Coup de théâtre à 17h13 : Sébastien Gimbert, à l'approche de la Dunlop, est victime d'un problème mécanique au guidon de la Yamaha n°94 alors en première position. Sébastien commence un tour du circuit à la poussette... Et abandonne soudain sa moto...
Tout semblait réglé comme du papier à musique : la Honda n°55 et la Kawasaki n°11 étant hors course : tout devait se jouer entre la Yamaha n°94 et les deux Suzuki du SERT qui font la course en tête sous un soleil qui semble décidé à percer les nuages. C'était compter sans les aléas propres aux sports mécaniques en général et à l'endurance moto en particulier...
Flash back : Sébastien Gimbert continue à caracoler en tête après 49 tours de course devant les deux machines du SERT, tandis que la Suzuki n°18 des Sapeurs pompiers ravitaille et reprend la piste avec Guillaume Pialoux aux commandes.
Sébastien Gimbert réagit au retour de la Suzuki n°2 en signant deux records du tour successifs : après presque deux heures de course, la Yamaha et les Suzuki du SERT sont les seules machines à tourner en dessous des 1'42.
La Suzuki n°1 passe sa petite soeur à l'entame du 62ème tour : Mathieu Lagrive fait le forcing pour essayer de refaire son retard sur Sébastien Gimbert qui a maintenant près d'une minute d'avance !
Le pilote officiel du SERT en profite pour signer le meilleur tour en course au guidon de la Suzuki n°1 en 1'40.625 tandis que la meilleure Honda se classe à une satisfaisante 11ème place grâce à l'équipe RMT21.
Mathieu Lagrive au guidon de la n°1 continue sur sa lancée et accroche record du tour sur record du tour, pour tourner désormais 2 secondes plus vite que la Yamaha du GMT 94 !
C'est alors que Sébastien Gimbert aborde la Dunlop avec une trajectoire approximative... Véritable coup de théâtre : à 17H13, le moteur de la Yamaha laisse échapper de la fumée et Sébastien est obligé de se ranger sur le côté...
Pire pour l'équipe de Christophe Guyot : le leader de l'épreuve venant tout juste de passer la ligne droite des stands, il devra effectuer un tour complet en poussant sa machine...
Visiblement agacé par ce coup du sort, usé par l'effort et la tension, Sébastien Gimbert ne pousse sa machine que sur quelques dizaines de mètres, avant de s'éloigner de plus de dix mètres de sa machine, signifiant l'abandon pur et simple de la brillante écurie du Val-de-Marne...
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