• L'essentiel
  • -
  • En savoir plus...
ENDURANCE 2010
Paris, le 12 janvier 2010

Retour du GMT 94 en Mondial d'Endurance... avec Bridgestone !

Retour du GMT 94 en Mondial d'Endurance... avec Bridgestone !

Après une expérience difficile en Mondial Superbike, le GMT signe son retour en endurance mondiale avec de nouveaux pneus Bridgestone et deux nouveaux pilotes aux côtés de David Checa : Gregorio Lavilla et Kenny Foray... Christophe Guyot s'explique.

Imprimer

Depuis son titre de champion du monde d'endurance en 2004 (lire notamment Moto-Net.Com du 15 août 2004 : le GMT94 champion du monde et notre interview de Christophe Guyot du 3 novembre 2004 : champion du monde, et après ?), le GMT 94 n'avait plus participé à l'intégralité de ce championnat, se concentrant sur le Mondial Supersport et Superbike tout en disputant le Bol d'Or et les 24H du Mans.

Dates du championnat du monde d'endurance 2010

  • 17/18 avril 2010 : 24H Moto du Mans (France)
  • 22 mai 2010 : 8H d'Albacete (Espagne)
  • 25 juillet 2010 : 8H de Suzuka (Japon)
  • 11/12 septembre 2010 : Bol d'Or (France)
  • 13 novembre 2010 : 8H de Doha (Qatar)
  • Vainqueur des 24 Heures du Mans 2001 et 2005 puis du Bol d'Or en 2007, l'équipe de Christophe Guyot signe donc en 2010 son retour au sein d'un championnat qui s'annonce "particulièrement relevé avec le retour de nombreuses machines officielles aux côtés de teams privés toujours plus compétitifs", explique le team manager.

    On retrouvera au guidon de la Yamaha 1000 R1 n°94 l'inamovible David Checa, mais sans son acolyte Sébastien Gimbert parti sur la BMW S1000RR du team Michelin en championnat du monde d'endurance (lire Moto-Net.Com du 10 décembre 2009 : BMW et Michelin officialisent leur engagement en Endurance). Le plus français des pilotes espagnols sera accompagné par son compatriote Gregorio Lavilla et par le talentueux français Kenny Foray.

    Autre nouveauté : le GMT 94 sera cette année chaussé en Bridgestone ! Le manufacturier japonais, qui développera également des pneus pour le championnat de France Superbike, voit dans cette collaboration avec le GMT 94 et Yamaha Motor France "un nouveau défi pour Bridgestone et particulièrement pour Bridgestone France".

    "La Formule 1, le MotoGP et désormais l'Endurance puis le Championnat de France Superbike sont pour nous des terrains de choix pour prouver que nos produits sont de très haute performance au profit des utilisateurs de tous les jours", précise David Lecat, manager moto de Bridgestone France : "notre volonté est d'apporter à l'équipe les meilleurs pneumatiques et les meilleures compétences pour les accompagner jusqu'à la plus haute marche de la compétition !"

    Pour Christophe Guyot, "très heureux de cette collaboration", "il est évident que Bridgestone mettra tout en oeuvre pour figurer aux avant-postes. Fort de son expérience, avec deux titres mondiaux acquis en MotoGP, le manufacturier japonais dispose d'une technologie de très haut niveau. La motivation de tous est énorme, tant du côté de Bridgestone que de Yamaha et de notre équipe. Les pilotes sont impatients de rouler sur ce qui se fait de mieux aujourd'hui en termes de pneumatiques et sur une moto dont ils connaissent l'excellent potentiel".

    Moto-Net.Com : Christophe, quelles ont été selon toi les principales difficultés du GMT en Mondial Supersport puis Mondial Superbike ?
    Christophe Guyot, team manager du GMT 94 : Pour moi il faudrait séparer la question en deux. En WSSP, nous avons fait de très belles choses : deux fois en première ligne, deux fois quatrièmes et très souvent dans les dix premiers avec une machine 100% privée. En 2008, nous faisons également de très belles performances en WSBK. Tout semblait parti pour que ça décolle... Et 2009 a été l'année très dure. Force est de reconnaître que la saison passée est une grande déception. Mais je ne veux surtout pas me plaindre, car nous remportons un titre de champion de France et nous avons malgré tout terminé notre saison WSBK, dans les points qui plus est, ce qui n'a malheureusement pas été le cas des équipes qui ont connu les mêmes difficultés que nous.

    Moto-Net.Com : à titre personnel, ce retour en endurance mondiale aussi excitant soit-il n'a-t-il pas un petit goût un peu amer de "retour en arrière" ?
    C. G. : Nous n'avons jamais abandonné l'endurance. Nous avons un nouveau partenaire avec Bridgestone et un nouveau challenge très excitant à mener. Même si nous avions poursuivi un programme complet en WSSP ou en WSBK, nous nous serions engagés sur cet excitant défi qui nous attend.

