Un contrôle technique sur les motos et maxiscooters de plus de 125 cc à partir du 1er janvier 2022 ? Les motards - plus ou moins - en colère le rejettent en bloc. De toute manière, la France n’est pas prête : son Ministère des Transports propose d’autres contrôles à la place. Explications.
Le week-end dernier (10 et 11 avril) selon la fédération française des motards en colère, "25 à 30 000" personnes se sont mobilisées "malgré des conditions défavorables, restrictions, météo et vacances" pour réaffirmer leur opposition à l’instauration d’un contrôle technique sur les motos.
Au (sur) lendemain de cette nouvelle manifestation, le Ministère de la Transition écologique, chargé des Transports, a reçu - en visioconférence, #RestonsPrudents - le député de la deuxième circonscription de la Vienne Sacha Houlié - qui milite contre le fameux "CT" -, les représentants de la FFMC et de la FFM (fédération française de motocyclisme).
Très bon entretien général des motos donc défauts techniques rares, attitude proactive des fédérations contre les nuisances sonores, fluidité du trafic, absence de diesel dans le parc moto, renforcement de la formation des motards sur les connaissances techniques de leur véhicule... Tous les arguments des opposants au CT ont été déployés face au ministère !
Plus percutant encore, "nous avons également sensibilisé les services de l’État sur le coût d’une telle mesure et l’impossibilité matérielle de mettre en œuvre une telle mesure au regard de l’inadaptation des centres techniques existants", précise le parlementaire...
"Si les services du ministère confirment l’impossibilité d’une mise en place du CT au 1er janvier 2022, ils évoquent l’idée d’un contrôle "visuel" de sécurité assorti d’un contrôle de bruit et de pollution", témoigne la FFMC. Demain, Cruchot pourrait-il dresser une contravention au motard qui n’a pas graissé sa chaîne ? Ou à celui qui n’a pas nettoyé "la tache noire sur le frein là, ici là, c’est dangereux !"
Pourquoi un tel acharnement de la part des pouvoirs publics ? Pour éviter de "possibles pénalités financières qu’imposerait l’Europe en cas de non-respect de la directive sans motif valable de la France". Ah l’argent, toujours l’argent...
La FFMC s’est "engagée à fournir au ministère tous les éléments qui justifient de mesures prises en faveur de la sécurité routière des deux-roues motorisés d’une part, et de la forte diminution de leur accidentalité d’autre part". Affaire à suivre sur MNC, restez connectés !
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