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ESTORIL
Paris, le 2 mai 2011

Grand Prix du Portugal : déclarations, classements et analyses

Grand Prix du Portugal : déclarations, classements et analyses

Après chaque course Moto GP, retrouvez les déclarations et les résultats des principaux protagonistes de la catégorie reine, mais aussi l'analyse de leurs réussites (et de leurs échecs) par la rédaction de Moto-Net.Com. Débriefing du GP du Portugal.

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Pour certains, battre Jorge Lorenzo dans son "jardin d'Estoril" relève du challenge impossible : auteur d'une nouvelle pole position (sa quatrième d'affilée !) et d'un rythme de course soutenu, le champion en titre semblait d'ailleurs une fois de plus intouchable au Portugal (lire notre résumé de la course Moto GP à Estoril).

Mais c'était sans compter la pugnacité et le talent d'un Dani Pedrosa qui a récupéré ses pleines capacités physiques suite à son opération à l'épaule (lire MNC du 20 avril 2011) !

Dani Pedrosa, Honda-Repsol (3ème en qualifs et 1er en course) : “Je suis très content de ma victoire aujourd’hui mais au-delà de la victoire je suis surtout très content de ma condition physique, l’opération semble avoir réussi. J’ai essayé de laisser quelques moments de répit à mon bras parce que les crampes sont arrivées à quinze tours de l’arrivée. J’étais derrière Jorge et j’attendais que mon bras s’engourdisse et que je me sente moins fort mais cette fois ça n’a pas été le cas !"

"Je suis vraiment très heureux que la chirurgie ait réussi, ça faisait six mois que je traînais ça et je suis soulagé. Pour la course, j’ai donné le meilleur de moi-même, Jorge est, comme toujours, incroyable ici, il est très fluide et très rapide. J’ai essayé de rester avec lui, au final je me sentais suffisamment bien pour passer à l’attaque et j’ai réussi".

L'analyse Moto-Net.Com : Depuis l'arrivée de Casey Stoner au HRC cet hiver, tous les projecteurs sont tournés vers le transfuge Ducati. Auteur d'une pré-saison époustouflante et d'une impressionnante première victoire au Qatar au guidon de la Honda RC212V officielle, le véloce et caractériel Australien a ainsi presque totalement éclipsé ses deux coéquipiers ! Et notamment le discret Dani Pedrosa...

Gêné par des douleurs à l'épaule - liées à sa blessure contractée lors de sa chute au GP du Japon 2010 - le petit espagnol a pourtant lui-aussi répondu présent lors des tests hivernaux et a marqué les (gros) points de la troisième et de la deuxième place lors des deux premières courses.

Opéré (avec succès) dans la foulée, le n°26 est arrivé à Estoril avec de hautes ambitions : la Honda 2011 étant incontestablement bien née, le vice-champion du monde 2010 visait la victoire - sa première au Portugal, toutes catégories confondues - et rien d'autre !

Et ce succès tant désiré, le jeune catalan est allé le chercher avec la manière : collé au dosseret de selle de la Yamaha de Lorenzo pendant les trois quarts de la course, l'officiel Honda-Repsol est parvenu à faire les freins au champion du monde à l'entame du 25ème tour, avant de s'échapper en signant le record du tour en course (1'37.629) !

Une offensive implacable qui a littéralement laissé Lorenzo sur place et qui tend à prouver que Dani Pedrosa est lui-aussi capable de "jouer" avec ses adversaires et surtout de se montrer incisif au moment adéquat !

Jorge Lorenzo, Fiat-Yamaha (1er en qualifs et 2ème en course) : "J’ai pris un bon départ et j’en suis très content, j’ai ensuite poussé au maximum pour essayer de creuser l’écart sur Dani. Malheureusement ce n’était pas le bon jour, il était trop fort et trop régulier et au final il était peut-être plus frais pour attaquer. La seconde place est un bon résultat, nous avons marqué beaucoup de points en trois courses et je pense que nous sommes bien partis pour continuer à nous battre pour le championnat".

L'analyse Moto-Net.Com : Malgré sa domination en qualifications, Jorge Lorenzo se doutait qu'il n'aurait pas la partie facile à Estoril : bien que son style de pilotage tout en finesse, associé à l'agilité redoutable de la YZR-M1, fasse merveille sur la piste portugaise, le n°1 redoutait une fois encore les Honda de Pedrosa et Stoner, mais aussi celle de Simoncelli avec qui il s'est livré à un échange verbal animé en conférence de presse (lire MNC du 1 mai 2011) !

En course, le numéro un a pourtant longtemps mené les débats : en tête depuis l'extinction des feux, l'officiel Yamaha est parvenu à maintenir un rythme élevé sur une piste dont l'adhérence fluctuante a pourtant piégé de nombreux pilotes. Et dans le clan Yamaha, beaucoup voyaient déjà Lorenzo signer sa quatrième victoire d'affilée à Estoril !

