Le Suzuki Burgman FC relance le débat sur le moteur à hydrogène
Convaincu des vertus énergétiques et écologiques de la propulsion par hydrogène, Suzuki va présenter au salon de Tokyo un Burgman FC reprenant la technologie du concept Crosscage. Pourtant, cette motorisation se heurte encore à quelques écueils...
"C'est en tout cas très bien que les constructeurs continuent de travailler sur ces alternatives"
N'importe quoi, en 1969 à l'école de mécanique auto on nous parler déjà de toutes ces énergies (ancienne aussi à l'époque), ils ont encore du pognon à gagner avec les énergies fossiles, point à la ligne, les conctructeurs ont depuis longtemps les techniques, c'est la volonté comme dans toute chose qui fait défaut. Un des premiers engins auto-mobile était électrique, alors, plusieurs véhicules ont été mis sur le marché dans les années 1990(en location) et retiré aussitôt, car trop économique pour le particulier, mais pas rentable pour les constructeurs, à quand les GP ou la F1 avec des moteurs propres, là nous verrons une volonté de changement.
Par contre mon moteur du 1000cbf ressemble à un moteur électrique, pas de vie, vous allez vous faire chier les jeunes.
Faut jamais dire jamais et je suis assez d'accord avec ce que dit Trollnba plus haut. Dans un premier temps on pourrait installer quelques pompes en France et distribuer des réservoirs interchangeables de petite autonomie pour des trajets péri-urbains. Dans un second temps on pourrait imaginer mettre de l'eau dans son réservoir pour en extraire l'hydrogène et rejeter... encore de l'eau comme seul résidu. On peut toujours rêver. Ca sera ok si toute la chaine, depuis la fabrication des matériaux jusqu'au recyclage des batteries notamment, est non polluante.
Le fait que le moteur à hydrogène rejette de l'eau est le seul argument qui plaide en sa faveur. C'est du moins l'élément moteur que l'on proclame à tout va haut et fort, c'est vendeur. Seulement, cette solution n'est pas neuve (loin s'en faut) et son gros problème c'est justement l'énergie dépensée pour sa fabrication et aussi (surtout) son inflammabilité exceptionnelle. Les pompes doivent être hyper sécurisées, ce qui signifie fabrication couteuse et normes draconniennes. On imagine facilement les associations de défense en tout genre se liguer contre l'ouverture prochaine d'une pompe à la station du coin en plein centre ville. La tache est rude, et pour une énergie somme toute équivalente en terme de coût pour le consommateur à nos dérivés de pétrole. Pour résumer, c'est un coup d'épée dans l'eau. Cela à juste le mérite de prouver que certains cherchent et font preuve de dynamisme face à ces nouveaux enjeux. De la poudre au yeux, c'est tout. Jamais aucun constructeur ne sortira un modèle de série fonctionnant à l'hydrogène, jamais. Bye
Etonnant que seul Suzuki se penche sur cette intéressante alternative : Honda, Yamaha et consorts ne se sentent-ils pas concernés par les progrès environnementaux ?
Intéressant ce concept. D'autant que cela démontre une réelle prise de conscience du milieu deux-roues, ce qui est loin d'être inutile par les temps qui courent...
Pour l'instant avec ces solutions alternatives, le prb est toujours le même: le véhicule devient non-polluant, mais les filières en amont (production du "combustible") et en aval (recyclage des dechets dans le cas de l'électrique) restent très polluantes (et très cher, mais cela, ce n'est qu'un problème d'échelle). C'est en tout cas très bien que les constructeurs continuent de travailler sur ces alternatives. Toutefois, tant qu'il y aura du pétrole, vous pouvez faire confiance à tous les lobbies/pays pétroliers pour tuer dans l'oeuf toute solution qui serait rapidement utilisable. Tant que cela reste du proto, cela ne les gène pas. Lorsqu'ils verront réellement leurs reserves au minimum, ils seront alors les premiers à mettre des milliards pour produire une solution alternative et garder la main mise sur le marché.
Commentaires
Ajouter un commentaire
Identifiez-vous pour publier un commentaire.