    Moto-Net.Com : comment interprètes-tu le calendrier bien maigre (5 épreuves !) du Mondial d'Endurance 2010 ?
    C. G. : Pour nous, c'est une chance. Celle qui nous permet de conserver notre identité, de participer à ce qui nous a fait, à ce qui nous plaît, tout en conservant l'ambition de nous investir sur un programme de vitesse national et ensuite mondial. Les trois courses les plus importantes au monde sont bien là : Le Mans, le Bol et Suzuka. C'est pour moi l'essentiel !

    .

    .

    Commentaires

    Bestof: 
    1
    Lectures: 
    0
    Je réponds à Jackson. Mais auparavant, je voudrais dire que j'approuve tous les commentaires et particulièrement celui de Gamellix. Importante précision qui me permet d'enchaîner sur la question posée. Si le championnat d'endurance devait compter 10 épreuves, nous ne pourrions y participer. Sache Jackson que la plupart des équipes ne le pourraient pas non plus. Bien sûr que je comprends ton désarroi et ton étonnement. Mais la raison financière pèse beaucoup pour l'ensemble des teams: 5 épreuves, c'est peu mais cela permet aussi d'accueillir un bien plus grand plateau. Et là on en revient à la réflexion judicieuse et de bon sens de Gamellix. L'endurance n'est pas de l'endurance. Par exemple, rien que pour un Bol d'Or nous consommons plus de 100 pneus. C'est à la fois stupide et indécent. Pas la peine d'expliquer pourquoi c'est indécent. Mais c'est également stupide car on fait de l'endurance et aucun règlement ne nous limite. Je trouverais tellement plus judicieux qu'on nous alloue 10 pneus, voire moins, et à nous de nous débrouiller avec ça pour tenir 24 H essais et qualifications compris. Cette réflexion pour tous les autres aspects techniques. Au fou pourrait on dire ? Je reste persuadé que c'est possible. Pour cela il nous faudrait accepter de ne plus nous comparer avec les GP ou les SBK. Les chronos seraient moins bons, évidemment. Mais pas la notion de performance. L'endurance devrait avoir son identité, son développement, bref relisons Gallemix, il a raison sur toute la ligne... En attendant, 5 courses restent une chance pour nous car cela me permet de continuer de me battre, comme d'autres, pour l'endurance que j'aime profondément tout en travaillant pour viser de revenir en WSBK et nous investir en vitesse, discipline qui fait rêver et pas que nous.... même si l'endurance reste la discipline noble et porteuse des belles valeurs que nous nous efforcerons de promouvoir avec votre soutien. Bonne route à tous.
    Bestof: 
    1
    Lectures: 
    0
    Il est vrai que feu le championnat d'Europe d'endurance dans les années 70, comptait dans ses rangs les 24 h de Montjuich (Barcelone) et les 24 h de Spa. Cela avait de la gueule et le terme Endurance trouvait toute sa signification. C'était l'époque des Léon / Chemarin, Godier / Genoud et consorts. Les progrès techniques constatés sur nos meules de tous les jours, venaient directement de l'évolution des motos d'endurance, et les Hypersports d'aujourd'hui se sont développées à partir des performances et de la fiabilité de ces aieulles. Aujourd'hui, la technologie provient essentiellement des programmes de GP, et cette réalité a retiré peu à peu l'attrait des épreuves d'endurance, et la présence massive des constructeurs. Pour que la magie s'opère de nouveau, il serait effectivement judicieux d'ajouter au moins 5 épreuves au calendrier, dont 2 ou 3 épreuves de 24h, qui justifieraient le nom du championnat, les épreuves de 8h étant finalement un long sprint. Exporter ce championnat dans des pays comme l'Australie ou les USA, énorme vivier de pilotes et à très forte culture des sports mécaniques, avec des épreuves de 24h à Philip Island en Février et à Daytona en Mars, redonneraient du crédit à un championnat du monde, aujourd'hui sans réel attrait pour le grand public. Des marques japonaises comme Suzuki ou Kawasaki, qui en faisaient leur chasse gardée, pourraient de nouveau être intéressée par un véritable challenge moins onéreux que le motogp, et nos belles usines Européennes comme Aprilia, MV, Triumph ou BMW trouveraint peut être là une vitrine autrement plus intéressante et moins coûteuse que celle du SBK. Parce que franchement, le motard lambda est certainement plus intéressé aujourd'hui, de savoir que sa bécane est fiable, plutôt que de regarder des fiches statistiques constatant que tel modèle peut atteindre 320 km/h, alors qu'il ne pourra jamais le vérifier sur nos routes. De temps en temps, me revient à l'esprit la logique militaire: "Heureux sont ceux qui ont compris, qu'il n'y avait rien à comprendre". Je continue pourtant à m'interroger. C'est grave Docteur ?

