Face à face GT 1000 vs Bonneville : un oeil dans le rétro

Il ne sera finalement pas très difficile d'opter pour l'une ou l'autre de ces machines tant elles sont différentes, aussi bien esthétiquement que par les prestations qu'elles apportent.

La Triumph convient réellement au plus grand nombre et constitue le choix le moins "impliquant". Sa grande homogénéité, cachée derrière un look particulièrement craquant, emballera les motards estivants comme les utilisateurs citadins. Avec une courroie en lieu et place de sa chaîne et un meilleur rayon de braquage, nous serions proches du carton plein !

En revanche, se tourner vers la Ducati constitue une décision autrement plus osée, plus contraignante... mais peut-être aussi plus passionnante. La GT 1000 n'entend pas envahir les villes mais plutôt combler les motards purs et durs, déçus par l'uniformisation des motos actuelles.

Côté tarifs, l'avantage sur le papier va de loin à la Bonneville, vendue près de 2 400 € moins chère. Mais à y regarder de plus près, l'addition de la Triumph a tendance à très vite gonfler pour peu que l'on opte pour la version SE ainsi que pour la foultitude d'accessoires savamment mis en valeur par le plus beau configurateur des sites motos (lire Moto-Net.Com du 23 janvier 2009).

La Ducati est certes plus chère à l'achat, mais si l'on renonce à la version Touring on est à peine au-dessus des 10 000 €. Et comme la GT 1000 consomme 1,1 l/100 km de moins que la Bonneville, les deux machines peuvent se retrouver à égalité de budget sur le long terme...

Commentaires du tableau : victoire nette et sans bavure pour Miss Bonnie à qui l'on pardonne ses rares défauts, tant elle se montre attachante sur les aspects les plus importants pour ce type de machines. La GT 1000 Touring est loin d'être une mauvaise moto mais elle ne peut que s'incliner aux points sur ces critères objectifs.