Or, à la surprise général, "Jorgeuil" a rendu les armes dès que Pedrosa l'a dépassé au freinage de la ligne droite des stands : non seulement le majorquin n'a absolument pas cherché à répliquer, mais la Yamaha n°1, qui tournait régulièrement sous les 1'38 (meilleur chrono en 1'37.865 au 13ème tour), a sensiblement ralenti pour boucler ses trois derniers tours dans les 1'38.3...

Évidemment, assurer les 20 points de la seconde place vaut certainement mieux que de finir à plat ventre dans les graviers en tentant de donner la réplique à un Pedrosa visiblement transcendé : Jorge Lorenzo conserve ainsi l'avantage au provisoire, ce qui lui permet de continuer à espérer devenir le second pilote de l'histoire du MotoGP quatre-temps à coiffer deux couronnes mondiales.

Cependant, à court terme, le Majorquin devra à nouveau faire preuve de son impétueuse flamboyance en course pour conserver l'ascendant sur ses rivaux... et les faveurs des fans ibériques !

Casey Stoner, Honda-Repsol (4ème en qualifs et 3ème en course) : "Nous avions pris un bon départ mais Dani est passé juste devant, j’ai dû freiner et après ça je me suis retrouvé avec Marco dans le premier virage. Il a coupé devant moi et je n’étais pas très content, il a ensuite chuté dans le virage n°4 et j’avais perdu Dani et Jorge".

"Je n’étais pas vraiment en confiance sur les premiers tours, mon pneu arrière ne se comportait pas très bien sur le flanc gauche, j’ai failli chuter plusieurs fois et ça m’a ralenti. Ensuite durant la course mon dos s’est bloqué à plusieurs reprises, je n’arrivais plus à bouger, j’étais vraiment en difficulté et je n’avais plus de souffle. J'ai pensé rentrer au garage mais ça allait mieux au bout d’un demi-tour, je me sentais un peu mieux et j’ai pu finir. Je suis donc très content de conserver ma troisième place aujourd’hui".

L'analyse Moto-Net.Com : Auteur du deuxième meilleur temps en course (1'37.853), Stoner possédait vraisemblablement la vélocité nécessaire pour jouer devant au Portugal. Il termine pourtant à plus de sept secondes de son coéquipier, sans jamais avoir donné l'impression d'être en mesure de venir chatouiller les leaders...

Victime d'un souci pneumatique en début de course et d'un soudain problème de douleurs dans le dos - dont il n'avait jamais évoqué l'existence jusque là -, l'Australien a vécu une course délicate et solitaire. En revanche, sa troisième place finale lui permet d'apparaître à seulement 24 et 20 points de Lorenzo (65 points) et Pedrosa (61 pts) au classement provisoire, malgré son malheureux résultat blanc à Jerez.

Andrea Dovizioso, Honda-Repsol (6ème en qualifs et 5ème en course) : "Nous avons fait une bonne course après un week-end difficile, j’ai fait mon meilleur tour à la fin et j’avais une bonne stratégie pour doubler Valentino. J’étais à la limite durant toute la course et Valentino était plus fort à deux ou trois endroits, c’était vraiment difficile de le doubler".

"J’ai poussé au maximum pour rester avec lui et j’ai essayé de passer devant dans le dernier tour, au virage n°10, alors que je savais que ça allait être très dur à cet endroit. Ensuite j’ai essayé de prendre l’intérieur dans le dernier virage qui est très long, Vale m’a fermé la porte et j’ai donc essayé de sortir plus vite que lui, j’ai réussi et j’ai pu le doubler sur la ligne droite grâce à l’aspiration. Je suis content de ce résultat mais nous sommes encore trop loin du premier."

L'analyse Moto-Net.Com : S'il n'est pas - pour l'instant ? - le plus rapide du box Honda-Repsol (16 secondes de retard sur Pedrosa à l'arrivée), Andrea Dovizioso n'a en revanche de leçons à recevoir de personne en terme d'intelligence de course !

Dans le sillage de son illustre compatriote Valentino Rossi pendant la quasi intégralité du Grand Prix, "Dovi" a fait marcher - galoper ! - son intellect dans le dernier tour afin de déboîter le maître sur la ligne d'arrivée : collée à l'aspi de la Ducati dans la dernière courbe, la RC212V est ainsi passée sous le drapeau à damiers avec 25 millièmes d'avance ! Du grand art !

Une prouesse qui rattrape largement sa décevante 12ème place à Jerez et qui lui permet de pointer à la sixième place au provisoire, à seulement une longueur de Rossi (31 points) et à égalité de points (30 pts) avec Nicky Hayden !

