Une majorité de Français (55%) s'est déclarée favorable aux sports mécaniques, près de deux sur trois (62%) ne souhaitant pas les voir disparaître pour des raisons écologiques, indique un sondage Ipsos (*) rendu public aujourd'hui.
Une majorité de Français (55%) s'est déclarée favorable aux sports mécaniques, près de deux sur trois (62%) ne souhaitant pas les voir disparaître pour des raisons écologiques, indique un sondage Ipsos (*) rendu public aujourd'hui.
Réalisé à la demande de la Fédération française de motocyclisme (FFM) et de la Fédération française des sports automobiles (FFSA), cette étude met en évidence que les hommes de moins de 35 ans se déclarent les plus favorables (79%) aux sports mécaniques (Rallye, Formule 1, moto, karting, etc.).
Les personnes issues du milieu ouvrier se déclarent à 72% en faveur de ces sports, contre 56% chez les cadres et les employés, 50% chez les retraités et seulement 32% chez les agriculteurs. En revanche, 53% des femmes (contre 33% des hommes) n'apprécient pas particulièrement ces disciplines.
Un quart des Français déclarent pratiquer ou avoir déjà pratiqué un sport mécanique : le karting (15% de la population) arrive loin devant le quad (8%), le sport moto (7%) et le sport automobile (4%). Le sport moto est davantage prisé des hommes (11%) et des cadres supérieurs et professions indépendantes (13%).
Selon le sondage, les sports mécaniques "aident les constructeurs à développer des technologies nouvelles adaptables aux véhicules du grand public" pour 80% des Français. Ils sont encore 62% à estimer que ces disciplines n'ont pas de raisons de disparaître pour des raisons écologiques.
"Ce sondage apporte un démenti flagrant à tous ceux qui considèrent que les sports mécaniques sont "has been". Les Français, et notamment les hommes et les jeunes, sont toujours passionnés de mécanique et sont parfaitement conscients que la disparition de ce sport sur l'autel de l’écologie est un raisonnement absurde", a commenté Jacques Bolle, président de la FFM. "Bien au contraire, grâce à leur apport sur le plan technique, ils permettent de faire évoluer la sécurité et la technologie y compris dans le domaine de l'environnement. La FFM est toutefois parfaitement consciente du travail qui reste à faire en la matière et s'y emploie au quotidien, notamment en développant l'accès aux compétitions par des véhicules électriques", a-t-il ajouté (lire notamment Moto-Net.Com du 25 septembre 2009).
"Sécurité, éco-responsabilité et intégration sociale sont les trois piliers de notre politique qui contribuent à donner à nos disciplines l'image d'un sport citoyen", a pour sa part indiqué Nicolas Deschaux, président de la FFSA, rassuré "de constater qu’au delà de nos 60000 pratiquants et encadrants licenciés de la FFSA, la population française garde un attachement fort aux sports mécaniques et à ses valeurs".
(*) Ce sondage a été réalisé auprès d'un échantillon de 1008 personnes représentatives de l'ensemble de la population âgée de 15 ans et plus, selon la méthode des quotas.
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