Selon le magazine Auto Plus , les 1996 radars automatiques en fonction sur les routes de France et les 587 radars de feux rouges ont flashé à hauteur de 13 millions de fois en 2011 (!), dont 11 485 297 fois pour les seuls automates de mesures de vitesse.
Selon le magazine Auto Plus, les 1996 radars automatiques en fonction sur les routes de France et les 587 radars de feux rouges ont flashé à hauteur de 13 millions de fois en 2011 (!), dont 11 485 297 fois pour les seuls automates de mesures de vitesse.
Bien aidé par la multiplication des radars sur les bas-côtés et aux carrefours, ce "score" serait en nette hausse par rapport à 2010, avec 1 million de flashes en plus. Résultat : le nombre de procès-verbaux serait passé de 4,6 millions en 2010 à 6,7 millions en 2011, dont 93,2% adressés pour des excès de vitesse inférieurs à 20 km/h.
And the winner is...
La plus active de ces funestes "boîtes grises" serait installée sur l'A41 entre Annecy et Genève, au niveau de Saint-Julien-en-Genevois (74) : en moyenne, cette "machine à prunes" a crépité 462 fois par jour en 2011 !
Juste derrière, le radar automatique situé sur le Quai du 4 septembre (RD1) entre Puteaux et Issy-Les-Moulineaux (92) totalise 364 flashes par jour, tandis que la 3ème marche du podium est occupée par une cabine placée sur l'A7 entre Lyon et Marseille (323 flashes par jour).
A contrario, le radar installé sur la RD17 entre Varetz et Sainte-Aulaire (Corrèze) n'a pas beaucoup usé ses circuits électriques, puisqu'il n'a lancé qu'un seul éclair en 2011 !
Du côté des redoutables radars situés à proximité des feux rouges, le dispositif le plus actif de France sévit sans surprise à Paris. Situé dans le 4ème arrondissement, au niveau du carrefour du Quai de Gesvres et de la rue Saint-Martin en direction du Quai de l'Hôtel-de-Ville, il revendique 97 flashes par jour. Un "outil" plutôt rentable donc, sachant que ce type d'infraction est sanctionné par une amende de 135 euros (et un retrait de quatre points)...
Machines à flash... ou machines à cash ?
Directe conséquence de ce véritable feu d'artifice sur les routes : une augmentation substantielle des recettes engrangées par l'État ! Selon les données communiquées par le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, lors d'une conférence de presse donnée le 5 janvier, les radars automatiques ont rapporté la bagatelle de 630 millions d’euros en 2011. Qui a dit "jackpot" ?
D'après le ministre, cette recette sera redistribuée sur trois postes : 33% iront à l’Agence de financement des infrastructures de transport de France, tandis que 30% seront reversés aux collectivités locales qui financent des opérations destinées à améliorer les infrastructures de transport.
Et les 37% restant, alors ? Ils seront dédiés "au fonctionnement du dispositif lui-même, y compris l'achat et la maintenance de radars", a précisé Claude Guéant. Voici des chiffres qui doivent donner le sourire aux fabricants de radars ! Et dire que d'ici fin 2012, le gouvernement prévoit d'en installer 400 de plus sur les routes françaises...
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