• L'essentiel
  • -
  • En savoir plus...
NOUVEAUTÉS 2008
Paris, le 30 septembre 2007

Sweet' Elec : les scoots branchés !

Sweet' Elec : les scoots branchés !

Le déplacement urbain tout électrique : rêve ou réalité ? Sweet'Elec, jeune société française d'importation et de distribution de scooters électriques, a choisi d'y croire et propose de tester sa gamme au Mondial du deux-roues. Prise... de contact.

Imprimer

Fondée fin 2006 par trois associés, l'entreprise Sweet'Elec est le fruit d'un constat fait en Chine : "malgré des émissions de CO2 dramatiques, le pays est tout simplement un laboratoire du transport écolo", expliquent les fondateurs.

En ville comme à la campagne, le deux-roues électrique y est omniprésent et performant. Dès lors, le défi est lancé : pourquoi ne pas développer cette alternative économique (un euro d'électricité = 200 km d'autonomie !) et écologique en France ?

Une initiative citoyenne qui s'inscrit parfaitement dans la logique de cette édition 2007 du Mondial du deux-roues : pas un constructeur n'a omis d'insister sur la partie environnementale de ses nouveautés et sur sa volonté d'aller plus loin dans la réduction des rejets polluants !

 Sweet' Elec : les scoots branchés !

Un leitmotiv mis en avant par David Douillet himself en tant que parrain du Village Ecotechnique du salon : "contrairement à l'automobile, on est en retard sur tous les sujets qui concernent l'écologie et le développement durable. On est mal éduqué là-dessus. (...) C'est peut-être un changement par rapport à l'attitude du motard qui va se mettre en route maintenant", nous confie le champion de judo, qui comme Sweet' Elec souhaite en finir avec les idées reçues !

Car l'entreprise veut se donner les moyens de démontrer les avantages de l'électrique aux plus réfractaires d'entre nous : ainsi, elle a engagé deux scooters de la gamme (un Sweet City et un Sweet Racer) à une démonstration de montée de cols en véhicules électriques.

Résultats ? 23 km parcourus sur une pente allant de 5 à 10%, soit un dénivelé total de 1 540 m. Le tout avec une énergie 20 fois moins chère que l'essence et 40 fois moins polluante pour les gaz à effet de serre.

Ces scooters assemblés en Chine vont de 800 à 2500 watts. Destinés à une utilisation urbaine, ils présentent une autonomie de 50 à 70 km et des performances comparables aux meilleurs 50 cc du marché.

Pour le moment, seuls trois modèles sont présentés : le Sweet'City (classique), le Sweet' Racer (sportif) et le Sweet' Beauty dont les lignes élégantes peuvent rappeler l'école du design italien.

 Sweet' Elec : les scoots branchés !

Disponibles à des prix allant de 1500 à 1800 euros, soit à peine plus chers qu'un conventionnel thermique, ces scooters sont équipés de batteries au plomb silicone qui présentent "l'avantage des performances et d'un coût réduit", explique Philippe Rascle, responsable de la communication.

L'inconvénient principal reste toutefois le poids et le recyclage du plomb, produit dangereux... En alternative, une batterie au Lithium pèserait 40 kg de moins et durerait plus longtemps : mais contrepartie, elle multiplierait le prix d'achat par deux...

Des scoots "performants, silencieux et écolos" ? Moto-Net.Com ne pouvait pas laisser passer l'occasion d'essayer ce qu'on nous présente "comme la motorisation idéale"...

D'aspect, les deux scooters ne diffèrent guère d'un engin "traditionnel" : seul le contrôleur électronique présent sur le côté trahit la motorisation électrique. La capacité d'emport n'est pas grevée pas les batteries grâce à une judicieuse gestion de l'espace. Ainsi, un intégral et un antivol trouveront leur place sous la selle et un top case sur le porte-bagages permettra de rouler écolo avec tout son barda !

 Sweet' Elec : les scoots branchés !

Une fois en selle, on retrouve une position de conduite "standard" : la qualité perçue des plastiques n'est pas exceptionnelle, mais c'est le prix à payer pour rationaliser les coûts.

Contact : la jauge à essence est remplacée par un indicateur de charge et l'habituel interrupteur de démarrage est reconvertit en klaxon. Du pouce gauche ou du pouce droit, vous pourrez donc vous faire entendre sur le périph' et autres rues encombrées.

Car le premier constat est bel et bien le silence de fonctionnement : impossible de savoir si l'engin est prêt à partir où non ! Seule solution : tourner la poignée de "gaz" ! Les 110 kg (City) et 116 kg (Racer) se font alors sentir. La poussée est franche, mais avec 30 à 35 kg de plus qu'un scooter à moteur thermique, l'inertie est plus importante.

La poignée de gaz présente un temps mort important sur le City, qui donne l'impression de fonctionner avec un interrupteur ! Un défaut "récurent" dans cette gamme selon Fabrice Cozette, le responsable des ventes.

Mais à part çà, le scooter se montre maniable et rassurant, même si un freinage un peu appuyé sur le Racer va mettre en évidence un amortissement de piètre qualité : l'avant tremble de manière peu rassurante mais maintient son cap.

 Sweet' Elec : les scoots branchés !

