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ENDURANCE 2010
Paris, le 12 janvier 2010

Retour du GMT 94 en Mondial d'Endurance... avec Bridgestone !

Après une expérience difficile en Mondial Superbike, le GMT signe son retour en endurance mondiale avec de nouveaux pneus Bridgestone et deux nouveaux pilotes aux côtés de David Checa : Gregorio Lavilla et Kenny Foray... Christophe Guyot s'explique.

Commentaires

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Encore une fois j'applaudis des deux mains aux commentaires de Jackson et de Gamellix. A Jackson toujours qui pose LA question : Oui je crois que ça changera. Nous sommes condamnés à réussir. Nous vivons en endurance ce que la société en crise vit aujourd'hui. Les mesures sont essentielles. Vitales. A Gamellix, pardon, que dis je PARDON d'avoir oublié Spa-Francorchamps. Oui tu as raison, L'endurance a beaucoup perdu en perdant cet écrin...Alors finalement je suis un peu d'accord,5 épreuves c'est peu. Mais que veux tu, je reste un éternel optimiste et suis sincèrement heureux que ce championnat existe grâce à une Fédération Internationale qui y mouille beaucoup sa chemise. On critique assez les politiques quand il ne font rien, et j'en fais partie (de ceux qui critiquent parfois,!) pour ne pas reconnaître quand ils défendent ce que l'on veut voir exister et perdurer...Bonne nuit sur ces dernières réflexions !
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Mauvaise manipulation, pardon, j'ai posté sans avoir fini mon commentaire. Comme dans tout sport mécanique, l'argent est plus que jamais le nerf de la guerre, et il serait en effet temps, que les instances se penchent un peu plus sur le berceau de l'endurance, qui a quand même le mérite de réunir les motos ressemblant le plus à celles que l'on trouve sur la route. L'idée de réduire les allotements de pneus, entre autres, est excellente, et réduirait effectivement de façon très importante les coûts. Par contre, le manque d'intérêt général pour ce championnat, vient aussi du fait qu'il y ait peu d'épreuves reines (24 heures) et peu d'épreuves en général. Les 8 heures d'Albacete n'ont jamais remplaçé les 24 heures de Montjuich, alors que ce pays dispose d'une forte culture moto, et il n'y a aucune épreuve Italienne au calendrier, alors qu'il y avait une culture de l'endurance dans ce pays avec de nombreux pilotes et écuries Italiens qui engageaient des Guzzi ou des Laverda. La présence de seulement deux épreuves de 24 heures dans ces pays relanceraient l'intérêt général pour la discipline, et que dire si on pouvait revivre le lever du jour magique et souvent brumeux sur l'Eau rouge dans le magnifique écrin de Spa. Une épreuve de 8 heures à Doha, face à un public inexistant présente à peu près le même intérêt que lorsque le motogp faisait escale à Shangaï. L'Internationalisation du championnat dans des pays comme l'Australie ou les Usa représenterait certainement un coût important, mais offirait une vitrine autrement plus importante à des annonceurs. Là encore, pour les écuries qui souhaiteraient s'aligner sur toute la durée d'un championnat, les décideurs auraient le nez creux de s'associer à de grosses entités Internationales, comme en Motogp ou en Wsbk, de façon à redistribuer vers les teams une partie des subsides récoltés. Et puis si l'on coure dans des pays disposant d'une réelle culture de sports mécaniques, comme ceux précités, l'idée de Cecchinelo de construire une saison avec des sponsors locaux peut trouver toute sa mesure, car l'endurance redeviendrait un réel évènement sportif reconnu par tous.
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Merci Christophe d'intervenir sur le site Moto-net, et de répondre en direct à des internautes passionnés. C'est un réel bonheur de pouvoir ainsi échanger sans fioritures avec des acteurs majeurs du sport motocycliste hexagonal. Je remercie au passage toute l'équipe de ce site pour modérer intelligement les échanges, ce qui permet sûrement à des personnes comme toi d'intervenir en toute liberté, et j'avoue trouver cela très agréable. Pour en revenir au sujet, je n'imaginais même pas que l'endurance ait pu tomber dans de tels travers
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Merci beaucoup à Christophe Guyot pour cette réponse en direct et à Gamellix pour ce très intéressant commentaire ! Je comprends mieux maintenant et hélas encore une fois, c'est donc une affaire de pognon... Je suis aussi entièrement d'accord sur les mesures proposées par Christophe : restriction drastique du matériel autorisé en endurance ! Peut-on raisonnablement espérer que ça voit le jour ? J'imagine que si les équipementiers, pneumaticiens, etc faisaient pression dans ce sens auprès de la FIM ils pourraient obtenir gain de cause, car finalement à quoi sert (et à qui ?) cette débauche de moyens et d'argent ? A se gaver sur le dos des teams privés qui n'ont pas le soutien des grandes marques ? Je ne pense pas que ce soit une histoire de performances et de spectacle pour faire de l'audience avec des chronos dignes du SBK , vu le manque de télé sur les grandes épreuves d'endurance, y compris (et surtout) françaises...
