservoir de 7,6 tout petits litres. Dans le cadre d’une utilisation un peu joueuse, on peut passer en réserve dès les 110-120 km !
C’est beaucoup mieux sur la Ninja qui, avec son réservoir de 17 litres et sa consommation raisonnable de 4,6 l/100 km, permet d’envisager des étapes de plus de 300 km.
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CONDITIONS ET PARCOURS | ||
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POINTS FORTS KAWASAKI NINJA 250 R | ||
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POINTS FORTS YAMAHA WR 250 X | ||
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POINTS FAIBLES KAWASAKI NINJA 250 R | ||
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POINTS FAIBLES YAMAHA WR 250 X | ||
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