Ces quelques défauts de jeunesse, principalement dus au sous-traitement chinois économique mais peu qualitatif, ne sauraient masquer la réelle douceur de fonctionnement de l'engin. Le silence est relaxant et redonne vie au concept "deux-roues = contact direct avec les éléments". Et l'accélération dosable au micro poil près (sauf sur le City) participe au confort ambiant.

De retour sur le stand, le responsable de Sweet'Elec explique qu'il compte s'impliquer plus fortement dans la conception des scooters et notamment essayer d'impliquer des constructeurs européens afin de finaliser les produits et leur offrir une qualité de conception plus rigoureuse que les assemblages chinois.

D'ici peu, la société présentera son premier scooter équivalent 125 cc, dont seul le châssis serait assemblé en Chine : à terme, Sweet'Elec souhaite développer sa vision du déplacement à deux-roues en France mais 100 % made in Europe !

Encore dubitatifs ? Allez les essayer dans le Hall 1, tout au bout de l'allée B, et livrez vos impressions sur Moto-Net.Com. Pour cela rien de plus simple, rendez-vous sur notre stand : le Cyber-café du Mondial !

.

.

Commentaires

Ajouter un commentaire

Identifiez-vous pour publier un commentaire.

.

Les derniers essais MNC

Essai Tracer 9 GT+ : la plus chère des Yamaha 2025 est-elle la meilleure ?

A 18 999 euros, la Tracer 9 GT+ affiche le prix le plus élevé des motos homologuées Yamaha. La routière 3-cylindres, blindée de technologies dont la boîte robotisée Y-AMT de série, vaut-elle réellement le "coût" ? Essai sur 380 km entre Slovénie, Autriche et Italie !
Essai vidéo des trails QJMotor SRT600SX et SRT700SX Touring

QJMotor, distribué par la SIMA, investit le segment préféré des motards européens : les trails. Et le constructeur chinois ne fait pas les choses à moitié avec deux motos bien motorisées (accessibles A2) et équipées de pied en cap jusqu'à la bagagerie incluse, en plus de de périphériques flatteurs. Ces SRT 600 SX et SRT 700 SX Touring peuvent-elles faire trembler les références ? Réponses dans notre essai complet en vidéo.
Royal Enfield Bear 650 2025 : notre essai en vidéo

Jantes à rayons de 19 et 17 pouces, pneus à crampons, grosses suspensions, simple échappement orienté vers le haut (mais pas trop, pour éviter les brûlures), selle plate et guidon typé cross ? Aucun doute, Royal Enfield se lance dans le scrambler avec sa Bear 650. Moto-Net.Com a pu la tester sur routes… mouillées !
Nouveautés 2025 2 commentaires
Essai QJMotor SRK600 RS 2025 : Chine mais pas toc !

Une sportive A2 punchy et bien équipée, à moins de 6500 euros : c'est forcément une moto d'occasion. A moins de se tourner vers l'ambitieux constructeur chinois QJMotor, distribué par la SIMA, et sa SRK 600 RS. Essai. 

A lire aussi sur le Journal moto du Net

Les ventes de motos et scooters baissent en avril, encore mais moins fort

Après la chute de -20,4 % sur l'ensemble du premier trimestre 2025, le repli de -5,9 % enregistré sur le mois d'avril par le marché français du motocycle paraît presque rassurant. Presque, car la météo n'était pas mauvaise, le calendrier était favorable et les nouveautés 2025 sont nombreuses à débarquer...
Le jour où Johann Zarco a mis Le Mans sens dessus dessous !

Voilà 71 ans que les motards français - très, très vieux - attendaient de revoir l'un des leurs remporter le Grand Prix de France moto en catégorie reine ! Ce 11 mai 2025, Johann Zarco l'a fait en mettant à profit des conditions météo piégeuses et malgré sa rétive Honda… Pour son 150ème départ en MotoGP, le n°5 s'est offert un second salto. Bravo Jojo !
France 1 commentaire
Triumph augmente la mise avec son inédite Speed Triple 1200 RX

Surprise ! La Speed Triple 1200 RS ne débarque pas seule en ce printemps 2025 dans les concessions Triumph ! Le constructeur anglais sort de sa manche une version limitée (à 1200 dans le monde) plus sportive et agressive de son maxiroadster, plus sophistiquée et léchée aussi. Plus chère "of course", mais cette Speed Triple 1200 RX le vaut bien, non ?
Essai vidéo des trails QJMotor SRT600SX et SRT700SX Touring

QJMotor, distribué par la SIMA, investit le segment préféré des motards européens : les trails. Et le constructeur chinois ne fait pas les choses à moitié avec deux motos bien motorisées (accessibles A2) et équipées de pied en cap jusqu'à la bagagerie incluse, en plus de de périphériques flatteurs. Ces SRT 600 SX et SRT 700 SX Touring peuvent-elles faire trembler les références ? Réponses dans notre essai complet en vidéo.
Les Tracer 7 standard et GT font le plein de nouveautés pour 2025

Six mois après ses frangines MT-07 et Ténéré 700, la Tracer 7 hérite du bicylindre CP2 Euro5+ à accélérateur électronique. Comme le roadster et le trail, la routière Yamaha (standard ou GT de plus en plus équipée) intègre de nouvelles fonctionnalités, revoit sa partie-cycle, son ergonomie, son design… Même son réservoir augmente, tout comme son prix.
  • En savoir plus...