    Ajouter un commentaire

    Identifiez-vous pour publier un commentaire.

    .

    Les derniers essais MNC

    Essai vidéo des trails QJMotor SRT600SX et SRT700SX Touring

QJMotor, distribué par la SIMA, investit le segment préféré des motards européens : les trails. Et le constructeur chinois ne fait pas les choses à moitié avec deux motos bien motorisées (accessibles A2) et équipées de pied en cap jusqu'à la bagagerie incluse, en plus de de périphériques flatteurs. Ces SRT 600 SX et SRT 700 SX Touring peuvent-elles faire trembler les références ? Réponses dans notre essai complet en vidéo.
    Royal Enfield Bear 650 2025 : notre essai en vidéo

Jantes à rayons de 19 et 17 pouces, pneus à crampons, grosses suspensions, simple échappement orienté vers le haut (mais pas trop, pour éviter les brûlures), selle plate et guidon typé cross ? Aucun doute, Royal Enfield se lance dans le scrambler avec sa Bear 650. Moto-Net.Com a pu la tester sur routes… mouillées !
    Nouveautés 2025 2 commentaires
    Essai QJMotor SRK600 RS 2025 : Chine mais pas toc !

Une sportive A2 punchy et bien équipée, à moins de 6500 euros : c'est forcément une moto d'occasion. A moins de se tourner vers l'ambitieux constructeur chinois QJMotor, distribué par la SIMA, et sa SRK 600 RS. Essai. 
    Yamaha Ténéré 700 2025 et Rally : notre essai complet en vidéo

Bien qu'attaquée de toutes parts, la Ténéré 700 reste le trail de référence chez les moyennes cylindrées, notamment grâce à son moteur CP2 qui passe en 2025 à Euro5+, au ride-by-wire et aux modes moteur gérés via de nouveaux commodos et un grand écran. Partie-cycle et look évoluent aussi. Essai vidéo de la nouvelle T7 et de sa version Rally !

    A lire aussi sur le Journal moto du Net

    Fabio Quartararo claque une pole record au GP de France 2025 !

Après Jerez, Le Mans ! Aux commandes de sa Yamaha M1 - beaucoup ? - moins performante que les Ducati des frères Marquez (toujours dans le coup, rassurez-vous), Fabio Quartararo signe sa seconde pole d'affilée : le public français exulte et scande une Marseillaise. La première du week-end ? Belle perf aussi de Vinales, 5ème pour l'écurie varoise Tech3. Passé par la Q1, Zarco chute en Q2 et partira 11ème.
    France 2 commentaires
    Victoires de Dunlop et Todd en ouverture de la North West 200 2025

Michael Dunlop ne s'est pas dégonflé. Malgré une douloureuse chute aux essais et une longue période de disette à la North West 200, le nord-irlandais a remporté devant son public deux victoires ce jeudi 8 mai 2025, en Supersport sur Ducati (!) et en Superstock sur BMW. En Superbike et sur M1000RR aussi, Davey Todd a pris la succession du retraité Glenn Irwin.
    Essai vidéo des trails QJMotor SRT600SX et SRT700SX Touring

QJMotor, distribué par la SIMA, investit le segment préféré des motards européens : les trails. Et le constructeur chinois ne fait pas les choses à moitié avec deux motos bien motorisées (accessibles A2) et équipées de pied en cap jusqu'à la bagagerie incluse, en plus de de périphériques flatteurs. Ces SRT 600 SX et SRT 700 SX Touring peuvent-elles faire trembler les références ? Réponses dans notre essai complet en vidéo.
    Royal Enfield Bear 650 2025 : notre essai en vidéo

Jantes à rayons de 19 et 17 pouces, pneus à crampons, grosses suspensions, simple échappement orienté vers le haut (mais pas trop, pour éviter les brûlures), selle plate et guidon typé cross ? Aucun doute, Royal Enfield se lance dans le scrambler avec sa Bear 650. Moto-Net.Com a pu la tester sur routes… mouillées !
    Nouveautés 2025 2 commentaires
    L'Euro Festival Harley-Davidson paré à vibrer dans le Golfe de St-Tropez

Les ponts du mois de mai 2025 sont l'occasion de faire de la moto ! Ou la fête ? Harley-Davidson propose les deux à la fois en relançant son ''famous'' Euro Festival qui se tiendra du 8 au 11 mai prochains à Grimaud et sur ses routes environnantes. Demandez le programme !
    • En savoir plus...