Valentino Rossi, Ducati (9ème en qualifs et 5ème en course) : "La journée s’est plutôt bien passée... en dehors du fait que Dovizioso me soit passé devant ! Je plaisante bien sûr, Andrea a fait une course parfaite au niveau stratégique !"

"Je pense qu’il a un peu joué avec moi tout en sachant qu’il pouvait me battre sur la ligne droite. Il ne pouvait pas me doubler parce que j’étais fort sur les freins et il a dû me laisser faire tout le travail pendant 28 tours avant de faire sa tentative et il m’a battu de 25 millièmes".

"En dehors de çà, le team et moi-même sommes très contents, c’était une bonne course et pour l’instant c’est tout ce que nous pouvons faire. Je suis bien parti, j’ai gagné plusieurs places et j’étais très régulier, avec de bons chronos. J’ai quasiment fait mon temps de qualification à chacun des 28 tours et c’est un bon résultat. Ma seule déception vient du fait que la quatrième place aurait été mon meilleur résultat avec Ducati".

14 teams visent le MotoGP en 2012 !

Selon la Dorna (gestionnaire des droits MotoGP) et la FIM (Fédération internationale de motocyclisme), pas moins de seize teams auraient exprimé la volonté de s'engager en catégorie reine en 2012 et quatorze d'entres-eux ont été sélectionnés. Or, sachant que les équipes actuellement engagées en Moto GP n’étaient pas concernées par ces inscriptions, cela représente un potentiel de 21 nouveaux pilotes sur la grille ! Les teams souhaitant confirmer leur inscription auront jusqu’au samedi 14 mai pour remettre à l’IRTA (l'association des teams) une présentation complète de leur projet. Les teams acceptés devront ensuite remettre un dépôt de garanti à l’IRTA avant le vendredi 3 juin, avant que la liste définitive ne soit publiée. La grande question est désormais de savoir d'où sortent toutes ces équipes soit disant prêtes à engloutir des millions pour s'engager dans une catégorie dont les règles techniques tardent à être entérinées : hormis le fait qu'elles cuberont 1000 cc, personne n'est en effet en mesure de préciser le format exact des Moto GP 2012 ! Adopteront-elles un moteur et un châssis prototypes ou un moteur de série comme en Moto2 ? L'électronique sera-t-elle plus présente pour juguler le surcroit de puissance ou ses actions seront-elles au contraire bridées ? Pour l'instant, rien n'est clairement défini...ce qui permet à Dorna d'entretenir le doute et de ratisser plus large serait-on tenté d'en déduire !

"Quoi qu’il en soit nous avons un autre point positif à noter parce que je vais bien physiquement, il ne me manque que 15% de mes forces et je pense que j’arriverai à 100% entre Le Mans et Catalunya. En ce qui concerne la moto nous avons encore du travail à faire mais nous travaillons tous ensemble avec les ingénieurs de Ducati. Ils sont contents des données qu’ils ont et je constate que ce que le département course me fournit fonctionne bien. Ça prend du temps mais nous avançons. Nous n’allons pas tout résoudre en seulement sept heures, nous devons simplement continuer dans la voie que nous avons choisie".

L'analyse Moto-Net.Com : Après Toni Elias lors du GP du Portugal 2006, c'est au tour de Dovizioso de "souffler" Valentino Rossi sur la ligne d'arrivée d'Estoril : autant dire que malgré sa bonhomie de façade devant les caméras, le n°46 l'avait plutôt mauvaise au soir de la course !

Auteur d'un nouveau très bon départ (la puissance de la Ducati semblant pallier la relative "faiblesse" du Docteur dans ce domaine), Valentino Rossi est ensuite parvenu à aligner des chronos corrects en course et même à signer le cinquième meilleur temps en 1'38.318.

Néanmoins, les 0.689 secondes qui séparent la "pendule" de Rossi du record du tour réalisé par Pedrosa (1'37.629) tend à rappeler que si l'italien termine dans le Top 5, c'est aussi en raison du faible nombre de pilotes capables de venir donner la réplique à Pedrosa, Lorenzo et Stoner en course...

Désormais presque entièrement rétabli physiquement, le n°46 doit donc absolument trouver rapidement des solutions pour parvenir à dompter la Ducati : Rossi ne cache d'ailleurs pas les tests qui se dérouleront aujourd'hui à Estoril seront cruciaux et qu'il attend beaucoup du nouveau châssis développé suivant ses instructions...

Colin Edwards, Yamaha - Tech3 (7ème en qualifs et 6ème en course) : "Je ne sais pas ce qui s’est passé au départ, mais il y avait de l’action un peu partout. J’ai vu Casey se faire une grosse frayeur, puis Simoncelli avoir besoin d’un parachute... Il s’agissait donc de sortir vivant des premiers virages et de voir ensuite ce qui s’était passé !".