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Je réponds à Jackson. Mais auparavant, je voudrais dire que j'approuve tous les commentaires et particulièrement celui de Gamellix. Importante précision qui me permet d'enchaîner sur la question posée. Si le championnat d'endurance devait compter 10 épreuves, nous ne pourrions y participer. Sache Jackson que la plupart des équipes ne le pourraient pas non plus. Bien sûr que je comprends ton désarroi et ton étonnement. Mais la raison financière pèse beaucoup pour l'ensemble des teams: 5 épreuves, c'est peu mais cela permet aussi d'accueillir un bien plus grand plateau. Et là on en revient à la réflexion judicieuse et de bon sens de Gamellix. L'endurance n'est pas de l'endurance. Par exemple, rien que pour un Bol d'Or nous consommons plus de 100 pneus. C'est à la fois stupide et indécent. Pas la peine d'expliquer pourquoi c'est indécent. Mais c'est également stupide car on fait de l'endurance et aucun règlement ne nous limite. Je trouverais tellement plus judicieux qu'on nous alloue 10 pneus, voire moins, et à nous de nous débrouiller avec ça pour tenir 24 H essais et qualifications compris. Cette réflexion pour tous les autres aspects techniques. Au fou pourrait on dire ? Je reste persuadé que c'est possible. Pour cela il nous faudrait accepter de ne plus nous comparer avec les GP ou les SBK. Les chronos seraient moins bons, évidemment. Mais pas la notion de performance. L'endurance devrait avoir son identité, son développement, bref relisons Gallemix, il a raison sur toute la ligne... En attendant, 5 courses restent une chance pour nous car cela me permet de continuer de me battre, comme d'autres, pour l'endurance que j'aime profondément tout en travaillant pour viser de revenir en WSBK et nous investir en vitesse, discipline qui fait rêver et pas que nous.... même si l'endurance reste la discipline noble et porteuse des belles valeurs que nous nous efforcerons de promouvoir avec votre soutien. Bonne route à tous.
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Entièrement d'accord avec Antispam, j'aime bien l'endurance moto et je trouve regrettable que le championnat ne compte que 5 épreuves... D'ailleurs je ne comprends pas la réponse de Christophe Guyot, en quoi est-ce une chance pour le GMT ?
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Il est vrai que feu le championnat d'Europe d'endurance dans les années 70, comptait dans ses rangs les 24 h de Montjuich (Barcelone) et les 24 h de Spa. Cela avait de la gueule et le terme Endurance trouvait toute sa signification. C'était l'époque des Léon / Chemarin, Godier / Genoud et consorts. Les progrès techniques constatés sur nos meules de tous les jours, venaient directement de l'évolution des motos d'endurance, et les Hypersports d'aujourd'hui se sont développées à partir des performances et de la fiabilité de ces aieulles. Aujourd'hui, la technologie provient essentiellement des programmes de GP, et cette réalité a retiré peu à peu l'attrait des épreuves d'endurance, et la présence massive des constructeurs. Pour que la magie s'opère de nouveau, il serait effectivement judicieux d'ajouter au moins 5 épreuves au calendrier, dont 2 ou 3 épreuves de 24h, qui justifieraient le nom du championnat, les épreuves de 8h étant finalement un long sprint. Exporter ce championnat dans des pays comme l'Australie ou les USA, énorme vivier de pilotes et à très forte culture des sports mécaniques, avec des épreuves de 24h à Philip Island en Février et à Daytona en Mars, redonneraient du crédit à un championnat du monde, aujourd'hui sans réel attrait pour le grand public. Des marques japonaises comme Suzuki ou Kawasaki, qui en faisaient leur chasse gardée, pourraient de nouveau être intéressée par un véritable challenge moins onéreux que le motogp, et nos belles usines Européennes comme Aprilia, MV, Triumph ou BMW trouveraint peut être là une vitrine autrement plus intéressante et moins coûteuse que celle du SBK. Parce que franchement, le motard lambda est certainement plus intéressé aujourd'hui, de savoir que sa bécane est fiable, plutôt que de regarder des fiches statistiques constatant que tel modèle peut atteindre 320 km/h, alors qu'il ne pourra jamais le vérifier sur nos routes. De temps en temps, me revient à l'esprit la logique militaire: "Heureux sont ceux qui ont compris, qu'il n'y avait rien à comprendre". Je continue pourtant à m'interroger. C'est grave Docteur ?
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Ca tourne de plus en plus au championnant Franco-français cette histoire... J'ai un peu de mal à concevoir que des équipes, des pilotes et des investissseurs puissent s'y retrouver avec un calendrier ne comportant que 5 dates (dont 2 en France tout de même) et quatre pays.
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... c'est vrai que les trois Master sont là Le Mans, Suzuka et le bol mais cinq épreuves c'est trop peu pour ce championnat un peu trop boudé à mon goût.
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excellente nouvelle! bon courage pour ce super team

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