Confirmant le dernier rapport de l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) du premier semestre 2010 (lire MNC du 13 décembre 2010 : la FFM se réjouit de la baisse massive de la mortalité à moto ), Brice Hortefeux se félicite de la diminution considérable du nombre de tués en deux-roues motorisés.
Confirmant le dernier rapport de l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) du premier semestre 2010 (lire MNC du 13 décembre 2010 : la FFM se réjouit de la baisse massive de la mortalité à moto), Brice Hortefeux se félicite de la diminution considérable du nombre de tués en deux-roues motorisés.
-20% pour les motos, -12% pour les cyclos
"En 2010, le nombre d'usagers de deux-roues motorisés tués a fortement baissé, passant de 1144 à 941, soit une diminution de -20% pour les motocyclettes et de -12% pour les cyclomoteurs, alors que cette catégorie d'usagers est naturellement très exposée aux accidents", indique Brice Hortefeux en se basant sur les chiffres provisoires qui seront à confirmer au printemps.
Moins de 4000 morts sur les routes
Toujours selon les chiffres provisoires du gouvernement, cette baisse du nombre d'usagers de deux-roues motorisés tués se situe dans un contexte général en nette amélioration, avec pour la première fois "moins de 4000 morts sur les routes".
"3 994 personnes ont perdu la vie sur les routes, soit une baisse de la mortalité routière de 6,5% en 2010", note le ministre de l'intérieur, ce qui correspond concrètement à "près de 300 vies épargnées en une seule année". Dans le même temps, le nombre de blessés diminue de 13,1% à 79 056.
Tolérance zéro pour les délinquants...
Bien entendu, le gouvernement fait toujours semblant de croire que le net ralentissement du marché du motocycle depuis deux ans (-15,9% en 2009 et -7% sur 11 mois 2010) n'a aucune incidence sur le nombre de motards et scooteristes tués.
Au contraire, "ces chiffres sont le résultat de la politique volontariste de prévention (sic) et de sécurité routières voulue par le président de la République et de la vigilance totale de l'ensemble des acteurs de la sécurité routière et des forces de sécurité", récite consciencieusement le ministre, bien déterminé à "poursuivre et amplifier ces bons résultats" grâce à l'orientation "claire" de sa politique de sécurité routière en 2011 : "défense absolue de la vie, tolérance zéro pour les délinquants (sic !) de la route"... Et surtout la Santé !
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