"J’ai vu Valentino et Andrea juste devant moi et j’étais prêt à leur fondre dessus. Je me rapprochais, mais j’ai attaqué tellement fort pour rester à leur contact que j’ai perdu un peu de grip latéral en milieu de course, ce qui a fait s’abaisser mes temps".

"Etre dans le Top 6, c’est quand même un excellent résultat pour Tech3 et pour moi. Je ne pourrais rien demander de plus, car je connais le package dont je dispose et je sais à quel point les motos d’usine sont rapides, tout comme les pilotes qui en disposent. Un Top 6 avant la prochaine course en France, cela nous apporte une grande confiance parce qu’il s’agira d’une grande course pour Tech3 et Monster. J’ai vraiment hâte d’y être !".

L'analyse Moto-Net.Com : A 37 ans, Colin Edwards n'a rien perdu de sa capacité à se mettre en avant... ni de son désarmant (et rafraichissant) franc parler ! Même s'il termine à 32,6 secondes du vainqueur, le texan a une nouvelle fois fait la fierté du team Tech3 qui peut aussi se féliciter de la prometteuse huitième place du débutant Cal Crutchlow, auteur d'une superbe bataille jusqu'au dernier tour avec Hiroshi Aoyama.

Randy de Puniet, Ducati-Pramac (16ème en qualifs et 10ème en course) : "Je suis en partie satisfait. Si j’avais su avant le départ que j’allais terminer dixième, j’aurais sûrement fêté ce résultat. Mais je ne sais pas ce qui s’est passé avec mon genou. J’ai eu très mal durant la course et je n’avais plus de force dans les jambes. J’ai passé des radios plus tôt dans la semaine, mais je ne sais pas comment vont mes ligaments".

"J’espère que ce n’est rien de grave et demain je rentrerai directement afin de vérifier tout ça. En ce qui concerne la moto, nous devons résoudre nos problèmes de train avant. Je suis content d’avoir marqué six points mais j’aurais sûrement pu faire mieux sans cette douleur à mon genou. Nous devons continuer à travailler pour trouver le feeling que nous avions approché à Losail et à Jerez".

L'analyse Moto-Net.Com : Après deux courses entachées par des chutes, Randy a du composer avec une violente douleur à son genou (abimé lors de sa chute en Allemagne la saison dernière) et un manque de sensations avec la Ducati pour ce troisième rendez-vous de la saison.

Dans ces conditions, terminer dixième place est plutôt satisfaisant... même s'il faut bien reconnaître que la pauvreté du plateau et son hétérogénéité ont profité au français ! Sur 17 pilotes au départ, seulement treize ont en effet franchi la ligne d'arrivée et derrière le n°14 se trouvent un Toni Elias "à l'ouest" depuis son retour en MotoGP et un Alvaro Bautista de retour de blessure...

Toujours est-il que Randy marque ses premiers points au championnat et qu'il n'a une fois de plus "rien lâché" malgré la douleur. Dommage qu'il doive se passer des tests officiels post-GP qui ont débuté ce matin à Estoril, afin d'aller se faire examiner par des médecins...

Ben Spies, Fiat-Yamaha (5ème en qualifs et abandon en course) : "Je suis vraiment déçu aujourd’hui. Toute l’équipe avait travaillé très dur ce week-end, nous avions commencé la course avec un set-up très compétitif et je me sentais bien. Lorsque je me suis rendu compte qu’il y avait un outil qui n’avait pas été enlevé j’ai essayé de le faire moi-même parce qu’il était juste devant mon levier de frein".

"J’ai réussi à l’enlever mais il y a ensuite eu un tube qui est sorti et qui n’arrêtait pas de bouger, c’était assez effrayant. Ça m’a vraiment déconcentré, ensuite j’ai failli faire tomber un pilote (il a percuté la roue arrière d'Hayden à l'entrée d'un droit, NDLR) dans un virage et j’ai ensuite chuté. C’est très frustrant après l’abandon de Jerez, je ne pouvais rien contrôler, je ne peux rien y faire et je dois simplement aller de l’avant et revenir plus fort au Mans".

L'analyse Moto-Net.Com : Déjà contraint à l'abandon en 2010 au Portugal, Ben Spies n'aura pas conjuré le sort cette année : un outil servant à bloquer le trop-plein de carburant sur la grille a été oublié sur sa YZR-M1, ce qui a passablement déconcentré l'américain !.

Tentant de retirer la pièce, placée à côté du levier de frein avant, sans perdre trop de temps, le n°11 a vécu une course difficile et a fini par chuter à quinze tours de l'arrivée : une très mauvaise opération pour le coéquipier de Lorenzo qui signe son deuxième résultat blanc consécutif et qui n'apparaît qu'à la 14ème position au provisoire...

Rendez-vous les 14 et 15 mai prochains pour la quatrième étape du calendrier MotoGP 2011 : le Grand Prix de France disputé sur le circuit du Mans (72) !

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