Suite aux sacres 2020 de Joan Mir et de son équipe Suzuki Ecstar en MotoGP, Moto-Net.Com a contacté Sylvain Guintoli, pilote d'essai de la GSX-RR, pour parler de la saison écoulée : ses hauts (facile), ses bas (la blessure de Marquez), ses à-côtés (Iannone et Lorenzo), ses conséquences (équipe satellite et nouveautés Suzuki)... Interview !
Il y a sept mois à l'occasion du premier confinement anti Covid-19, le Journal moto du Net s'était longuement entretenu avec Sylvain Guintoli. À l'époque, le champion du monde de Superbike (2014 sur Aprilia RSV4) bossait à fond sur son nouveau projet, largement couronné de succès depuis : sa chaine YouTube.
Aujourd'hui il l'avoue, ses vidéos sont momentanément passées au second plan : "Guinters" a peut-être beaucoup moins roulé pour l'équipe de développement Suzuki cette courte et intense saison 2020 comparé aux années précédentes, le plus "british" des pilotes français n'en demeure pas moins "busy". Occupé.
Sylvain a eu fort à faire dernièrement, entre la fin de saison tonitruante et victorieuse de son équipe et du jeune mais mature Joan Mir, ses piges de commentateur pour Canal+, la préparation minutieuse de sa GSX-R1000R perso, ses contacts avec le futur team Yoshimura-SERT (chut)... Sans compter la gestion de ses cinq "kids" durant ce second confinement !
Heureusement, Sylvain apprécie MNC et ses lecteurs. Il nous a donc accordé une pleine demi-heure de son précieux planning pour analyser les sacres pilote et équipe de ses camarades d'Hamamatsu, la réussite de "sa" GSX-RR et ses similitudes avec la M1, seul autre 4-en-ligne de MotoGP qui exploite aussi très bien les Michelin...
Sylvain Guintoli revient aussi pour nous sur la blessure et l'avenir - très incertain vu de l'extérieur - du "champion" Marc Marquez, sur le malheureux cas de son ancien collègue Iannone, sur le remplacement de son confrère Lorenzo par son pote Crutchlow chez Yamaha, etc.
Le Journal moto du Net en a aussi profité pour lui demander de transmettre des messages aux grands patrons de Suzuki : pour décrocher le titre constructeur en MotoGP, ne faut-il pas lancer un team satellite ? Et pour capitaliser sur leurs succès en 2020, sa gamme de motos et scooters ne doit-elle pas rapidement être renouvelée ?
Moto-Net.Com compte par exemple sur le vénérable Sahara-San (responsable des projets MotoGP chez Suzuki et papa de l'actuelle GSX-R1000) pour relancer la GSX-R750 : 130 chevaux pour 190 kilogrammes tous pleins faits, une électronique simple et efficace, un look sympa et un tarif compressé (hum). Et puis une MotoGP Replica pour l'ami Sylvain ? Aligatô gozaimasu ! Merci beaucoup...
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Plateau : Les pilotes et leurs motos 2024
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